Vendredi 6 novembre - Fang Fang, écrivaine, s'est trouvée bloquée à Wuhan au coeur de l'épidémie de coronavirus. Elle a publié sur Weibo une soixantaine de textes (25 janvier au 24 mars) assez vite censurés mais repris par des milliers d'internautes. La lecture de l'ensemble qui vient de sortir en français sous le titre "Wuhan, ville close - Journal" est réjouissante. Témoignage pour faire connaître ce que les Wuhanais ont enduré au début de l'épidémie déniée par les autorités avant de pouvoir être pris en charge - entraide, solidarité nationale, construction d'hôpitaux. Une femme courageuse car en Chine c'est dangeureux de parler de ce qui ne va pas. Le premier médecin ayant senti le drame arriver a fait de la prison avant d'être libéré et de soigner ses compatriotes et d'être contaminé à son tour par ce virus et d'en mourir...
[J'ai lu par le passé deux de ses romans, magnifiques. L'un étant dédidacé au Salon du Livre en 2004 (année France-Chine). Cela semble bien loin et impossible depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping. ]

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