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Affichage des articles du août, 2021
Mardi 31 août - Je n'ai pas souvenir d'avoir vu depuis longtemps un film aussi dur que celui de Patricia Mazuy "Peaux de Vache"(1989) Tourné dans la rude campagne picarde il m'a rappelé l’âpreté de l’écrivain Édouard Louis parlant de sa Picardie natale. Un scénario très simple. Deux frères ont mis bêtement le feu à la ferme du plus jeune. En raison d'une mort d'homme l'aîné – Jean-François Stévenin – sera condamné à 10 ans de prison tout en blanchissant son jeune frère. Libéré il revient chez son frère marié – Sandrine Bonnaire – exploitant d'une ferme qu'il a su moderniser. La vie devient cauchemardesque (Peaux de vache !). Il ne pourra rester. Une mise en scène remarquable avec ces deux grands acteurs qui m'a embarqué dans ce drame – pris aux tripes bien souvent. La campagne picarde ajoutant au malaise.
Lundi 30 août - Comme un lundi. Course au Casino de Nation. Tarot au Club Colbert.
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Dimanche 29 août - Fête de Ganesh - Ganesh avec sa tête d'éléphant est le dieu le plus vénéré en Inde. Dieu de la Sagesse, de l'intelligence, de l'éducation et de la prudence [entre autres]. Chaque année la communauté hindoue de Paris le fête avec un défilé qui remporte un grand succès dans le quartier de La Chapelle où s'est fixé un grand nombre de tamouls. Cette année encore, épidémie oblige, il est annulé. Alors, comme on le voit sur la photo les fidèles se rendent au Temple du 17 rue Pajol. Fidèles qui ont a coeur de s'habiller en vêtement traditionnel. Des noix de coco sont prêtes pour les offrandes. Dieu très gourmand qui aime les confiseries... Les badauds parisiens sont admiratifs.
Samedi 28 août - Depuis quelques semaines, tous les samedis se déroulent des manifestations « anti Pass Sanitaire » et ce dans plus de 200 villes. On manifeste contre la brutalité d'un pouvoir et la façon dont il a géré cette crise sanitaire. Je suis écœuré du mépris que peuvent mettre les politologues, les éditorialistes politiques – et ils sont nombreux ! - à commenter samedi après samedi ces manifestations. Ne parlons même pas de BFM télévision au service du pouvoir. Est-ce des antivax ? Quelles sont leurs motivations ? Qu'est-ce qui les unis ? Etc... Du bla-bla sans fin. Creux. Pour moi c'est la détestation d'un pouvoir hautain, méprisant et finalement incompétent. Et pour certains même de la haine...
Vendredi 27 août - Diner, à la maison, avec Jean-Philippe et Anne dont on avait fait la connaissance seulement en juillet. En discutant avec Anne j'avais compris qu'elle serait heureuse d'avoir des photos de Jean-Philippe. Je leur ai donc remis toutes les photos que j'avais du premier jour à Béclère aux vacances au Bugue avec ses grands-parents. Comme Jean-Philippe, Anne a été très contente. Une vie nouvelle va commencer pour eux à la fin du mois avec leur installation à Aix-en-Provence. Nouveau travail et puis la naissance d'une petite fille en octobre... Sans compter la recherche d'une maison où ils souhaitent s'installer - pas trop loin d'Aix. De quoi s'occuper.
Jeudi 26 août - La lecture des journaux de la Mairie de Paris est toujours "éclairante" -comme on dit maintenant - de la démagogie, de la sottise du monde médiatico-politique actuel. Il est apparu, cet été, un mot nouveau que j'ai souvent entendu : inclusif. Tout peut être inclusif ! Je lis dans le journal de la Mairie du XIIe : " Paris 2024 : pour des jeux inclusifs... " Il faudra que l'on m'explique le sens de cette expression et en quoi les jeux précédents étaient différents. [J'ai le sentiment qu'un frein a été mis à l'écriture "inclusive". Toujours défendue par la maire de Paris...]
Mercredi 25 août - Du beau temps mais qui sent la fin du mois d'août et des vacances d'été. Je n'ai guère profité du balcon, je le fais aujourd'hui. Il faudrait que j'apprenne à me détendre... En milieu d'après-midi je vais au Square Trousseau. J'aime ce square entouré d'immeubles haussmanniens tous plus beaux les uns que les autres. Je ne me lasse pas de les décrypter. Un ensemble unique dans ce quartier, derrière Aligre.
Mardi 24 août - Le temps qui passe. La fin du mois d'août approche. Il faut que je me dépêche de finir mon grand ménage annuel d'été. Mais je dois dire que le courage me manque... Je termine le parquet de l'entrée, le lustre et les dessus des cadres. Vers quatre heures je vais au "Penty" prendre un panach' - Penty bien calme... Les Parisiens rentrent lentement. Peut-être que le passe sanitaire imposé y est pour quelque chose...
Lundi 23 août - Je souhaitais faire une après-midi de tarot au Club Colbert. C'est raté. Seuls cinq joueurs ont pu présenter le passe sanitaire exigé - toujours prévenu au dernier moment! Je l'avais mais je me suis retrouvé seul. Je suis rentré avant d'aller faire un énième tour à vélo. Ce sera pour une autre fois.
Dimanche 22 août - Dimanche habituel. Aligre le matin et l'après-midi tour à vélo jusqu'au Jardin Tino Rossi où quelques habitués -dont quelques asiatiques - dansent le tango. Una ambiance qui nous plaït. Avant de revenir par la piste cyclable de la rue de Rivoli - très empruntée le dimanche après-midi.
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Samedi 21 août - Nombreuses manifestations dans toute la France "contre le passe sanitaire". En plein mois d'août cela fait peur à un pouvoir autoritaire qui se sait mal aimé et même détesté - c'est mon cas. Je vais voir par moi même le cortège parisien. Beaucoup de femmes, de jeunes. Cortège joyeux qui me semble bien inoffensif. Ce qui rassemble ces gens c'est en fait la détestation d'un pouvoir méprisant, hautain et au total incompétent qui n'aura créé que violence au lieu de la reconciliation promise. Mais ce pouvoir craint par dessus tout le peuple. Sa Garde Prétorienne veille.[photo] Un président qui, en décembre 2018, avait pris peur devant la colère du peuple...
Vendredi 20 août - Je viens de finir le livre de Maurice Sachs "La décade de l'illusion". La décade de l'illusion est celle d'après la Grande Guerre 1920-1930. Il passe en revue le foisonnement de l'art qui a marqué cette période. Les peintres en premier lieu et en grand nombre (Ecole de Paris, Surréalisme, Picasso, Soutine,...). Les poètes - Jean Cocteau, en tête,vénéré par Maurice Sachs dont le rôle fut éminent. Les écrivains - André Gide qu'il s'est efforcé de rencontrer. Les danseurs (les Ballets Russes, etc...). Les musiciens - Erik Satie, Georges Bizet. Le théâtre des Champs Elysées. Il dresse un portrait de tous ces artistes qu'il a rencontré. La décade de l'illusion est un titre magnifique. L'illusion... C'est celle où mes deux parents sont nés (1921 & 1926). Maurice Saqchs est un sacré personnage à la vie mouvementée. Il finira abattu par un SS en 1945 en Allemagne !
Jeudi 19 août - Le temps qu'il fait. Les journées automnales se succédent en ce mois d'août. Tristes et sombres. Aujourd'hui 20°C 21°C maximun, une couverture nuageuse immobile, pas un morceau de ciel bleu, encore moins de soleil. Du jamais vu. J'écris ces quelques lignes en bord de Seine dans un transat en face de l'Ile Saint-Louis - où j'ai toujours rêvé d'habiter... Une Seine verdâtre semblant immobile sans le ballet incessant des bâteaux mouches. Le Covid empêche le tourisme de masse de reprendre...
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Mercredi 18 août - Visite du Musée Carnavalet. Enfin réouvert au public après des années de rénovation complète. J'y allais souvent et je dois dire que la rénovation est réussie. L'accueil se fait rue de Sévigné dans la cour de l'Hôtel Carnavalet - joyau exceptionnel de la Renaissance (1568-1560). Une merveile. Je n'ai pas pu traverser toutes les salles groupées par théme ou époque. La période Révolutionnaire au 2ème étage mérite une visite à elle seule. de même que la préhistoire, l'époque Romaine (Lutèce), l'antiquité au sous-sol. Le hall d'accueil reste consacré à la collection unique d'enseignes anciennes. Son nom officiel est maintenant Musée Carnavalet- Histoire de Paris [il a bien fallu que la mairie s'en mêle...]. Pourquoi pas. Mais on est au coeur de l'Histoire de France - tout s'étant écrit à Paris. Tous nos grands rois sont là un portrait funéraire très expessif du bon roi Henri IV (1610) réalisé en cire et terre cuite, Louis XIV
Mardi 17 août - Je souhaitais lire depuis longtemps "L'établi" de Robert Linhart. Normalien, universitaire qui préfère se faire embaucher chez Citroën Avenue d'Ivry (13e) comme OS à l'automne 1968. Comme de nombreux diplômés de la "Gauche Prolétarienne" - vieux rêve "gauchiste" d'entrisme pour préparer la grève générale qui boutira à la Révolution... Le récit qu'il fait de son expérience qui s'achèvera par son licenciement avant l'été 1969? est terrifant sur l'ambiance qui pouvait régner alors dans les usines Citroën. Syndicats jaunes, provocateurs, surveillance de chaque instant, les minuteurs, les chefs, etc... Une violence terrible destinée à intimider les ouvriers essentiellemnt immigrés - yougoslaves, algériens, portugais, africains, etc... Lecture qui m'a fait comprendre pourquoi la France s'est complétement désindustialisée contrairemnt à l'Allemagne ou l'Italie du Nord.
Lundi 16 août - lefigaro.fr annonce le décès de Jacques Fournier à l'âge de 93 ans. Je me souviens d'avoir été une de ses petites mains pour une campagne électorale à la députation à Saint-Cloud (1974?). Socialiste convaincu et sincère il n'avait aucune chance... Fidèle à Mitterrand il devra attendre 1981 pour être nommé Secrétaire Général du Gouvernement puis PDG de la SNCF. Un grand serviteur désintéressé de l'état - comme il n'y en a plus guère. Pour ma part attiré par la politique j'ai fréquenté le PS de l'époque - la conquête du pouvoir - et cotoyé des militants devenus maires, ministres, etc mais j'ai assez vite compris que je ne pourrai pas y faire carrière... Un manque d'ambition, peut-être. La Politique me passionne toujours - la Politique au sens de la gestion de l'intérêt commun...
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Dimanche 15 août - Assomption Avant de retrouver la saleté de Paris une photo de la plage Saint-Michel avec ses cabines jaunes à Batz-sur-Mer . Un petit paradis sur terre. Dès le lendemain de notre arrivée à La Baule nous sommes allés revoir ce bourg charmant. On y accède depuis Le Pouliguen par un chemin qui a gardé son caractère rural - comme j'aime. Bourg aux maisons caractéristiques des marais salants du XVIIe- XVIIIe, au coeur des salines de Guérande, dominé par la tour imposante de l'église Saint-Guénolé (XVe-XVIe). C'est le sel qui a fait la richesse et la renommée de ce bourg. Maintenant c'est une station familiale aux belles propriétés...
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Samedi 14 août - Retour en fin d'après-midi - après deux semaines de vacances à La Baule pour la quatrième année de suite à la même époque. J'ai pris peu de photos, Celle ci-dessous montre bien la plage le soir par un temps couvert, avant le rangement des toiles rayées blanc et bleu - très La Baule - des tentes permettant de s'abriter du vent ou du soleil. Immensité de la plage, lumière unique. Un sentiment de liberté se dégage.