Samedi 19 septembre - Je profite de l'ouverture de l'église Saint-Julien-le-Pauvre pour la visiter. Une des plus vieilles de Paris avec une nef et des chapiteaux romans. Charmante avec les dimensions d'une chapelle _ qu'elle fut d'ailleurs pour l'Hôtel-Dieu. Au carrefour de deux voies romaines importantes - nombreux vestiges romains dans le quartier, on est au coeur de Paris - se fut toujours un lieu de culte qui a connu bien des visicitudes. Et ainsi depuis 1889 elle est affectée au rite catholique grec byzantin. Et selon l'usage une iconostace sépare le choeur de la nef. Très beau et bien restauré.
Une iconostase (du grec ancien : εἰκονοστάσιον, eikonostasion : « images dressées ») est une cloison qui dans le rite byzantin – orthodoxe aussi bien sûr – sépare les lieux où se tient le clergé célébrant des fidèles avec trois portes, les deux latérales permettant la circulation en donnant accès à l'autel. Beaucoup d'icônes – le Christ, la Vierge, les grands saints (archange Michel, Gabriel), les apôtres. Je me souviens avoir assisté à un office en l'église russe Saint-Alexandre de Biarritz de rite orthodoxe qui possède évidemment une iconostase. C'est encore mon grand-père qui m'a donné envie de m'intéresser à ce sujet.

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