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Affichage des articles du juillet, 2020
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Vendredi 31 juillet - Dernière journée caniculaire à Paris - on annonce 40°C. Enfin départ demain pour La Baule "en tout compris" [même le vélo que l'on a l'habitude d'utiliser largement]. Juste "mettre les pieds sous la table"...
Jeudi 30 juillet - Hier ménage hebdomadaire à fond (pas moi). Aujourd'hui préparation des bagages. Demain dernière journée à Paris. Enfin, enfin...
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Mercredi 29 juillet - "Hôtel by the river" de Hong Sangsoo. Un poète vieillissant, séparé, seul, séjournant dans un hôtel en hiver veut voir, peut-être pour une dernière fois, ses fils qu'il na pas vu depuis longtemps. Deux frères bien différents, l'un est divorcé, l'autre réalisateur réputé vit seul. Sanghee, interprétée par l'actrice fétiche KIm Minhee, une jeune femme qui vient de vivre une rupture amoureuse douloureuse se trouve dans ce même hôtel avec une amie appelée pour la réconforter. Ces deux mondes, masculin et féminin, ne se rencontreront pas si ce n'est une seule fois quand le père sort, dans la neige, et rencontre les deux jeunes femmes - il ne sera rien dire si ce n'est qu'elles sont belles, très belles. Le soir ils dineront dans le même restaurant sans se rencontrer. Film personnel, tourné en noir et blanc, à l'esthétique travaillée - les manteaux noirs dans la neige blanche. Toujours avec une scène de restaurant - manger et
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Mardi 28 juillet - Le Beau et le laid. (Modeste philosophie personnelle) Le Beau ce peut être les jambes d'une danseuse de tango (photo prise dimanche!). Amour des beaux corps conduisant à l'élévation de l'âme. J'en ai besoin en ce moment plus que jamais. Le laid devient une préoccupation à l'époque des Lumières - on y revient toujours... Le laid ce peut être ce dénommé Christophe Girard - ancien "vert", puis "écologiste EELV" et enfin "socialiste" qui fréquente le dénommé Matzneff un pédophile notoire. Adjoint à la culture à la Mairie de Paris, ancien maire du IVe mais les militants l'ont rejeté. Gros salaire, soutenu par la maire de Paris, etc... Pour moi une "ordure". Le Monde de ce soir : " Paris : les repas de Christophe Girard avec Gabriel matzneff - note de restaurant payée par la Ville..." C'est évidemment mon humeur du jour, sans plus.
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Lundi 27 juillet - Je viens de finir "La Mort de Fernand Ochsé" - très beau récit de la vie de ce musicien, touche à tout, par Benoît Duteurtre. [cf le 24 juillet] L'auteur s'est livré à une véritable recherche, documents, témoignages, mémoires, quelques photos et tableaux, etc..., pour retrouver traces de cet artiste méconnu malgré sa participation active à la vie musicale de l'entre-deux guerres. Sa fin mérite d'être résumée. Juif il finira par se réfugier en zone libre à Cannes mais le 3 juillet 1944 il sera raflé avec sa femme dans des circonstances mal déterminées, un peu par hasard. La suite on la connaît. Drancy. Ses amis ne parviendront pas à le faire libérer. Il fera partie du dernier convoi pour Auschwitz-Birkenau qui partira le 31 juillet 1944 - le convoi 77. Sa mort sera enregistrée le 5 août sans savoir s'il est décédé pendant le voyage ou gazé à l'arrivée. Un destin tragique et incroyable. Fernand Ochsé - Autoportrait [son écharpe aut
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Dimanche 26 juillet - Après une semaine de règlement de comptes sordides à la Mairie de Paris entre homosexuelles femmes [une certaine Alice Coffin] et homosexuels hommes [Christophe Girard mis en cause dans l'affaire Gabriel Matzneff mais c'est un riche "donateur" du PS...] alors qu'Anne Hidalgo - en parfaite démagogue - le défend bien sûr alors qu'elle s'est exprimée contre Gérald Darmanin mis en cause dans une affaire où il fut blanchi- deux poids, deux mesures ne lui fait pas peur... Vraiment besoin de me changer les idées. Aller voir les danseurs de tango, heureux de se retrouver comme ces derniers dimanches après-midi. Je ne vais pas me répéter sur ce lieu que j'aime.
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Samedi 25 juillet - C'est Louis XVIII avec la Restauration (1814-1830) qui fit construire la Chapelle expiatoire que je souhaitais visiter depuis quelque temps. Chapelle édifiée sur l'ancien cimetière de la Madeleine où furent inhumés son frère Louis XVI et Marie-Antoinette pendant 21 ans - leurs dépouilles identifiées furent translatées à la basilique des Rois de France de Saint-Denis. Les travaux débutèrent le 21 janvier 1815 pour se terminer sous Charles X en 1826. Un lieu de recueillement pour "demander pardon pour la France" Les deux statues en marbre blanc du Roi et de la Reine qui sous la coupole, avec leur testament gravé sur marbre noir, se font face en imposent. Un bel hommage à leur mémoire. Peut-on dire avec le romantisme habituel de Chateaubriand que c'est "le monument peut-être le plus remarquable de Paris"... ? Menacée de destruction - sous les huit jours - par La Commune, heureusement sans suite, elle fut classée en 1914 ! La France
Vendredi 24 juillet - Avec "La mort de Fernand Ochsé" Benoît Duteutre dresse un panorama passionnant du Paris du divertissement [ on dirait comme cela maintenant ] de 1900 à 1940. On y rencontre les plus grands compositeurs de Debussy à Honegger en passant par Ravel, de Darius Milhaud à Stravinsky. Fernand Ochsé les a tous rencontrés, aidés, admirés. Artiste, sensible il a participé à la vie musicale si riche à Paris dans cet entre- deux-guerres qui attirait les artistes du monde entier. Il a tout fait - mise en scène - en particulier très doué pour les éclairages - réalisation de décors, de costumes appréciés. Epoque où les plus grands composaient aussi bien pour une opérette ou une chanson tout en écrivant une symphonie. Epoque d'une grande richesse - à laquelle certains ont reproché la défaite de juin 40. Un régal pour qui aime la Chanson Française - comme moi... J'en reparlerai.
Jeudi 23 juillet - Paris est d'une tristesse incroyable. Il semble vide de ses habitants qui avaient quitté la ville au moment du confinement. Que sont-ils devenus ? Maintenant ce sont les vacances qui s'ajoutent. La culture est à terre. Des magasins fermés, à vendre, qui changent de destination. Et les virologues, infectiologues et autres épidémiologistes sont revenus pour parler de la Covid-19 qui circule à "bas bruit", des "clusters", etc... De quoi rester sur son balcon et dire avec Thomas Dutronc "J'aime plus Paris"...
Mercredi 22 juillet - Journée consacrée au gros ménage d'été - comme je peux le faire tous les ans. Lavage des voilages, pose de papier journal sur les placards de cuisine que je renouvelle tous les ans donc, pose de patins sous les pieds des meubles et sièges pour le confort et éviter de rayer le parquet, poussière sur les armoires et le haut des tableaux inaccessibles par la femme de ménage...
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Mardi 21 juillet - Pour le plaisir cette "Vue du Palais de Soubise vers 1750 de Jean-Baptiste_Rigaud" - jardin avec dentelles de buis, péristyle qui servait de lieu de promenade, etc... Hier , en sortant de cet enchantement la réalité de la crise sociale est bien présente et visible avec une queue de dizaines de personnes venant mettre en gage quelques trésors au Crédit Municipal ( "ma tante") qui se trouve de l'autre côté de la rue... Sans commentaire.
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Lundi 20 juillet - Besoin de Beau [au sens du XVIIIe]. La réouverture partielle de l' Hôtel de Soubise , abritant les Archives Nationales, véritable Musée de l'Histoire de France va me combler. Certainement le plus majestueux de Paris. Seuls les appartements du Prince au rez-de-chaussée sont visibles - chambre d'apparat, petit cabinet, salon, grand cabinet se succèdent - j'admire au passage le travail de François Boucher... Selon la tradition la Princesse occupait le deuxième étage. Une vidéo m'invite à contempler plus que de coutume la façade (1705) d'un parfait Classicisme - symétrie, mascarons, doubles colonnades avec au premier étage les sculptures allégoriques de Robert Le Lorrain (1708) représentant les quatre saisons [vue partielle de l'Été - la faux et la botte de blé !].
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Dimanche 19 juillet - Un quart d'heure de vélo pour se trouver dans ce lieu que j'aime - qui ne ressemble à rien... Je parle des "Jardins Tino Rossi" au pied de la "Faculté des Sciences" [on ne dit plus comme ça... ]. C'est le jardin des sculptures en plein-air créé par Tibéri. Je l'ai connu pratiquement désert, avec le temps il est devenu très fréquenté. Le dimanche des danseurs de tango investissent, comme on le voit, un des amphithéâtres. Un saule me permet de profiter du spectacle fascinant d'une "chinoise" - que j'ai prise en photo. Lieu convivial, amical, fréquenté sans arrière-pensée. [Cette photo me plaît !].
Samedi 18 juillet - On a appris la mort hier à l'âge de 96 ans de Zizi Jeanmaire . J'ignorais qu'elle fut encore de ce monde ! Evidemment c'est "Mon truc en plume" qui résonne à mes oreilles. Et comment ! "Mon truc en plumes"... Un immense succès. Une grande du Music-Hall français d'après-guerre qui savait tout faire. Genre disparu à jamais. Il avait connu son heure de gloire dans la première moitié du XXème siècle - où Paris était la véritable patrie radieuse du spectacle ( Théâtre des Champs-Elysées, Ballets russes, cafés concerts, opérettes, etc...). Elle avait réussi à maintenir avec brio la tradition sous la forme de "Revue".
Vendredi 17 juillet - Je finis "Emmanuel le Magnifique - Chronique d'un règne" de Patrick Rambaud . C'est très distrayant. L'ironie documentée et juste de l'auteur fait merveille. Pour comprendre ce personnage - Le Prince - il en fait une étude psychologique à partir de son enfance, de ses études chez les Jésuites, de ses relations aux "autres" - pas d'amis de son âge - et aux adultes. La rencontre avec la baronne d'Auzières - la futur Princesse Brigitte - est succulente. Pour l'auteur son éducation jésuite est à l'origine de son "en même temps" - de droite et de gauche. Puis, après son élection facile face à "Melle de Montretout", la brutalité et l'autoritarisme de "notre Tendre Monarque" est bien montrée avec humour - en le nommant de "notre Ardente Majesté", "notre Rusé Monarque", etc... Pour ma part je trouve que freluquet est très bien ( Jeune homme frivole et prétentieux).
Jeudi 16 juillet - Un drôle de temps pour ce mois de juillet. Lourd, orageux. Des nuages qui obscurcissent le ciel et ce soir je dois allumer pour pouvoir lire dès huit heures. Assez incroyable et triste car les journées de juillet devraient être les plus belles et lumineuses...
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Mercredi 15 juillet - Pour en finir avec Berck. La plage ensoleillée avec des cerfs-volants. Terrible soleil de juillet - surtout en fin d'après-midi. Nous en aurons profité les deux derniers jours comme des centaines de touristes à la journée venant en famille ( enfants, grands-parents, frères et sœurs, etc ) ou entre amis. Ils passeront une journée de rêve qui se terminera le soir par une grosse glace avant de rentrer à Douai, Lens, Lille, Liévin, Arras, Cambrai, etc.. peut-être même Bapaume !
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Mardi 14 juillet - Impossible de ne pas dire un mot sur l'école de Berck [ naissance en 18777 avec Ludovic-Napoléon Lepic (1839-1889)] présentée avec goût au Musée d'Opale-sud. Splendide. Je ne m'en lasse pas... Beaucoup d'œuvres présentent le dur travail des pêcheurs. Pas de port il fallait donc remonter les bateaux sur la terre ferme - l'Entonnoir en raison de sa forme. "Entonnoir" bien aménagé en vaste esplanade où chacun se retrouve. C'est le cœur de Berck-sur-Mer. Les pêcheurs habitaient à quelques kilomètres de là. C'est ce qui est nommé de nos jours Berck-Ville. En écrivant ces lignes je m'aperçois que l'absence de port fait le charme unique de Berck. Je déteste ces "ports de plaisance" remplis de bateaux restants à quai en permanence. C'est hideux. Difficile de choisir encore une œuvre peut-être cette huile sur toile de Charles Roussel (1861-1936). Les pêcheuses de crevettes font partie des sujets préférés de Charles
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Lundi 13 juillet - De retour de Berck en fin d'après-midi. Tout de suite quelques photos celle-ci que j'aime - prise à l'extrémité de la plage vers les dunes sauvages avec au loin Merlimont, Le Touquet. Une luminosité unique malgré un ciel nuageux, du vent comme on peut le sentir sur cette photo. J'ai eu de la chance une mouette passait... Il y a quelques années nous sommes allés de Merlimont à Berck par cette plage avec un vent terrible presque une tempête de sable... Une nature hostile. Un excellent souvenir A l'opposé vers le sud (Le Crotoy) la magnifique promenade qui longe l'hôpital maritime de AP-HP pour arriver à la baie d'Authie - immense, sauvage. De nombreux phoques et veaux marins y vivent heureux. C'est l'attraction de Berck qui attire un monde fou. L' Authie serpente doucement avant d'atteindre la Manche toujours agitée. Un grand spectacle. Ce jour le temps était vraiment automnal. On distingue à peine le complexe hospitalier
Mardi 7 juillet - En avant pour notre quatrième séjour à Berck. Arrivé vers 13 heures nous sommes allés manger directement en "notre brasserie" Le Cornet d'Amour - midi et soir ! Que du bonheur comme dirait Michel le patron de l'excellent restaurant l'Albatros - toujours complet. Nous réserverons pour demain ! [ Michel j'en ai déjà parlé dans mon blog avec sa photo... Un homme chaleureux comme le sont les gens du Nord.]
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Lundi 6 juillet - Voilà, enfin, départ demain pour Berck-sur-Mer... L'hôtel "Le littoral" où nous séjournerons, donnant sur "l'Entonnoir", est en plein centre - proche de la plage, du bord de mer, du marché couvert, de la "baraque à frites", de la rue commerçante, du très beau musée de la côte d'Opale sud, en face de l'Office de tourisme, des nombreux restaurants et brasseries, etc... On va pouvoir profiter ainsi de cette magnifique Côte d'Opale qui gagne à être connue - mais il ne faut pas trop le dire...
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Dimanche 5 juillet - Le 7 juillet 2019, c'était un dimanche, et je suis allé en bord de Seine voir les danseurs de tango avec une belle chinoise qui venait régulièrement... Fasciné par ces chaussures adaptées à la danse je suis content de voir que les danseurs sont revenus - en particulier, encore, avec une belle asiatique... Pas de gestes barrières, pas de Mairie de Paris, pas d'officiels... Voir des gens heureux et libres fait plaisir. J'aime cette liberté simple et ce lieu convivial où les danseurs se saluent en attendant le prochain dimanche.
Samedi 4 juillet - L'insouciance des parisiens est sans limite. Paris s'est couvert de terrasses - fréquentées par une foule d'oisifs, parlant, buvant, riant, refaisant le monde - une spécialité. L'homofestivus triomphe. C'est donc bien Philippe Muray - classé comme nouveau-réactionnaire rappelons-le -qui avait raison avant tout le monde. Des magasins de "marques" se dépêchent de solder à 50% avant que tous ces parisiens partent en vacances...
Vendredi 3 juillet - Le degré zéro de la politique, avec ce nouveau gouvernement, est atteint ou plus exactement notre démocratie est en danger. Un petit cercle d'anciens de l'ENA monopolise le pouvoir. Interchangeables ils peuvent passer de la "droite" à la "gauche", du privé au public pendant que la haute-fonction publique, issue aussi de l'ENA tient bien les rênes pour maintenir leurs petits intérêts et que rien ne change... Une grande consanguinité on se marie entre soi, les enfants se préparent à prendre le relais... Disparition des ingénieurs, techniciens, créateurs, industriels,... Le déclin dont tout le monde parle depuis trente ans va continuer plus que jamais. La France n'a pas souvent eu des dirigeants à la hauteur...
Jeudi 2 juillet - On déconfine, nous déconfinons, ils nous déconfinent devrait-on dire... Apparemment mon traitement de texte ne connaît pas le verbe "déconfiner" ! Beaucoup plus lentement que le confinement fut brusque et soudain. Ainsi je me suis "cassé le nez" pour un petit musée, une bibliothéque de la ville, ... La Ville de Paris ne semble pas très attentive aux parisiens. [Les élections sont passées].
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Mercredi 1 juillet - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Ces deux dernières semaines j'ai apprécié de voir les collégiens avec leur masque ou s'apprêtant à le mettre, contents de se retrouver en petit groupe d'amis comme ici - avec leur carnet de correspondance à la main pour entrer au collège. Cela fait du bien après des semaines d'assignation à résidence - et les polémiques d'adultes sur le retour ou non des élèves à l'école... Polémique stérile comme les français les aiment...