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Affichage des articles du octobre, 2020
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Samedi 31 octobre - Promenade au Père Lachaise - selon les termes de l'attestation "dérogatoire" 1 heure, 1 km. J'aime ce cimetière, immense livre de l'Histoire de France à ciel ouvert. On y fait toujours des découvertes. Ma saison préférée étant l'automne quand les allées se remplissent de feuilles jaunes et donnent à ce cimetière une lumière si particulière. Long arrêt autour de la tombe où reposent Héloïse et Abélard - les amants maudits. Puis un grand carré pour la famille Brongniart le père Alexandre-Théodore architecte de renom - le fameux "Palais Brongniart" et du Père Lachaise en 1804 ! A côté dans le même carré la tombe du fils Alexandre (1770-1847) dont je photographie la plaque funéraire. J'essaie maintenant de comprendre les symboles de l'Art Funéraire. Des palmes - symbole de la vie éternelle chez les égyptiens - entourent d'abord un scarabée - symbole de la résurrection pour les égyptiens, il vole vers le soleil - puis un
Vendredi 30 octobre - Premier jour du reconfinement ! J'ai téléchargé le lien - ci-dessous mais non actif - pour pouvoir "sortir" grâce à l'"Attestations de déplacement dérogatoire" - nos énarques sont vraiment formidables. Le matin tour du quartier pour voir ce qui est ouvert-fermé. Quelques achats à Lidl avant de m'apercevoir que le marché d'Aligre est ouvert - sans la brocante au centre de la Place. Après-midi une heure de vélo - tour du XIe - toujours avec mon "attestation". Je constate qu'il y a quand même du monde puisque les gens doivent travailler bien que les petits commerces soient fermés. Par contre les terrasses des cafés ont disparu, enfin ! Les gens passaient leur journée entassés sans masque à 50 cm les uns des autres. Je me suis toujours demandé ce que pouvaient faire ces gens. Fonctionnaires à la Ville de Paris, chômeurs bien indemnisés, étudiants, rentiers,... ? >https://media.interieur.gouv.fr/deplacement-covid
Jeudi 29 octobre - Dernier jour de Liberté. Je file chez Gibert faire provision de livres avec des bons "Culture" que je dois dépenser impérativement. J'ai souvenir d'avoir manqué de lecture au printemps. Un monde fou. Du jamais vu une queue du rez-de-chaussée au 1er étage... mais j'ai fait une bonne moisson. Un essai sur "Céline et les femmes", un Philippe Muray avec son invention géniale de l'Homo festivus, "Les éparges" - Ceux de 14 - de Maurice Genevoix, un livre autobiographique de Michel Winock "Jours anciens", l'anthologie Folio "Notre-Dame des écrivains", "le convoi du 24 janvier" de la trilogie de Chantal Delbo sur la déportation, le journal de bord de Fang Fang sur l'épidémie de Coronavirus à Wuhan et pour finir "L'esprit de Paris" édition intégrale des Chroniques parisiennes de Léon-Paul Fargue. Que de bonnes chose qui vont me plaire !
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Mecredi 28 octobre - "Notre" Président nous annonce un nouveau confinement. Toujours à sa façon - je préfère le visage de cette charmante chinoise... Bien que préparé cela ne me rejouit guère. J'avais eu des places pour un concert dimanche prochain aux Bouffes du Nord. Le cirque Alexis Gruss me tentait. Les cinémas revivaient doucement. Patatrac. Reconfinement différent de celui du printemps puisque le travail doit continuer au maximun et que les écoles vont accuieilir les enfants jusqu'aux lycées. Mais pour un retraité se sera un strict confinement - pas de clubs, plus de spectacles, musées, etc... Un monde bien triste.
Mardi 27 octobre - Chronique du Covid - La situation hospitalière est paraît-il dramatique. Les médecins, débordés, se plaignent. On parle d'avancer le couvre-feu à 19h au lieu de 21 h, de confiner complètement le week-end (et de travailler la semaine !), de confinement partiel, sélectif, par tranche d'ages, de fermer les écoles, ... Que sais-je ? Demain soir notre Président, seul selon son habitude, décidera de notre sort - pour notre bien... On peut se rassurer en constatant que, malheureusement, toute l'Europe est dans une situatuion comparable.
Lundi 26 octobre - Chronique du Covid - Ça y est la deuxième vague annoncée est là mais évidemment les "décideurs" sont surpris comme toujours... qui prennent des décisions toujours trop tard. L'épidémie galope plus vite que ce que je peux écrire...
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Dimanche 25 octobre - Entre deux averses aller-retour à vélo jusqu'à La Villette dans un Paris désert, triste à pleurer. Magasins fermés, des rues défoncées par les travaux incessants. Gare aux nids de poule jusque dans les pistes cyclables ! Un banc haussmannien au bord du canal de l'Ourcq - il en reste quelques uns - m'a permis de souffler cinq minutes en revenant et de prendre "mon goûter". En rentrant l'envie me prend de faire cette photo " Autoportrait par temps de Covid". [C'est évidemment un clin d'oeil au grand Willy Ronis.]
Samedi 24 octobre - La fille en noir - j'ai nommé Cécile Guilbert - commence son recueil de textes "Sans entraves et sans temps morts" par un panégyrique du noir "Noir attribut" où elle explique pourquoi elle s'habille éternellement en noir. Femme de lettres, ayant une certaine influence, cultivée sans ostentation, érudite même elle expose avec conviction ses goûts, ses humeurs sur le cinéma, l'art, la littérature passée et présente. Sa conclusion est de vivre et de jouir de la vie... Pour ceux qui l'ont oublié rappelons le slogan de Mai 68 "jouir sans entraves"... Sans temps morts, il n'y a pas de temps à perdre. [Elle habite une impasse du Faubourg Saint-Antoine pas très loin et j'ai eu la chance de la croiser plusieurs fois, toute de noir vêtue... vraiment une belle femme en plus !]
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Vendredi 23 octobre - Content de revoir enfin le génial Pierre Etaix à la Cinémathéque Française dans le parc de Bercy - je souhaitai y aller depuis bien longtemps. Les problèmes de succession semblent réglés et l'on va voir à nouveau ses films dans des versions restaurées comme aujourd'hui. Le premier court métrage "Heureux anniversaire" où une jeune femme attend son mari - Pierre Etaix - coincé dans les embouteillages parisiens est très drôle - on est dans le burlesque de grande qualité. Le deuxième est un film de Jean-Claude Carrière - c'est le scénariste des trois films d'aujourd'hui - "La pince à ongles" avec Michel Lonsdale - jeune !- est influencé par le surréalisme où le héros cherche sa pince à ongles mystérieusement disparue - tout finira par disparaître... Enfin "Le grand amour" ("Le" pas "un"...). Pierre (Pierre Etaix) a fait un beau mariage avec Florence (Annie Fratellini) la fille d'un riche indu
Jeudi 22 octobre - L'hommage rendu hier soir au professeur d'histoire-géographie m'a donné envie de citer les professeurs du lycée de Nanterre qui m'ont marqué - je ne me souviens pas vraiment des autres. Je me souviens de Jean Delmas professeur d'Histoire-géographie de 4ème et 3ème - passionné de cinéma il avait créé un ciné-club au lycée auquel je participais. Passion qui l'avait poussé à créer une fédération de cinés-clubs de lycées - une autre époque - la Fédération Jean Vigo - et une revue de cinéma "Jeune Cinéma". Il m'a fait découvrir et aimer le cinéma. Je me souviens de Oriou professeur de Français de seconde dont j'ai parlé le 7 septembre de cette année. Je me souviens de Le Yaoung professeur d'histoire-géographie de 1ère et Math.Elem - des cours incroyables, documentés. Non marxiste, rare à l'époque. C'est lui qui est certainement à l'origine de ma passion pour l'histoire et la géographie et de ma vocation po
Mercredi 21 octobre - Je me souviens de la Sorbonne et de sa cour en mai 68. Combien d'heures ma génération a pu passer à discuter et refaire le monde devant la statue de Victor Hugo avec quelques portraits de Mao accrochés ? La Sorbonne occupée par tout un chacun avait de l'allure. Une Liberté que l'on a peine de nos jours à imaginer où même le droit de manifester peut être refusé. Ce soir c'est l'Hommage de la République au professeur sauvagement décapité la semaine dernière par un islamiste. Tous les "dirigeants" actuels et anciens sont là, face aux statue de Victor Hugo et de Pasteur. Les Lettres et les Sciences face à l'obscurantisme.
Mardi 20 octobre - Le temps qui passe... Je commence depuis le début de l'été tous mes repas - midi et soir - par une belle part de melon. C'est pour moi un grand plaisir. [Je sais choisir un bon melon chez quelques marchands. Je me souviens de ma grand-mère l'expliquant. C'est bien rare d'en avoir un ne valant rien.] Je redoute toujours le jour où je n'en trouverai plus. Et bien nous y sommes, aujourd'hui ce sera le dernier repas commençant par ce régal. Voilà encore une année... La betterave arrive donc...
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Lundi 19 octobre - La photo en 1ère page du Monde de ce soir avec quelques personnalités présentes hier Place de la République pour montrer l'unité de tous contre le terrorisme est écoeurante... Les photos en disent plus que n'importe quel discours. Il faut bien décrypter. Hidalgo l'opportuniste ne loupe jamais un tel événement et maintenant elle amène sa nouvelle amie l'ambitieuse Audrey Pulvar - enfin quelqu'un qui l'aime... Au bout de deux mois à la Mairie de Paris elle s'ennuie déjà, c'est trop petit pour elle. Par grave elle sera tête de liste aux prochaines élections régionales ! Avec un programme tout simple : gratuité des transports... Voilà les maux dont notre pays souffre, la démagogie de ces politicards minables.
Dimanche 18 octobre - Au lendemain de la sidération générale provoquée par ce crime atroce voilà l’éditorial du Figaro: «Les larmes, les hommages, et après?» Evidemment rien ne changera...
Samedi 17 octobre - Hier après-midi, crime atroce à Conflans-Sainte-Honorine, banlieue calme, un professeur décapité par un islamiste, visiblement manipulé par un réseau miltant de l'islamisme radical. Encore un "attentat terroriste". Affolement général - malgré l'habitude - grand dégagement de policiers, d'officiels à gyrophare, d'élus, etc... On va s'indigner pendant deux-trois jours. Y'a qu'à ! Faut qu'on ! Tous les yakafokons vont, une fois de plus, sociologiser - peut-être encore une loi supplémentaire, jamais appliquée comme les autres. Puis chacun retournera à ses petites affaires... Triste réalité où plus personne ne maîtrise quoi que ce soit.
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Vendredi 16 octobre - Eté hier jusque chez Gibert où les clients sont là par contre un Boul'Mich' bien triste. Aujourd'hui je préfère aller au Bois de Vincennes que j'ai trop délaissé. Une belle nature si proche j'apprécie. Quelques cyclistes sur la piste rénovée - un bon revêtement - font le spectacle. Pour finir un tour au Parc Floral où l'on prend le temps de regarder ces oies bernaches - nombreuses - qui semblent se plaire. Les quelques promeneurs les laissant tranquilles. Visite de quelques pavillons - fougères, mousses, bonzaïs - un peu triste en cette journée d'automne.
Jeudi 15 octobre - Chronique du Covid - "Notre président" annonce à ses sujets un couvre-feu de 21 heures à 6 heures en Ile-de-France et dans quelques grandes métropoles - un tiers des sujets seront concernés.Il l'a fait avec un certain sourire. Aujourd'hui son Premier Ministre confirme que tous les lieux accueillant du public seront fermés - il n'est vraiment pas bête - et que cela va durer un mois mais sans doute 6 semaines. J'avais commençé à chercher quelques concerts à la Philharmonie. Je peux arrêter mes recherches...
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Mercredi 14 octobre - "La Police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes au 18e siècle" Comment le pouvoir royal a créé une police professionnelle pour gérer des villes comme Paris qui ne cessent de se développer (autour de 600 000 habitants à la veille de la Révolution). Police qui doit gérer les règles du travail, les marchés alimentaires, le contrôle du prix des grains qui prêtait à discussion entre ceux qui veulent que la police intervienne et les "libéraux", tout ce qui tourne autour de la salubrité, l'hygiène, l'éclairage public, la lutte contre les vols bien sûr sans oublier la surveillance dans une société très inégalitaire où la misère régnait. On n'hésitait pas à emprisonner les indésirables, les mendiants, les marginaux, les étrangers et les prostituées que l'on transportait en charette à la Salpêtrière comme le montre cette peinture d'Etienne Jeaurat de 1757 - peintre qui a immortalisé de nombreuses scènes de rue de Paris.
Mardi 13 octobre - Chronique du Covid - Titres alarmistes de la presse. Le Monde : Face à la 2ème vague du Covid-19 Macron devrait dévoiler une série de mesures contraigantes. Le Figaro : Covid-19 : la marée monte, les hôpitaux se remplissent. Joli titre.
Lundi 12 octobre - Avec "Zones" Jean Rolin nous emmène dans un curieux voyage dans Paris et sa proche banlieue. Il explore méticuleusement des quartiers entre-deux - on n'y va pas - ni touristique, ni industrieux mais plutôt au coeur du malaise urbain - que je ressens de plus en plus. Les tranchées ferroviaires (gare du Nord) ainsi que les bords des canaux du nord de la capitale (Saint-Denis) ont sa préférence. Paris li connaît, il y habite. Ce n'est pas un reportage encore moins de la sociologie. C'est une rencontre entre l'auteur et lui-même au coeur de notre misère peut-être... Il prend des chambres d'hôtels, petits ou de chaînes mais ce n'est guère mieux. A la porte de Bagnolet il réclamera même une chambre donnant le plus possible sur l'échangeur ! Un bon poste d'observation. J'avais envie de le lire depuis longtemps. L'autre soir je l'ai entendu présenter son dernier ouvrage "Le Pont de Bezons" - qui ne peut que p
Dimanche 11 octobre - Aller-retour à vélo jusqu'à La Villette - peut-être pour la première fois en cette triste annéee 2020... Une Villette bien triste. Je n'ai jamais vu aussi peu de monde. J'ai pu admirer les alignements de grands arbres encore bien fournis rendant les allées très sombres. Malgré tout il se passe toujours quelque chose dans ce parc comme ces trois chinoises qui dansaient sans public... Je les ai photographié tranquillement. Elles étaient contentes.
Samedi 10 octobre - Cela faisait bien longtemps que je n'avais été aux Puces de Clignancourt et de plus par un beau temps après tant de jours de pluie. Toujours actives. De la marchandise comme nulle part ailleurs. On peut vraiment trouver son bonheur... Les différents marchés sont là malgré les menaces de prédateurs pour cet immense foncier. Vernaison a ma préférence, généraliste ou le meilleur côtoie le pire - il est encore dans l'esprit des puces que je connais depuis tant d'années ! Je me souviens des premières balades avec mon père où on allait "prendre l'air" le dimanche après-midi après le déjeuner familial de la rue Custine. Le reste de la famille regardant la télévision...
Vendredi 9 octobre - Hier soir conférence "Versailles - Biarritz De cités royale en impériale. Parallèles historique et urbain" par Philippe Cachau, docteur en histoire de l’art, chercheur à l’Université Bordeaux-Montaigne à l'initiative de l’association Les Amis de Napoléon III . Pour ce chercheur quand le couple Impérial fait l'acquisition en 1854 d'un vaste domaine à Biarritz - petit village de pêcheurs - il a en tête de l'aménager sur le modéle de Versailles et du Petit-Trianon comme Louis XIV et Marie-Antoinette. En effet la princesse Eugénie admirait Marie-Antoinette. Le conférencier raconte l'aménagement du domaine - vacherie, bergerie, différents pavillons,...- avec des documents inédits mais aussi la contribution de Napoléon III au développemnt de la région - forêt landaise, port de Bayonne sur l'Adour, digues de protection à Saint-Jean-de-Luz, etc... Le couple y fera de nombreux séjours et visitera la région de Bayonne à l'Espagne. Le de
Jeudi 8 octobre - Content de revoir "mon" coiffeur indien en civil assis en grande conversation avec son collégue dans son salon - en face de l'immeuble. Depuis un mois je ne le voyais plus et je m'inquiétais pour sa santé. Je crois avoir compris qu'il était en vacances. Il n'est pas très bavard mais on s'apprécie mutuellement. Il s'est empressé de se mettre en tenue pour me prendre. Il m'a fait la coupe habituelle. J'en avais besoin. Il remettra ses vêtements de ville. Une petite, toute petite, histoire comme je les aime...
Mercredi 7 octobre - Chronique du Covid - Quelle belle pagaille devant l'épidémie qui se propage avec une certaine vigueur! Une improvisation générale ! Fermeture des bars dans telle ville, pas dans telle autre. Le plus dramatique, pour moi, c'est le sort réservé aux étudiants où la "jauge" ne permet plus à tous d'assister aux cours en "présentiel". Classement en zone rouge et même "écarlate" - c'est plus que rouge ! - nos anciens élèves de l'ENA ont de l'imagination. La crainte qu'"ils" ont c'est que l'hôpital ne puisse plus faire face à un afflux trop important de malades et que les lits de réanimation manquent. Enfin qu'a-t-on fait depuis le déconfinement de la mi-mai ? Peut-être pourrait-on compter sur le civisme de chacun qui porterai convenablement un masque ? [Pas au menton ou au coude.] Civisme, vous n'y pensez pas... Je n'entend jamais ce mot "civisme"...
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Mardi 6 octobre - La galerie Templon poursuit la présentation des oeuvres de Pierre et Gilles - qui ont une belle notoriété avec l'exposition fin 2019 à la Philharmonie de Paris. Avec ces oeuvres récentes (2018-2020) ils poursuivent leur travail à quatre mains (photographie + peinture + encadrement). Un regard sur notre époque sans vouloir dénoncer comme beaucoup d'artistes contemporains. Je ne supporte plus les donneurs de leçons. Ces deux là cherchent le beau, la couleur, la lumière et toujours à partir de portraits - le Christ, un vendeur africain de tours Eiffel, des amants sous un réverbère, une vierge noire, le martyr de Saint-Sébastien, d'un éphébe, d'un autoportrait ouvrant l'exposition, etc... Là il s'agit d'inconnus alors que, il y a quelques années, ils avaient présenté un travail identique à partir de portraits de célbrités (Jean-Paul Gaultier, Brigitte Bardot, Zahia,...). Une vue de l'auto-portrait "Bonjour Pierre et Gilles" (2
Lundi 5 octobre - Je sors du film de David Dufresne " Un pays qui se tient sage" qui documente toutes les violences policières de ces dernières années (2018-2019). Film très dur, je sors la gorge serrée sur l'état de notre démocratie. Je ne cesse de le répéter. Là on voit que l'Emmanuel Macron ne vaut pas grand-chose... Il n'y a pas de violences policières, même quand Poutine lui parle des gilets jaunes. Tout y passe de Benalla à Steve jeté dans la Loire. Des policiers laissés à eux-mêmes par un pouvoir politique qui cherche à empêcher toute manifestation du peuple. Le plus écoeurant est évidemment le silence des médias et de "grands chroniqueurs" - la petite bourgeoise qui présente une émission politique en fin d'après-midi sur France TV n'a jamais pu prononcer l'expression "violences policières". Elle n'est pas, hélas, la seule. [Je ne pense pas que le film sera présenté en projection privée à l'Elysée.]
Dimanche 4 octobre - Le monde d'après... Pas joyeux. Des adhérents du club de tarot s'impatientent de ne pouvoir reprendre... Je leur réponds que les cartes sont pleines de Covid... Réponse partielle de Jean : "Les jeux de cartes ne transmettent pas plus le covid que les autres supports (tables, chaises, poignées de porte, etc.). Si les personnes portent le masque et si elles prennent soin de se laver les mains après avoir joué je ne vois pas où est le risque. Le port du masque empêche de mettre ses doigts dans la bouche ou dans le nez." Sinon bien des activités sont susupendues - jusqu'à quand ? Des petits concerts que j'appréciais, de petites manifestations comme "Le marché des pays d'Aveyron dont j'apprends qu'il est annulé cette année, de petites expositions, conférences, etc qui m'apportaient plus que les grands "dégagements officiels" où le peuple est maintenu à distance. C'est malheureusement la tendance de la Maire
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Samedi 3 octobre - J'ai déjà visité – en 2012 ! - la crypte archéologique de l'île de la Cité mais une petite exposition autour de Notre-Dame de Paris m'attire. Et puis j'aime ces lieux qui redonnent vie à ces vieilles pierres. Après l'époque gallo-romaine Lutèce se recentre sur l’île de la Cité facile à défendre par une ceinture de remparts et à approvisionner grâce au port actif sur la Seine – un mur du premier quai construit par les Romains a pu ainsi être identifié et très bien présenté. Autre vestige bien présenté le sol formé de grandes dalles lisses du vestiaire des Thermes. L'exposition rappelle que c'est Victor Hugo qui, par son action, sauva Notre-Dame de la démolition. Au début du XIXe siècle elle était en ruine et promise à la démolition avant que sa restauration ne soit confiée à Viollet-le-Duc à compter de 1844 – restauration qui dura 20 ans. En dehors de la flèche et de sa polémique – déjà - il avait dessiné des "monstres" ajoutés à
Vendredi 2 octobre - Belle soirée chez l'ami Didier; il voulait m'inviter depuis longtemps. Il habite un appartement Haussmannien très bien restauré rue Chevreul. C'est l'occasion de faire la connaissance de Régine, sa femme qui nous a préparé un bon dîner. On a parlé, parlé comme de vieux amis. Nous étions contents et heureux.
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Jeudi 1 octobre - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Depuis des années des fanatiques qui ne vont jamais au cirque veulent y interdire la présentation d'animaux sauvages. Une petite ministre en mal de notoriété va y arriver... Décision qui ne peut que m'attrister. Un cirque sans ces animaux présentés par les dresseurs issus des grandes familles de cirque les Knie, les Hagenbeck, les Togni et autres Krone ne sera plus le cirque que j'ai aimé... [Peut-être que ces ayatollahs verts qui prononcent des interdictions pour tout ou n'importe quoi sont les mêmes que ceux qui abandonnent leurs chiens sur les aires d'autoroute quand ils partent en vacances.] Photo prise le 8 décembre sous le chapiteau du cirque Arlette Gruss - grand cirque de qualité. C'en sera fini de la joie du montage et démontage des grilles métalliques - inventées par les frères Hagenbeck - par les garçons de piste en costume chamarré...