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Affichage des articles du septembre, 2021
Jeudi 30 septembre - Voilà septembre qui se termine. Déjà ! Une belle journée d'automne bien que la fraîcheur arrive. Après deux mois de juillet et août catastrophiques on aura eu un beau mois de septembre. On a profité du balcon et du transat... Demain octobre arrive.
Mercredi 29 septembre - Jean Vigo , un monument du cinéma (auteur du célébrissime "Zéro de conduite") n'a pu réaliser qu'un seul long métrage en 1934 "L'Atalante". Il mourra peu après. Pas de grande action, un scénario des plus simples. Jean - Jean Dasté - marinier se marie à une fille Juliette - Dita Parlo - qui rêve de sortir de son village. Les premiers plans de la noce constituent un grand moment de Surréalisme, c'est l'époque. Sans plus tarder ils s'embarquent sur la péniche - la fameuse Atalante - où se trouve l' équipage le père Jules - un Michel Simon plus Michel Simon que jamais - et un gamin. La vie à bord est monotone. La jeune femme rêve de la ville, de sortie, de luxe,... Beaucoup de poésie pour rendre compte de la vie des mariniers - photo, cadrage, musique de Maurice Jaubert. Je l'ai revu - sans doute l'avais-je déjà vu dans un ciné-club quelconque il y a bien longtemps - avec plaisir.
Mardi 28 septembre - Vraiment content d'avoir pu à nouveau déjeuner au "Café de l'Industrie" rue Sedaine (11e). Comme ça, en semaine, pour le plaisir. Pour se souvenir du monde d'avant... D'avant Covid ! Le menu du jour à 16 € est toujours très bien : oeuf mayo (un régal)- endives au jambon accompagnées de gratin de chou-fleur et pour finir un Panna cotta en verrine - léger. On a bien mangé dans ce restaurant avec une clientèle de quartier. Une belle détente comme avant !(même si on doit présenter son QR-code !).
Lundi 27 septembre - On se retrouve, avec Didier et Jean, au Club Colbert du Xie pour un bon tarot. La semaine prochaine le Club des retraités MGEN reprendra, enfin, ses activités et les joueurs de tarot se retrouveront... Combien ? Qui ? Après ces deux années de Covid... On verra...
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Dimanche 26 septembre - Je souhaitais visiter le Jardin des Carmes, un ilôt de verdure incroyable associé à l'église des carmes de la rue Vaugirard - ouvert exceptionnellemnr pour la Fête des Jardins. A peine arrivé rue d'Assas il se met à pleuvoir. Un très gros orage. Tout juste le temps de se mettre à l'abri sous le porche. La foudre est même tombée à une vingtaine de mètres - terrible détonation. C'est impressionnant. En attendant de pouvoir rentrer j'ai admiré l'immeuble en face au 20 rue d'Assas. Immeuble à la façade de style Haussmannien parfaite. Façade en pierre de taille évidemment avec, pour celui-ci, une statuaire imposante. Balcon à l'étage "noble", le second, et un balcon filant au 5ème pour l'équilibre général de cette façade. Au dessus des chambres mansardées pour le personnel de maison... [très recherché maintenant !]
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Samedi 25 septembre - La famille de Wolinski a fait don de 41 dessins aux Beaux-Arts de Paris qui rend ainsi un bel hommage à ce grand dessinateur. Cela va de ses premiers dessins, alors qu'il était élève à l'école - de véritables épures pleines de dérision et même de méchanceté - aux petites scènes érotiques que l'on connaît et qui ont valu à son auteur d'être traité de phallocrate, machiste et misogyne... Beaucoup de ces dessins ne sont plus dans l'air du temps... Les dernières oeuvres présentent un aspect moins connu où l'auteur critique vertement l'art contemporain et ses excès comme on le voit ici avec Jeff Koons.
Vendredi 24 septembre - "Une histoire d'amour et de désir" de Leyla Bouzid . Vraiment une belle histoire dans la France d'aujourd'hui ! C'est rare. Farah une jeune étudiante tunisienne vient à Paris pour étudier à la Sorbonne où elle rencontre sur les bancs des amphis un jeune franco-algérien Ahmed. Ils suivent tous deux des cours de littérature arabe du XIIe siècle - en particulier la poésie érotique ! Ils tombent amoureux mais rien n'est facile. Ahmed, frais bachelier, n'a jamais vraiment quitté sa cité de banlieue, de fait il ne connaît pas Paris qu'il va découvrir avec cette Farah qui est une jeune fille moderne, évoluée. Il est taiseux, renfermé, timide alors qu'elle a la générosité des méditerranéens. Et puis il n'a jamais eu de copines - le contraste avec sa soeur est sassissant de vérité. Un très beau film sans les clichés habituels. Beaucoup de sincérité - la réalisatrice ayant vécu une expérience similaire.
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Jeudi 23 septembre - Beaucoup de monde pour admirer l' Arc de triomphe emballé par Christo . Parisiens, touristes français et étrangers. Un peu déçu, sans doute, par comparaison avec l'emballage de 1985 - le temps, le temps...! _ du Pont-Neuf réalisé par le même artiste que j'avais vu. Pas d'étonnement et plus d'effet de surprise bien sûr. Mais cela tient aussi au caractère monumental de ce momument et de cette Place dont je ne suis pas un grand admirateur. Alors que le site du Pont-Neuf est certainement un des plus beaux que je puisse connaître. Mais on a pris le temps de sentir l'oeuvre et d'en faire le tour. Ce n'est quand même pas banal. Le succès est garanti...
Mercredi 22 septembre - Premier jour de l'Automne. Déjà ! Quand on revoit un ami d'enfance après trente ans et que celui-ci vient d'avoir un accident cardiaque et qu'il habite toujours Bécon-les-Brutères cela fait un beau livre. C'est ce qu'a fait Dominique Fabre avec "Aujourd'hui ". Souvenirs et présent s'entrecroisent. La toile de fond de tout ce roman étant Bécon-les-Bruyères. Pour aller à Bécon l'auteur reprend le train à la gare Saint-Lazare pour un voyage très bref il écrit p.9 : Depuis la gare Saint-Lazare, c'est le moment de traverser la Seine qui compte le plus quand on se rend à Bécon.. Du vécu. J'en ai fait l'expérience de nombreuses fois. Bécon, Bécon ! Que de souvenirs pour moi aussi ! Il faudra que j'en fasse quelques "je me souviens"....[Georges Perec]
Mardi 21 septembre - Fête de la Lune (ou fête de la mi-automne) - Une des fêtes les plus populaires de Chine (après le Nouvel An Chinois). J'en ai souvent parlé. Avant le Covid une cérémonie d'amitié franco-chinoise était organisée sur le Parvis de la Mairie du XIe en présence d'un représentant de l'Ambassade de Chine et du président de l'Association des commerçants chinois du XIe. Une fête bon enfant. Les temps ont changé ! Les tensions avec la Chine de Xi Jinping rendent tout cela impossible. Même au Centre Culturel Chinois le public français n'est plus le bienvenu... Plus de spectacles, concerts, conférences ouverts à tous. C'est triste... Les souvenirs resteront. J'y ai passé de bons moments.
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Lundi 20 septembre - Trouvé dans le dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet (la bible en la matière) cette belle gravure montrant le site de la Pitié-Salpêtrière, visité hier, au XVIIe. Il n'a pas changé ! Il a traversé les siècles - on distingue la chapelle , son entrée, le grand bâtiment de Mazarin (à gauche). L'intérêt est de montrer sa situation - hors de la ville dans une zone marécgeuse entre la Seine et la Bièvre. Une visite qui m'a emballée même si j'ai vu que l'on peut si promener librement.
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Dimanche 19 septembre - Journée du Patrimoine. Visite guidée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Passant en vélo boulevard de l'hôpital j'ai toujours vu sa chapelle. Imposante. Une belle occasion de visiter cette chapelle Saint-Louis. C'est Louis XIV lui-même qui a souhaité sa construction. Début des travaux en 1670 selon les plans du célèbre Le Vau repris par Bruant en raison du décès de celui-ci. Une merveille du Classicisme. Un dôme octogonal surmonté d'un clocheton illuminé par de grandes verrières comme on le voit sur cette photo. Dôme entouré de quatre chapelles reliés à ce dôme cental par quatre nefs. A l'intérieur une originale vierge à l'enfant en bois polychrome du XVIe. Un visage serein. Visite consacrée évidemment à la partie enfermement (XVIIe). Immense ensemble construit hors de la ville pour les mendiants et autres indésirables nombreux à Paris. Le batiment Mazarin et son pendant pouvaient accueillir jusqu'à 8000 personnes ! Le "b
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Samedi 18 septembre - Journée du Patrimoine. Je souhaitais visiter l'Hôtel d'Avaray occupé par l'Ambassade des Pays-Bas rue de Grenelle, j'avais bien mon "pass" mais pas de carte d'identité. Tant pis... On peut encore rentrer librement dans les édifices religieux. En face au 106 le Temple de Pentemont par sa façade classique m'attire. Du classique comme j'aime. Encore une bien longue histoire qui commence en 1747 avec la pose de la première pierre par le cardinal de Rohan d'un couvent et de sa chapelle. Bien qu'attribuée au culte protestnt par Napoléon et sa la loi du 8 avril 1802 (Napoléon) la chapelle ne sera transformée en Temple, après de nombreux rebondissements, qu en 1846 ! Un intérieur dépouillé sans les bondieuseries habituelles est saisisaant. Un mini-concert d'orgue d'excellente qualité - instrument et organiste - ajoute à la spiritualité du lieu. Ça fait du bien !
Vendredi 17 septembre - Prune Nourry avec son installation au Bon Marché m'a donné envie de suivre son travail - suivi par la Galerie Templon. J'y vais pour son projet Phenix. Elle a réalisé des bustes les yeux bandés de personnes mal-voyantes que l'on va découvrir par le toucher dans un parcours placé dans un noir absolu. Pas vraiment convaincant... Lars von Trier le cinéaste danois expose quelques photos extraites de ses films à la Galerie Perrotin rue de Turenne - ce qui m'a permis paour aller de l'un à l'autre de passer par la rue Pastourelle (3e) ! Là aussi pas très convaincant. Un esthétisme un peu gratuit.
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Jeudi 16 septembre - Yom Kippour. Jour du Grand Pardon. Journée de chômage et de jeûne pour les juifs commencée hier soir (à 19h47 heure de Paris) elle se terminera ce soir (20h48). Ainsi les croyants seront lavés de leurs péchés... Les commerçants juifs du quartier sont exceptionnellement fermés. Et ils sont traditionnellement nombreux dans ce quartier et plus généralement dans le XIe qui fut une terre d'accueil pour les Ashkénazes puis les Séfarades. A la fin du jeûne on se réunira en famille pour manger quelques mets, ensemble.
Mercredi 15 septembre - Charline Bourgeois-Tacquet avec "Les amours d'Anaïs" a réalisé un beau marivaudage à la française. Très réussi pour son premier long métrage écrit pour Anaïs Demoustier. Elle interpréte cette jeune femme de 30 ans de notre temps. Elle n'a pas trouvé encore un amour stable, sa thése de doctorat à la Sorbonne n'avance pas, elle ne peut plus payer seule le loyer de l'appartement qu' elle va sous-louer. Elle court toujours, elle parle vite, elle saute du coq à l'âne. La caméra la suit avec une musique "Allegro". Elle va rencontrer un éditeur - Denis Podalydès - divorcé dont la femme actuelle est écrivaine - Valéria Bruni-Tedeschi - bien introduite dans le monde de l'édition. Dès la première rencontre Anaïs tombe amoureuse de cette femme magnifique assumant sa maturité - 56 ans... Un colloque en Bretagne dans un beau château permettra à ces deux femmes de se rencontrer... seules sur une plage isolée...
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Mardi 14 septembre - Promenade de Mirosmesnil à Franklin Roosevelt. L'idée étant de faire le tour des galeries et antiquaires. Ambiance décevante en raison des forces de police déployées autour de l'Élysée mais l'avenue Matignon reste intéressante malgré des fermetures. La galerie Stouk avec "Labyrinthe de têtes" de Robert Combas réalise une belle exposition avec une vingtaine d'oeuvres d'acrylique sur papier de grande taille (152 cmx102 cm) réalisées en 2020-2021. Des oeuvres qui vont certainement avoir du succès auprès d'un public fortuné... Un peu plus loin le galiériste Perrotin a acquis un hôtel particulier de cinq étages qui vient d'ouvrir pour présenter des oeuvres variées, aujourd'hui : un mobile de Calder, un Buren, Anselm Kiefer, etc... Un showroom dédié à l'art qui va permettre de s'exercer l'oeil comme j'aime à le faire. En face la maison de vente Christie's avec des oeuvres qui seront vendues aux enchères pr
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Lundi 13 septembre - Hier la Maire de Paris annonce sa canditature à la présidentielle de l'année prochaine. Elle avait promis juré qu'elle ne serait jamais candidate... Ce n'est pas grave pour cette démagogue... J'apprends ce jour qu'elle s'est fâchée avec l'ancien maire Delanoë, celui qui l'a fait reine. Il la surnomme maintenant "Cruella" . Cela lui va à merveille ! A chaque fois qu'elle fait parler d'elle lefigaro.fr sort cette photo - qui ne l'a met pas en valeur...! Tout en méchanceté. Et quand elle prend son ton douceureux cela sonne faux.
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Dimanche 12 septembre - Encore et toujours La Villette. Un grand parc urbain où chacun trouve son bonheur comme il peut. Pour cet homme ce sera de descendre tranquillemnt le Canal de l'Ourcq, traversant ce parc, en paddle...! Magnifique endroit qui se renouvelle sans cesse et s'enrichit d'activité nouvelle comme, par exemple, l'installlation d'appareils de musculation qui remportent un vif succès.
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Samedi 11 septembre - Je tombe par hasard sur une manif anti-Macrfon comme il y en a tous les samedis. J'y participe à ma façon - heureusement je n'ai plus l'âge à me battre... Mais ce n'est pas l'envie qui me manque... Macron est tranquille sa garde prétorienne, armée jusqu'aux dents, veille. Je rêve du jour où ces nervis l'abandonneront. Sait-on jamais ? Pendant ce temps les commentateurs - modèle Alain Duhamel 80 ans n'ayant jamais quitté le quartier latin, jouant au tennis au Luxembourg - continueront à se demander, avec le plus grand mépris ce que veulent "ces gens" !
Vendredi 10 septembre - J'ai pris goût à regarder un film sur arte.tv. Après "La vie de Jésus" de Bruno Dumont je poursuis avec "L' humanité" . Sur fond de polar ce sont plus de deux heures sur la vie des gens d'une petite ville du Nord. - toujours avec des non-professionels. Il filme la campagne, une cour de ferme, la mer, le travail en usine, le ciel lumineux, changeant. On s'assied sur le pas de la porte pour saluer les passants, les voisins. La maison doit rester accueillante, toujours bien tenue et propre. Sur ce pas de porte on profite du soleil... Magnifique c'est ce pays qui est au coeur des films de Dumont. Les plans se succèdent, un montage efficace. Une harmonie incroyable se dégage et me donne envie d'aller revoir la côte d'Opale - Ambleteuse, Wimereux, etc...
Jeudi 9 septembre - Dans sa préface à "Une vie au goulag" de Dimitri Vitkovski Nicolas Werth, historien du stalinisme, écrit que ce récit est tout aussi bon que celui de Solejénitsyne "Une journée d'Ivan Demissovitch" l'un décrit l'enfer à l'aide d'une journée alors que l'autre passe en revue ses nombreuses interpellations, ses interrogatoires de nuit pour le faire passer aux aveux, ses séjours en prison, aux iles Solvski, à la construction du canal de la mer Blanche à la mer Baltique (le Belomorkanal si meurtrier pour les "zeks" ) etc... Séjours entrecoupés de quelque liberté avant de se faire arrêter à nouveau... Son récit est un cri d'amour à la nature, la beauté des aurores boréal, aux paysages enneigés de cette grande Russie. C'est ce qui lui a permis, très certainement, de survivre à tant de barbarie.
Mercredi 8 septembre - arte.fr me permet de voir "La vie de Jésus (1997) de Bruno Dumont . Je l'avais loupé à sa sortie. C'est la vie ordinaire de Freddy - épileptique, au chômage, vivant avec sa mère tenant un café à Bailleul dans le Nord. Pas très beau mais attachant, il est amoureux d'une fille du pays caissière à l'Intermarché du coin. Elle plutôt belle. Un arabe [dixit les jeunes du pays] tourne autour d'elle, entraînant la fureur des jeunes du pays... Magnifique film - Prix Jean Vigo (la référence en la matière pour ce genrse de cinéma)- multiprimé. Des acteurs non professionnels. Brunot Dumont a filmé son pays comme personne. Tout crie la vérité : le café, les musiciens de la fanfare de Bailleul, le ciel du nord avec sa lumière unique, la vie de gens simples sans histoire. Magnifique.
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Mardi 7 septembre - Le Hors-Série été du journal municipal "À Paris" n'est que propagande. Je note quelques perles : Végétalisons partout où c'est possible (p.17) - Résidences d'artistes dans les crèches - alimentation bio et durables dans les crèches - Les "rues végétales" prennent racine (p.21) - Bientôt des forêts urbaines - Les bus roulent pour la planète - Et bien sûr ville refuge pour les LGBTQI+ ! Qui peut entendre ce charabia ! [J'en ai souvent parlé et c'est pour cela que les "gens" se désintéressent de la "politique"...] J'illustre mon propos par le liseron que Jing a réussi à faire monter le long du mur du balcon. Le matin les fleurs s'ouvrent puis se referment. C'est beau -pas comme les pieds d'arbres de la Mairie...
Lundi 6 septembre - Roch Hachana - Premier jour de la nouvelle année (5782e) du calendrier hébraïque. Jour de l'an pour les juifs du monde entier. On se souhaitera une bonne année pleine de douceur comme le miel et de suavité comme la pomme, comme je l'ai fait moi-même sur mon compte Facebook à tous mes lecteurs réels ou imaginaires "Shana Tova" ! Je me souviens des profs d'Hélène Boucher qui râlaient après les élèves juifs absents pendant ces fêtes de début d'année... Fêtes très suivies.
Dimanche 5 septembre - Concert en l'église Saint-Louis-en-l'Ile avec le Quintette des Quatre Vents. Le premier de la saison qui j'espère ne sera plus compromise par le Covid... Formation originale de cinq cuivres - cor, tuba, trombone à coulisse, deux trompettes. C'est évidemment une découverte pour moi. Il faudra attendre le XXe pour que les compositeurs ecrivent pour ce genre de formation née au début du XVIIIe. Ces cinq instrumentistes ont joué différentes pièces de J.S.Bach, Haendel, Fauré - très bon, etc...
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Samedi 4 septembre - Samedi après samedi les manifs anti Macron se poursuivent. Beaucoup de monde, comme on le voit, pour chanter sur l'escalier de l'Opéra de la Bastille. à l'arrivée d'un des cortèges parisiens. "On est là On est là On est là Même si Macron ne veut pas On est là Pour un monde meilleur..." Soudain la foule joyeuse des manifestantts crie: "Liberté, liberté, liberté... Bravo à ces français qui relèvent la tête !
Vendredi 3 septembre - Avec le dernier tome de sa trilogie "Miroir de nos peines" Pierre Lemaitre nous emmène en juin 40. Tout commence en avril 40 avec la drôle de guerre pour les français mais déjà bien réelle jusqu'à la déroute de l'armée française, l'exode de milliers de personnes jusqu'aux bords de Loire puis l'Armistice (où chacun rentrera chez lui...).Une vision juste et sans concession des français pendant cette "étrange défaite" pour reprendre l'expression de Marc Bloch. Une succession de courts chapitres s'entremêlant permettent de suivre les acteurs de cette débâcle. De nombreux rebondissements, des vies qui s'entrecroisent maintiennent le lecteur en haleine.
Jeudi 2 septembre - Belle journée ensoleillée où on se retrouve au Club Colbert pour un bon tarot avec l'ami Didier rentré pour quelque temps à Paris auquel s'est joint Jean. Pour une fois j'ai fait quelques belles parties [c'est très rare, très très rare...]. Je suis content. Une bonne après-midi.
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Mercredi 1er septembre - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Il s'agit d'un petit montge réalisé avec mes deux grands-pères pendant la Grande Guerre - il y a plus de cent ans ! Ils m'ont beucoup apporté. Je pense souvent à eux et me mettent un peu de joie en ce premier jour de septembre après un été maussade et veille de rentrée scolaire...