Jeudi 9 septembre - Dans sa préface à "Une vie au goulag" de Dimitri Vitkovski Nicolas Werth, historien du stalinisme, écrit que ce récit est tout aussi bon que celui de Solejénitsyne "Une journée d'Ivan Demissovitch" l'un décrit l'enfer à l'aide d'une journée alors que l'autre passe en revue ses nombreuses interpellations, ses interrogatoires de nuit pour le faire passer aux aveux, ses séjours en prison, aux iles Solvski, à la construction du canal de la mer Blanche à la mer Baltique (le Belomorkanal si meurtrier pour les "zeks" ) etc... Séjours entrecoupés de quelque liberté avant de se faire arrêter à nouveau... Son récit est un cri d'amour à la nature, la beauté des aurores boréal, aux paysages enneigés de cette grande Russie. C'est ce qui lui a permis, très certainement, de survivre à tant de barbarie.

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