Samedi 30 octobre - Départ imminent pour Granville. Cette après-midi nous serons arrivés à l'hôtel des Bains - sur la droite en rouge éclatant.Trouvé sur Internet: "Il est situé en plein cœur de Granville, au bord de mer à quelques pas du casino, du centre-ville et à l’entrée de la promenade du Plat-Gousset"... C'est exactement là que je souhaitais aller... [J'avais repéré la beauté de ce lieu lors d'un séjour à Saint-Pair-sur-Mer.]
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Affichage des articles du octobre, 2021
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Vendredi 29 octobre - En plein essor des "Bains de Mer" il faut imaginer la joie des familles aisées prenant le train autour des années 1880- la ligne Paris-Granville fut inaugurée en 1870 - pour arriver à Granville. Des porteurs pour les bagages c'est sûr sinon l' Hôtel des Bains (1881) est à un quart d'heure à pied... Hôtel des Bains donnant sur la plage du Plat Gousset comme on le voit sur la vue générale de la ville en bas à gauche, en face du Casino actuel. Seule plage de Granville et en pleine ville avec une retenue d'eau de mer à marée basse pour permettre de se baigner.... Demain nous ferons ce trajet et nous y serons...
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Jeudi 28 octobre - Content d'apprendre le naissance de la petite Charlotte aujourd'hui à 12h03. Jean-Philippe m'a prévenu dans l'après-midi. La petite se porte bien et les photos reçues montrent qu'elle est adorable et bien vive. Anne est fatiguée - c'est normal. Je suis plus qu'heureux pour Jean-Philippe et Anne.
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Mercredi 27 octobre - Cérémonie d'adieux à la mère de notre amie Lili au Crématorium du Père Lachaise. Beaucoup des amis chinois - je suis le seul français ! - que l'on a pu rencontrer lors de repas festifs et joyeux sont là. Que de souvenirs ! Zhang Pei, bien sûr, mais aussi la sœur de la défunte "Tâta Ye" , sa fille, son gendre. Mon cher "Monsieur Gao" au coeur si généreux. Vivant maintenant à Macao avec son mari et sa petite fille Lili rentrera assez vite après avoir assisté sa mère pendant cette terrible maladie jusqu'à son décès. Elle a réussi à trouver un avion pour le 4 novembre.
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Mardi 26 octobre - Le nouveau Musée Carnavalet possède des collections d'une richesse unique. Intitulé en sous-titre "Histoire de Paris" je trouve cela un peu réducteur et inutile car Histoire de Paris et Histoire de la France sont imbriquées depuis des siècles. Tout vieux parisien sait que ce musée est le musée de Paris. Sa richesse provient de la variété des items exposés - parmi les 650 000 des réserves! Meubles, décors d'Hôtel particuliers, photos, tableaux bien sûr, armes, clés, maquettes historiques pour certaines, vaisselle, souvenirs personnels de personnes célèbres, papiers historiques, plaques de rue, enseignes, etc... Une liste qui semble sans fin. Pour ma deuxième visite -accompagnée cette fois ! - on commence par l'étage consacré à la période révolutionnaire. La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 accueille les visiteurs. Puis l'Histoire de Louis XVI au général Bonaparte défile à toute vitesse...
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Lundi 25 octobre - Je pensais faire une après-midi de tarot au Club Colbert comme un lundi de vacances (le Club MGEN étant fermé). Je trouve porte close en raison de branches d'arbres tombées lors de la tempête de la semaine dernière. C'est le principe de précaution.... Une honte qui arrange bien le personnel de la Mairie... Je décide de payer un café à l'ami Didier à l'"Aquarium" au métro "Rue des Boulets". Deux heures de conversation. On ne s'était pas vu depuis longtemps et il est ausi bavard que moi !
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Dimanche 24 octobre - Promenade du dimanche sous un beau soleil. Un monde fou. Le tourisme reprend (sans les asiatiques et les russes). Le ballet des bateaux-mouches a repris - sans doute avec moins d'intensité "qu'avant". Visiblement beaucoup de provinciaux. Les hotels rouvrent. Tout va bien... Les danseurs dansent - tango d'un côté, rock ailleurs. "Les Fanfarons de Paris" ces artistes patineurs acrobatiques, habillés à la mode 1900, accompagnés de chansons genre Philippe Clay, Edith Piaf sont là, à nouveau, sur la passerelle reliant l'île de la Cité à l'île Saint-Louis. Toujours un gros succès garanti. Combien de fois ai-je pu les voir ? Au retour une fanfare d'une trentaine de jeunes au pied de la Colonne de Juillet me distrait encore - encore beaucoup de badauds.
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Samedi 23 octobre - Sur arte.tv je tombe sur le film d' Yves Boisset "Un condé" (1970) - film qui ne me lâchera pas, je le regarde en totalité en une fois! Un policier - Bernard Fresson - est sur une grosse affaire de drogue. Il en parle à son ami, policier intégre comme lui - Michel Bouquet. Il sera abattu lors d'une poursuite qui tourne mal par un tueur affidé à ce gang - Michel Constantin. Michel Bouquet se heurte à sa hiérachie qui souhaite laisser tomber les poursuites - ordre visiblement politique mais il ne transigera pas. Et pour venger son camarade il récupère l'enquête et arrivera à ses fins de vengeance par des méthodes pas toujours très "réglementaires"... Quelle distribution ! Fresson, Bouquet et Michel Constantin - dont je suis allé chercher un portrait ! Une gueule incroyable ! Un grand acteur comme il n'y en aura plus... Une vie hors du commun, une grande carrière au cinéma. Lecteurs et lectrices allez sur Wikipédia : https://fr.w
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Vendredi 22 octobre - Belle visite commentée au Centre Pompidou proposée aux abonnés du Monde sur le thème "Collage, Recyclage et détournement". Le nouvel accrochage des collections permanentes s'y prête. Notre conférencière commence dans une salle consacrée au Cubisme - nous sommes entourés de Braque - avec Henri Laurens et son oeuvre à trois dimensions "Bouteille de Beaune" (1918). On est vraiment à la naissance du Cubisme. Puis elle nous amène devant une oeuvre de Gino Severini "Portrait de Paul Fort" (1915). Artiste italien marié à la fille du célèbre poète. Crayonnée on distingue la silhouette de Paul Fort. Le papier collé ne peut que me plaire ! Je ne connaissais pas du tout. Un bouchon de liège transpercé par une aiguille à chapeau avec une plume posée font en 1928 pour Miro le "Portrait d'une danseuse" d'une légèreté incroyable. On la voit danser ! Jean Arp cloue ou colle des morceaux de bois sur une planche de bois flotté r
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Jeudi 21 octobre - "Le chagrin d'aimer" résume en trois mots l'esprit de ce livre de Geneviève Brisac . L'auteure parle de l'amour - amour à sens unique - qu'elle porte à sa mère. Excentrique pour le moins. N'aimait pas les bébés - ces cons - encore moins les enfants. Finalement elle n'aimait qu'elle ! Fumant sans cesse. Ne pouvant rien dire à sa fille sur sa naissance. Elle a oublié ! Tapant sans cesse à la machine à écrire. On voit le chariot ramené de la droite vers la gauche grâce au style vivant, nerveux. De courts chapitres intitulés " Ma mère ceci... " "Ma mère cela..." Au centre de ce récit la famille d'où elle vient - Arméniens, Grecs... Des originaux déclassés. Je découvre avec grand plaisir cette écrivaine - dont j'avais entendu le plus grand bien.
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Mercredi 20 octobre - Sylvain Tesson est amoureux des Russes et de la Russie, un grand amoureux même. De l'âme Russe - amour de la nature, fatalisme, etc. Alors dans son dernier livre "S'abandonner à Vivre" il en parle encore et va même créer un néologisme à partir du russe "pofigizma" qui n'a pas de traduction. Exceptionnellement je cite longuement un extrait de sa nouvelle "Le train" p.201 (Gallimard) mais c'est tellement vrai . ["Pofigisme n'a pas de traduction en français. Ce mot russe désigne une attitude face à l'absurdité du monde et à l'imprévisibilité des événements. Le pofigisme est une résignation joyeuse, désespérée face à ce qui advient. Les adeptes du pofigisme, écrasés par l'inéluctabilité des choses, ne comprennent pas qu'on s'agite dans l'existence. Pour eux, lutter à la manière des moucherons piégés dans une toile d'argiope est une erreur, pire, le signe de la vulgarité. Ils accueill
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Mardi 19 octobre - Le recueil de nouvelles de Sylvain Tesson "S'abandonner à vivre" m'amuse comme tout ce que j'ai lu de cet écrivain - anti pensée unique. Le titre est tout un programme ! Une longue citation qui illustre bien son propos : [Ce Paris-Versailles, quelle laideur tout de même : des milliers de gens courant dans le désordre, hagards et vêtus de collants fluo et de marcels synthétiques : une abomination. Ces marathons urbains sont l'illustration dominicale de la maladie mentale moderne. Vingt mille hamsters échappés de la cage donnent leurs petits assauts égotiques sur le bitume. Il leur manque la roue de plastique.] Oui notre monde est bien malade... ! Très malade.
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Lundi 18 octobre - Surpris que le massacre des algériens du 17 octobre 1961 - il y a donc 60 ans - fasse tant de bruit. Macron avec son petit costume bleu-marine, sa mèche de cheveux à la Tintin s'est emparé de cet anniversaire. Il ne sait plus quoi commémorer. Un prof assassiné. Un soldat tué au Mali. N'importe quoi ! Mais il a toujours du mal avec cette histoire qu'il ne connaît visiblement pas. Alors les polémiques stériles enflent. Ce n'est pas grave on passe à autre chose Et l'on oublie les centaines d'algériens jetés dans la Seine par la Police parisienne qui a toujours su utiliser la violence... Avec ou sans Papon de triste mémoire. Je me souviens - même si je n'avais que 14 ans...
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Dimanche 17 octobre - Wen Hui - la célèbre danseuse chorégraphe - vient d'avoir 60 ans. Dans la tradition chinoise c'est l'âge de la renaissance. Alors avec "I am 60" elle fait un bilan de sa vie passée dans cette Chine pas très ouvertes aux femmes. Largement moins payées que les hommes (74% de moins !). Pas beaucoup de femmes aux postes de responsabilité - malgré Mao qui a dit " Les femmes sont la moitié du ciel ". Elle parle de sa famille, elle danse avec sa grand-mère. Elle raconte son avortement réalisé dans des conditions épouvantables. Comment elle a du quitter son compagnon après 34 ans de vie commune... C'est son histoire qu'elle met en scène avec des vidéos, des interviews, des films féministes chinois des années 30. Et pendant 1h10 elle est en mouvement dans une chorégraphie sensible. Du grand art.
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Samedi 16 octobre - J'ai toujours aimé les Icônes Russes - mon grand-père en avait une, malheureusement perdue... - mais cette icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours (IVe siècle) va m'apprendre à les regarder avec plus de profondeur. De spiritualité... Peut-être... J'en ai parlé hier mais regardons la à nouveau. Inclinaison de la tête. Regard dirigé vers le "fidèle". La couleur des vêtements : rouge pour la Vierge-Marie symbole de la passion de son fils, vert pour Jésus symbole d'espérance. L'étoile à huit branches sur le voile couvrant la tête symbole de l'étoile de Bethléem. Deux mots sur l'esthétisme. Une occupation de l'espace parfaite avec de belles proportions. Des couleurs vives comme il se doit. Beaucoup d'or...Du brillant pour montrer la joie, le bonheur,... Je ne peux que regretter de ne pas en avoir une chez moi. En tout cas je voulais oublier un peu les vaines polémiques de la semaine passée - qui m'attristent...
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Vendredi 15 octobre - Je poursuis la visite des églises parisiennes avec la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours , boulevard de Ménilmontant (11e). Vaste église néogothique terminée à la fin du XIXe. Des dimensions qui impressionnent le visiteur. Un dépouillement qui renforce ce sentiment. Doit son nom à une célèbre icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours du IVe sans doute d'origine crétoise. L'original se trouvant à Rome. Un bel autel contemporain, un chemin de croix formé de grands tableaux réalistes, des fonds baptismaux. Elevée au rang de Basilique le 25 juin 1966 par le Pape Paul VI - seul le Pape peut élever une église au rang de Basilique.... Les armes papales doivent se trouvaient à l'entrée de l'église.... J'apprends bien des choses en visitant cette Basilique. Deux mots sur cette icône. Marie - Mère de Dieu en lettres grecques - la tête penchée vers Jésus-Christ -ICXC - mais nous regardant. Les duex archanges Saint-Michel à gauche tenant le rosea
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Jeudi 14 octobre - Un bon tarot au Club Colbert avec René et sa femme Blanche. Un couple que j'apprécie, lui fut tapissier au Faubourg Saint-Antoine comme ouvrier et elle tint pendant des années le café "Le Petit Reuilly" au carrefour de Reuilly-Diderot qui existe toujours. Sans oublier l'ami Henri - malheureusement sourd comme un pot, mais il a toujours du jeu et sait jouer la carte. J'ai réussi à faire "une garde sans le chien" ! Ce qui est rare car généralement je n'ai pas trop de jeu.
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Mercredi 13 octobre - Encore une belle journée. Je fais un peu de tourisme à Paris - sans but. Visite décevante du Village Saint-Paul refait à neuf. Où sont passés les antiquaires? Je salue Madame Bienvenu antiquaire présente depuis 60 ans au coin de la rue Saint-Paul et Charlemagne. Je suis passé la voir un nombre incalculable de fois... On lui a acheté bien de beaux meubles anciens (époque XVIIIe). Elle arrête. Tout a une fin (même les plus chouettes souvenirs dixit Léo Ferré...) J'ai terminé sur la passerelle reliant l'Ile Saint-Louis à l'ile de la Cité pour écouter quelques musiciens jouant un bon jazz...
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Mardi 12 octobre - Envie de nature ... Pour profiter des dernières belles journées. Direction le Bois de Vincennes pour une promenade au Parc Floral . Surpris par une végétation envahissante et variée, l'herbe haute et verte des pelouses, les arbres encore bien feuillus et qui n'ont pas encore pris les couleurs de l'automne - comme je le pensais. On a visité longuement l'exposition annuelle du Concours International de Dahlias - déjà bien avancée puisqu'à la fin du mois il faudra les déterrer pour mettre à l'abri les bulbes jusqu'au prochain printemps. Un travail remarquable très photogénique. Mais je choisis plutôt la photo ci-contre - j'ai la faiblesse de la trouver "artistique"...
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Dimanche 10 octobre - Politique (suite). Comme beaucoup on ne peut être qu'effaré devant la médiocrité du "personnel" politique. Il y a deux jours ce pauvre Borloo (70 ans), ancien ministre, qui se donne en spectacle aux obsèques de Bernard Tapie - un des liquidateurs du tissus industriel du pays... Ségolène Royal, (68 ans) ayant largement fait les preuves de son incompétence, souhaitait se faire élire sénatrice (mandat de neuf ans très bien rémunéré)... Elle fut heureusement désavouée par les grands électeurs. Jean-Marc Ayrault (71 ans) ancien premier ministre particulièrement falot tombe dans le panneau des dé-colonisateurs en proposant de débaptiser la Salle Colbert de l'Assemblée Nationale - on ne l'a plus entendu depuis cette magnifique proposition... Alain Duhamel (81 ans) continuera - jusqu'à la mort ?- à louanger cette classe politique comme il l'a toujours fait... Maintenant sur BFM la télé au service du président Macron !
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Samedi 9 octobre - Aujourd'hui, à midi, France-Inter a invité Marcel Gauchet pour débattre de son dernier livre "Macron, les leçons d'un échec. Comprendre le malheur français II" . En substance pour Macron "sa promesse d'écouter les Français ne se réalise en rien". Il n'a pas compris la nature du malheur français qui vient du ratage du pays pour entrer dans "la mondialisation qui reste étrangère aux français". Tout à fait d'accord avec son analyse. Serais-je devenu réactionnaire ? Comme il le fut. Avec Macron on assiste à l'effondrement général de la politique dans notre pays... C'est la raison pour laquelle je ne parle plus guère de Politique : "gestion de l'intérêt commun par des représentants acceptés par une majorité". On est loin de tout cela.
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Vendredi 8 octobre - Le Marché des Pays de l'Aveyron est de retour - toujours dans le quartier de Bercy. J'y cours et je retrouve avec plaisir tous ces producteurs fidèles. Comme ce producteur de noix qui amène chaque année sa récolte et quelques produits à base de noix. Achat d'un litre de "Gentiane d'Aubrac" - produit authentique que je préfère à la Suze. Du fromage de Laguiole, évidemment les farçous pour ce soir et les éternels quatre saucissons pour 20€ - alors que je n'en achète jamais... J'aime l'ambiance de ce marché où les gens du pays sont contents de se retrouver en buvant une bière artisanale ou un verre de vin - tout en parlant affaire, famille, etc... C'est pour moi un beau voyage en Aveyron !
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Jeudi 7 octobre - Un très beau temps - un ciel bleu comme jamais. On mange sur le balcon sous le soleil d'octobre. L'après-midi j'ai envie de retourner au Jardin des Tuileries. Prendre un thé à la "Terrasse de Pomone" au bord du bassin de l'excèdre - j'en reparlerai à l'occasion - empli de plantes aquatiques, entouré d'une statuaire admirable est un grand bonheur. On n'a pas regretté la disparition (temporaire sans doute)du tourisme de masse... Des promeneurs plus calmes qui viennent comme nous apprécier ces lieux. Des siéges à disposition pour tous... Pour reprendre la piste cyclable de la rue de Rivoli nous sommes passés par l'Arc de Triomphe du Carroussel en prenent le temps de faire quelques photos comme des simples touristes... UNe belle journée comme je n'en avais pas passé depuis longtemps.
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Mercredi 6 octobre - Hier soir j'ai commencé la lecture du " Dictionnaire philosophique" de Voltaire par la première entrée : "Abbé". Ce n'est pas triste ! Je cite "... Pourquoi n'accumulerons_nous pas des biens et des honneurs? Pourquoi ne serons-nous pas princes, Les évêques le sont bien. Ils étaient originairement pauvres comme nous, ils se sont enrichis, ils se sont élevés;..." Vraiment fort. On comprend que ce dictinnaire fut parfois brûlé. Je vais picorer ce dictionnaire - en laissant les entrées trop philosophiques pour moi. La lutte contre l'obscurantisme d'où qu'il vienne est plus que jamais d'actualité.
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Mardi 5 octobre - Je me souviens d'être aller chercher un litre de lait en vrac à la crèmerie en face de la gare de Bécon. Ma grand-mère m'avait fait confiance et je n'étais pas peu fier avec mon pot à lait en aluminium. Une autre époque où l'on pouvait laisser les enfants seuls faire une course. Il n'y avait aucun danger. Dans ce cas il suffisait de suivre la rue de Cronstadt peu fréquentée qui longeait la voie ferrée. En écrivant ce souvenir je pense aussi aux photos de Robert Doisneau qui a photographié beaucoup d'enfants faisant les courses comme sur cette photo de 1950. Ne parlons pas de celle de Willy Ronis de l'enfant à la baguette, courant avec sa baguette sous le bras... C'était la grande époque des "photographes humanistes".
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Dimanche 3 octobre - On profite de la gratuité des musées pour aller au Musée Picasso où une belle exposition "Picasso-Rodin " est montée sur deux étages - complétée par une exposition sur le même théme au musée Rodin.. Rodin de 41 ans l'aîné de Picasso était admiré par celui-ci dès son arrivée à Paris en 1900. C'est l'amour de Balzac qui les réunit tous les deux. L'expo ouvre sur la célèbre statue monumentale de l'écrivain réalisée par Rodin. Une salle lui est aussi consacrée. La confrontation du travail de ces deux artistes est passionnante et le contact direct avec les oeuvres enrichissant. A mon goût l'accrochage du nouveau musée Picasso ne présentait pas assez de sculptures de celui -ci. Cette exposition les met en valeur avec bonheur comme ce "Violon et bouteille sur une table" (1915). L'Hôtel Salé abritant le musée est un pur chef d'oeuvre du XVIIe construit de 1656 à 1659. Un des plus beaux des hôtels parisiens de l'époq
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Samedi 2 octobre - Yasmina Reza avec "Serge" nous fait vivre au coeur d'une famille juive avec humour et plus précisemment de la fratrie Popper : Serge, Jean le narrateur et la soeur Anna dont la mère vient de mourir. Juifs d'origine hongroise ils iront en famille - avec des enfants - visiter les camps d'Auschwitz-Birkenau. Serge l'aîné a un comportement insupportable. La soeur râle bien aussi... Les relations familiales ne sont pas simples - les divorces, les maladies, les vieilles disputes, les nièces, les neveux qui refusent un stage trouvé par le tonton... On parle beaucoup d'argent. C'est la première fois que je lis Yasmina Reza mais elle est très bonne dans le langage parlé plein d'humour. Elle arrive à rendre compte du théâtre de la vie et de sa complexité d'une manière remarquable..
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Vendredi 1er octobre - Commençons le mois par cette carte postale trouvée sur Internet. On y voit le "Pavillon de Bécon" comme disait toujours mon père en parlant de ce pavillon où il a passé son enfance et sa jeunesse studieuse. Il est au centre de cette carte avec son toit si caractéristique - pavillons jumeaux des années 30- c'est celui de droite, celui de gauche faisait le coin avec la rue Watteau. Il se trouvait au 19 rue de Cronstadt qui longeait la voie ferrée partant de la gare Saint-Lazare jusqu'au Havre. Je me souviens de ce pavillon auquel j'étais tout aussi attaché que mon père...