Lundi 17 août - Pendant ces deux semaines de vacances c'est Paul Morand avec "Venises" publié en 1971, peu avant sa mort, qui m'a accompagné. Une relation passionnelle jamais déçue entre Venise "haut lieu de la religion de la Beauté " [dixit Proust] et l'auteur depuis 1908. Beaucoup de diversions magistrales en particulier dans la première partie "Le Palais des Anciens" - j'ai trouvé la deuxième partie plus inégale. Un petit chef d'œuvre de la littérature dans une langue claire, précise. Pour terminer un extrait (p.14 de la collection l'Imaginaire) : "J'ai toujours ressenti l'enfance comme un état inférieur. J'étais sage, habitué à l'immobile, respectant l'économie, vertu théologale. J'arrivai à l'âge d'étudiant sans avoir rien aimé, rien compris, rien vu, rien senti. La vieillesse est-elle réservée aux grandes découvertes ?" Je ne le fais pas souvent - c'est un peu facile mais, là, je crois que chacun peut méditer...

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