Articles

Affichage des articles du mai, 2021
Lundi 31 mai - Enfin, enfin un temps de mois de mai... pour le dernier jour. Aujourd'hui avec le soleil je revis. Je n'aime pas les grosses chaleurs mais vivre sans lumière pendant tout ce mois de mai m'a été vraiment pénible.
Image
Dimanche 30 mai - Je me souviens d'avoir passé du temps au bout du Vert-Galant. Des jeunes du monde entier avec le sac à dos en "Pataugas" aimaient ce coin. Ils jouaient de la guitare, chantaient Joan Baez certainement, fumaient sans doute un peu d'herbe... Les bourgeois les traitaient de Beatniks. J'avais vingt ans. Aujourd'hui notre tour du dimanche pour "voir Paris" nous amène dans cet endroit magique. Une vue unique sur le Paris historique. La Monnaie, l'Institut, le Pont des Arts, le Louvre, la Samaritaine. La statue équetre d'Henri IV nous surplombant. Sans oublier ce Pont-Neuf avec ses quatre cent mascarons bien restaurés si photogéniques ! Une merveille.
Image
Samedi 29 mai - 150ème anniversaire de la Commune de Paris. De l'autre bord que la Mairie (de gauche...!) l'évêché de Paris a organisé un rassemblement devant le square de la Roquette où se trouvait une cinquantaine d'otages emprisonnés - dont dix prêtres - à la Prison de la Roquette (XIe). Le Souvenir Français qui avait appelé à participer à ce rassemblemnt a déposé des fleurs. Puis la foule est partie en procession derrière l'Evêque de Paris Monseigneur Denis Jachiet pour refaire le parcours des otages jusqu'à la rue Haxo (XXe) où ils furent assasinés. C'était le 26 mai 1971. Procession qui prendra fin à Notre-Dame des otages bâtie sur les lieux même des exécutions.
Vendredi 28 mai - 150ème anniversaire de la Commune de Paris. Une vingtaine de panneaux, réalisés avec l'aide des "Amis de la Commune", accochés aux grilles du square Marjorelle en face de l'église Sainte-Marguerite (11e) constituent l'expo de la Mairie de Paris pompeusement appelée "Les 72 jours de la Commune". Ainsi la Mairie se donne bonne conscience - de gauche bien sûr - à peu de frais... Quand on pense que la Mairie du XIe fut le refuge des derniers dirigeants de la "Commune" nos "élus" auraient pu trouver mieux que ce lieu charmant, que j'aime, mais isolé. Et puis cette mode d'accrocher des photos, des panneaux expliquant au bon peuple ceci ou cela m'irrite.
Image
Jeudi 27 mai - Je me souviens de Jean Orieux lorsqu'il vivait dans une très belle maison bourgeoise avec sa mère au Bugue rue de la Reynerie en Dordogne. Une plaque a été apposée sur cette maison en 2011. On le voyait de temps à autre aller chercher Le Figaro jusqu'à la Maison de la Presse dans la rue principale. Il imposait le respect. Il a écrit un très beau livre de souvenirs - "Souvenirs de campagne" - sur ce Périgord qu'il aimait après avoir fait toute sa carrière d'enseignant au Maroc. De très belles pages qui commencent ainsi :" J'habite le centre de la France, une province, en pente,sur les flancs du robuste massif auvergnat... Il pleut souvent et il pleut beaucoup sur nos collines." Un livre auquel je tiens avec un portfolio de photos allant des années 30 aux années 70. Une belle vie au Maroc dans les années 50. Une autre époque - comme je dis souvent. Je me souviens de ma tante Nénette qui parlait de "tenue" - "il a d
Mercredi 26 mai - En panne de lecture je commence ce soir le "Voltaire" de Jean Orieux - sous titré "La royauté de l'esprit". Et tout de suite pris par la langue de Jean orieux et son talent de conteur. Assez incroyable. Et que dire quand il écrit p.65 (Flammarion -1966)! "Mais pour devenir Voltaire, il fallait que le petit Arouet fût couvé par les Jésuites. C'est chez eux qu'il appris cette forme suprême de l'intelligence et de l'art qu'on appelle le goût." C'est beau. Avec les accents circonflexes (ils ne sont plus obligatoires)! Quelle phrase ! Je suis resté en extase.. Le goût... De plain-pied dans le XVIIIe. Grosse biographie que j'espère pouvoir finir. Elle se trouvait en bonne place dans ma bibliothèque et je ne veux pas de livres décoratifs - tous doivent être lus... Et puis voyant de mon balcon le boulevard Voltaire il est temps d'apprendre sur ce Voltaire.
Mardi 25 mai - Temps automnal. Incroyable. Des averses, de la bruine et même une averse de grêle. Un ciel noir... Il me tarde de voir le soleil.
Lundi 24 mai - Lundi de Pentecôte. Réveil sous un ciel gris, humide. Un temps automnal qui le restera toute la journée... Et l'après-midi lors du tour du pâté de maisons je n'échapperai pas à une averse, violente même.
Image
Dimanche 23 mai - Dimanche de Pentecôte. Tour classique pour voir Paris... C'est à dire sortir de mon quartier. En particulier la Seine - le coeur de la ville. Venteuse en ce mois de mai frais et pluvieux. En revenant l'envie me vient d'aller boire un "monaco"[J'en parlais il ya deux jours.] au Penty que je fréquente depuis tant d'années. Très content de saluer et de revoir la patron Jojo en pleine forme - comme l'année dernière après le premier confinement ! Trouvé cette photo sur Internet qui montre quelqu'un à l'oeil malicieux, heureux, aimant son coin de rue juste derrière le marché couvert. J'aime ce coin calme comme le quartier qui garde un certain cachet qui me plaît où même l'immeuble moderne en arc de cercle fermant la place ne me choque pas, je le trouve réussi.
Samedi 22 mai - Je parlais dimanche dernier du film de de Funès "Le grand restaurant". La Cinémathèque le programme aujourd'hui dans la grande salle Henri Langlois – un écran immense et des fauteuils confortables. Heureux hasard ! En ce moment expo et rétrospective sont consacrées à Louis de Funès... Je me souviens de Jean-Louis Bory – une voix reconnaisable parmi des dizaines - au "Masque et la Plume" criant sa détestation du personnage. Ses grimaces. Ses pitreries. Et toute la critique de gauche le suivait. C'était il y a très longtemps. Cela n'a pas empêché ce film d'avoir un grand succès populaire. Et c'est heureux... J'ai beaucoup ri. Plus dans la première partie avec les scènes du restaurant. La deuxième partie – enquête policière menée par Bernard Blier est aussi réussie avec une poursuite à travers toute la France. Le duo Blier-de Funès fonctionne. Qui peut faire un tel film à grand spectacle aujourd'hui..
Vendredi 21 mai - Chronique du Covid – (suite) Au troisième jour de la levée des restrictions de liberté mon esprit est toujours aussi rebelle... Pour aller au musée je crois qu'il faut s'inscrire sur Internet. J'attends pour voir... J'attends la semaine prochaine pour la programmation des cinémas. Quand le temps le permettra je pourrai aller boire un "monaco" ou un demi – il y a quand même de belles terrasses à Paris... Gardons notre esprit critique ! Le mauvais temps – pluies éparses et fraîcheur – ne m'a pas empêché d'aller chez Gibert. La fréquentation des livres m'est toujours réconfortante.
Jeudi 20 mai - Après des semaines, des mois de fermeture les commerces rouvrent progressivement. La vie sociale réduite au simple travail reprend doucement.... Notre bon Président-Roi montrant l'exemple en allant en terrasse dès le matin prendre un "petit café" comme son bon peuple... L "injonction à consommer" matraquée à longueur de journée me laisse de marbre. Réfractaire je suis et je le reste !
Image
Mercredi 19 mai - Chronique du Covid - Les médias en bons agents du macronisme nous saoulent depuis des jours pour ce premier jour de levée partielle des restrictions. Je fais un petit tour du quartier pour photographier ces fameuses terrasses temporaires. Au coin de la rue de Charonne et de la rue Paul Bert un cafetier a installé une table et quatre chaises sur la voie bien grasse au ras des pots d'échappement des voitures qui tournent. Les gens sont contents. Sinon boulevard Voltaire les jeunes installés sur toute la largeur du boulevard bloquent le passage (comme on le voit sur cette photo). Adieu "gestes barrières"...! Qu'il fallait pourtant respecter. C'est n'importe quoi! Vive "sa" liberté !
Image
Mardi 18 mai - Chronique du Covid. Sidéré par les nombreux alcooliques qui auront passé le confinement, debout, agglutinés devant des cafés à boire [Click & Collect !]. Boire encore. Tous ces poivrots attendent avec impatience l'ouverture officielle des terrasses demain. On a autorisé tous les tenanciers de bistrots à installer des terrasses "temporaires" - toutes plus laides les unes que les autres. Celle-ci n'est pas la pire... Une frénésie de construction de ces "terrasses"... Tout devant se faire dans le plus grand respect de l'urbanité. J'en doute fort - je connais trop le sens civique des français... et surtout des parisiens... [Mon grand-père, parisien, disait toujours que Paris sans les parisiens serait mieux...]
Lundi 17 mai - Yasmina Reza dans "Babylone" (Prix Renaudot 2016) saisit à merveille notre époque - superficielle, consumériste, attachée au qu'en dira-t-on. Son style fait mouche. J'ai souvent souri dans la première partie où la narratrice Elisabeth organise avec son mari Pierre sagrande fête de printemps. La préparation, les invités qui arrivent, qui papillonnent. Puis le départ des uns et des autres. On est au coeur du théâtre de la vie (Yasmina Reza est auteure de pièces à succès). La deuxième partie m'a paru plus longue - avec le meurtre par le voisin du dessus de sa femme dans la nuit en rentrant...
Dimanche 16 mai - Le grand restaurant (1966) passe ce soir à la télé. Ce n'est pas la première fois... Je vais regarder le début comme je le fais toujours... je zappe... Je suis assuré de rire et de rire encore... Premier grand film de Louis de Funès - coscénariste, acteur, choix du casting - dont il rêvait depuis longtemps. Excellente comédie aux multiples rebondissements. Louis de Funès en Monsieur Septime patron d'un grand restaurant de luxe dans les jardins des Champs-Elysées est excellent - méchant avec le personnel, servile avec les clients de marque (comme ce président étranger qu'il reçoit). Les scènes cultes s'enchaînent. Celle où, donnant une recette à un client allemand un système d'ombre le transforme en Hitler.... "Verstehen, Herr Muller ! ..." Le ballet pour assurer la cohésion du personnel est d'une drôlerie incroyable. Et toujours ce dérèglement cher à de Funès - une accélération du rythme imposé par le pianiste et l'on se retrouv
Image
Samedi 15 mai - Habitant à cinq minutes du gymnase Japy - où j'avais déjà assisté à une émouvante cérémonie du souvenir - je suis allé voir l'exposition extérieure réalisée par le Mémorial de la Shoah. Exposition qui se retrouvera au Mémorial - lieu de recueilement émouvant que j'apprécie. Terrible photo-témoignage de ces hommes entassés sur les gradins à l'étage ne comprenant pas vraiment ce qui leur arrive. Par chance les lieux ont été préservés - façade avec les armes de la Ville de Paris, armatures métalliques, briques rouges, forme des fenêtres, gradins à l'étage, etc...
Image
Vendredi 14 mai - Le 14 mai 1941 la Préfecture de Police convoquait plus de 3700 hommes (de 18 à 60 ans) - juifs français d'origine étrangère - au gymnase Japy (11e). La plupart tombèrent dans cette souricière. Retenus dans le gymnase, transportés en bus réquisitionnés jusqu'à la gare d'Austerlitz pour être acheminés jusqu'aux camps de Pithiviers ou Beaune-la-Rolande. La plupart moururent en déportation, peu réussirent à s'échapper. Ce fut la première grande rafle de juifs connu sous le nom de "Rafle du Billet vert" car les convocations étaient sur papier vert. C'était il y a 80 ans. Pourquoi j'en parle de cette façon? Le Mémorial de la Shoah a reçu récemment un ensemble de plus de 100 photos documentant ce drame humain dans le détail. Sauvetage miraculeux et le Mémorial a réussi même à identifier le photographe allemand. Des photos exceptionnelles permettant au "Monde" de réaliser une double page passionnante.J'en choisis deux, tou
Jeudi 13 mai - Jeudi de l'Ascension. Les parisiens sont partis en masse pour ce long week-end - commencé hier. - encore cinq jours sans école... Après les restrictions de déplacement c'est la première fois qu'ils en avaient le droit ! Jamais vu un marché d'Aligre aussi clairsemé... Beaucoup de mes marchands ne sont venus. Les autres avec bien peu de marchandise. Le tout couronné par un temps maussade.
Mercredi 12 mai - J'ai toujours entendu parler des "saints de glace" sans trop savoir de quoi il en retourne. Il s'agit de trois saints – Mamert († 474), Pancrace († 304) , Servais († 384) – fêtés traditionnellement le 11, 12 et 13 mai juste avant l'Ascension. Et plutôt qu'une période de refroidissement ils marquent pour nos régions la fin du risque de gel nocturne. Les jardiniers attendent cette période pour semer et planter.... Ceci dit aujourd'hui, comme depuis quelques jours d'ailleurs, il fait vraiment froid 8°C sur le balcon avec une petite bise fort désagréable. Où est le beau mois de mai ?
Mardi 11 mai - J'ai reçu ma deuxième dose de vaccin ce matin à 9h20 toujours dans la belle salle des fêtes de la Mairie du 3ème. Bien en avance j'ai profité du square du Temple - dédié à Elie Wiesel - devant cette mairie. Square crée par Adolphe Alphand inauguré en 1857 - un des 24 aménagés lors des travaux d'Haussmann. Une merveille. Le plan d'ensemble n'a pas été modifié. Une pièce d'eau avec une cascade coulant sur des rochers de la forêt de Fontainebleau - un repère pour les oiseaux, les canards et autres dindons. De nombreux bancs pour se reposer, lire, regarder le spectacle de la nature. J'en ai profité sous un beau soleil matinal comme les chinois nombreux dans ce quartier de vieille immigration chinoise - marche à pied ou pratiquant le tai-chi-chuan.
Lundi 10 mai - Je me souviens de l'élection de François Mitterrand. C'était il y a quarante ans. J'étais jeune, heureux comme des millions de français, plein d'espoir. C'était una autre époque. Maintenant je ne peux que sentir tristesse, inquiétude devant une France qui va mal, vraiment mal... [Quelques vieux socialistes se sont congratulés comme aiment le faire les vieux politicards toujours contents d'eux. Ils laissent derrière eux un champ de ruines. Seule une petite exposition photos autour de la colonne de Juillet marque "l'événement". Je n'irai pas. C'est trop triste.]
Image
Dimanche 9 mai - Compte tenu des "décisions gouvernementales" comme on le voit partout sur les vitrines des commerces fermés la Fête de l'Europe n'aura ps lieu. Heureusemnt pour me distraire il y a "la Marche pour le Climat". Du monde joyeux, beaucoup de jeunes, des groupes de percus et pour une fois sans police "au contact". La loi climat promise et discutée cette semaine est, pour eux, décevante. Décevante ou pas ce n'est pas une loi qui pourrait améliorer le climat surtout avec notre Président-Roi. Roi du bla blacomme le proclame ce personnage de Carnaval en carton-pâte. C'est finalemnt tout ce qu'il est ! C'est tragique.
Samedi 8 mai - Nos dirigeants aiment les commémorations. Ils se retrouvent entre eux, se congratulent, ils aiment ça. Notre président particulièrement. Le 5 mai il a même était se recueillir devant le tombeau de l'Empereur Napoléon pour le bicentenaire de sa mort. C'est une nouveauté. Aujourd'hui ce sera la commémoration du 8 mai 1945 - qui marque la capitulation de l'Allemagne nazie. Toujours seul. Que fera-t-il demain pour la Fête de l'Europe ? Il ne fera rien pour les quarante ans de l'élection de François Mitterand le 10 mai. Pendant ce temps la France s'enfonce dans la violence, les jeunes sont laissés à eux-mêmes. On promet quelques lois mal rédigées, inutiles qui ne pourront pas être appliquées... C'est affligeant.
Image
Vendredi 7 mai - Le temps exécrable d'hier nous a empêché de sortir... Un temps exécrable... Vraiment. Aujourd'hui tour à vélo. Bastille - Rue de Rivoli - Place de l'Hôtel de Ville - Les quais - Passage rive gauche. Pour artterrir, encore une fois, quai Saint-Bernard au pied de Jussieu. Les danseurs de tango sont là. J'ai l'impression qu'ils viennent dès que le temps le permet. On s'assoit sous le grand saule magnifique pour le spectacle qui nous plaît. On s'amuse avec les asiatiques qui viennent danser - parfois très bien - avec des chaussures à talons hauts et fins (ce ne sont pas les seules - certains danseurs ont des chaussures adaptées...!). Elles ont beaucoup de succès.
Jeudi 6 mai - Mk2curiosity.com m'a permis de voir avec gand plaisir "Mourir à trente ans" de Romain Goupil . Documentaire autobiographique noir et blanc de 1982- Caméra d'Or à Cannes. En première partie il présente ses copains avec lesquels ils tournaient des bouts de films. Amour du cinéma et de la camaraderie. Puis Lycéen en seconde en 1967-1968, il fait voter la grève dans son lycée. Il sera renvoyé, réintégré. Il deviendra militant-trostskiste, un des dirigeants des CAL (Comités d'Action Lycéens) où il rencontrera Michel Recabati (1950- 23 mars 1978) - le représentant des CAL lors de la grande manifestation du 13 mai 1968, appelée par tous les syndicats.On revoit avec des documents d'époque la lutte des tostskistes de La JCR de Krivine - avec des SO (services d'ordre) musclés. Ils deviendront inséparbles. Une belle amitié rompus par le suicide de Michel, peu après le décès de sa compagne. Beau film sur l'amitié et cette période passionnante de &qu
Image
Mercredi 5 mai - Chronique du saccage de Paris par la Mairie. Grand succès de la protestation de milliers de Parisiens qui a eu pour résultat le balayage très efficace mais je sens déjà un relâchement... Mais pour le mauvais gout de ces gens il n'y rien à faire... Le philanthrope anglais Richard Wallace fit don à la Ville de Paris, après avoir observé la pénurie en eau en 1871, de fontaines, les fameuses "Fontaines Wallace" - devenues le symbole de Paris dans le monde entier. Vertes selon le voeu de Napoléon III - le vert de la nature - en cohérence avec le mobilier urbain. Elles sont magnifiques avec leurs quatre cariatides , des allégories de la Simplicité, la Bonté, la Sobriété et la Charité. Des valeurs d'une autre époque... C'est sûr. Les peindre en rouge est, pour moi, une atteinte à la propriété intellectuelle - qui mériterait des poursuites. Et surtout détruire le mobilier urbain en le remplaçant par n'importe quoi... des bouts de bois comme banc pa
Mardi 4 mai - Dans une tribune publiée par le Figaro les académiciens français Hélène Carrère d'Encausse et Frédéric Vitoux s'insurgent contre la nouvelle carte nationale d'identité avec son titre et ses rubriques traduits en anglais - et pourquoi le seul anglais ? Avec eux je trouve cela "fâcheux". Encore un affront à notre belle langue française. Qui est une des raisons de ce blog où je m'enrichis chaque jour à écrire quelques mots bien choisis (j'espère - ce n'est pas facile). [Il y eut une attaque terrible avec l'écriture inclusive, chère aux démagogues comme la Maire de Paris, mais impossible à prononcer ou lire son usage ne s'est guère développé et le ministre de l'éducation vient d'interdire l'usage de cette écriture à l'école. Espérons que le bon sens triomphera - mais rien n'est moins sûr...]
Image
Lundi 3 mai - A l'approche du 150ème anniversaire des journées tragiques du 21-28 mai 1871 où l'on fusilla les derniers communards je souhaitais faire "la montée au Mur des Fédérés" avant les commémorations. En face de ce mur j'apprends qu'une des filles de Karl Marx est là... Je l'ignorais. Le carré à la mémoire des otages fusillés, des déportés est émouvant. On y retrouve des élus du Xie comme Léon Frot, Maurice Gradette assasinés par les nazis. Une rue, un square porte le nom de ces martyrs. On chemine jusqu'à la sortie par de petites allées dans un enchevêtrement de tombes, d'arbres, de végétation à la verdure incroyable en ce printemps. Puis le silence avec le bruit de la ville au loin.
Image
Dimanche 2 mai - Morne dimanche - Tour du "pâté de maisons" en passant par la nouvelle Place de la Nation. Un mot sur le cortège du 1er mai parti de République pour Nation par le boulevard Voltaire. Le plus facile - tout droit - à surveiller par le Préfet de Police Lallement avec sa nouvelle stratégie du maintien de l'ordre. Des policiers en nombre, armés, casqués encadrant au plus près des manifestants du départ à la dispersion pour "aller au contact" au plus vite - traduire taper dur... Beaucoup de jeunes quand même...! Drôle de pays que la France toujours près à donner des leçons mais à la Démocratie fragile...
Image
Samedi 1 mai - Commençons le mois par la traditionnelle photo comméntée. Celle où l'on voit Benalla - garde du corps, homme de main d'Emmanuel Macron - s'acharner lâchement sur un jeune homme dans le Jardin des Plantes sous l'oeil amusé de quelques policiers. Le seul tort de ce jeune était de passer là. Rappelons- nous c'était le 1er mai 2018. Pour moi elle restera comme la marque, dont il faudra se souvenir, de ce quinquennat fait de violence et souvent de haine. Avant il y eut l'humiliation du chef d'état-major des armées - très choquante. Après ce ne fut que violence gratuite contre des français - les Gilets Jaunes, les syndicalistes manifestant contre la réforme de retraites, etc. Pour finir par une restriction des libertés inquiétante avec l'épidémie de coronavirus.