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Affichage des articles du janvier, 2022
Lundi 31 janvier - Leïla Slimani avec "Le parfum des fleurs la nuit" a écrit un très beau livre profond, d'une écriture fluide. Elle raconte sa nuit passée volontairement enfermée à la "Punta della Dogana", le musée de François Pinault magnifiquement placé à Venise. Les collections d'art ne la touchent guère alors elle parle de choses et autres mais surtout d'elle - son Maroc natal bien sûr (les arbres qui fleurissent la nuit dont les fleurs se referment le jour, la condition de la femme) son père, de la liberté qu'elle peut avoir à Paris ( boire et fumer à la terrasse d'un café) alors qu'à Rabat ce n'est pas possible... De la culture arabe, de la religion, etc... Livre personnel, plein de sensibilité, de finesse et d'intelligence.
Dimanche 30 janvier - Le sel de la vie - Aller tôt le dimanche matin au marché d'Aligre par les petites rues calmes et ensoleillées du XIe, content d'entendre le chant des oiseaux après des journées tristes et sombres, saluer à la mode "Covid" le vieux tunisien que l'on connaît depuis si longtemps, acheter pour la première fois de la saison, qui commence, des Maltaises de Tunisie, faire le tour de "La petite Affaire" de Luis pour trouver du riz Tourgoule, pouvoir circuler calmement avant la cohue, manger une petite banane bien verte que l'on vient d'acheter au "roi de la banane" en rentrant déballer tous les fruits achetés,...
Samedi 29 janvier - Je viens de finir la lecture du "Sel de la Vie" de Françoise Héritier. Grande intellectuelle, elle fut professeur au Collège de France, qui a su être heureuse avec les petites choses qui font le sel de la vie de chacun. Je ne le fais pas souvent mais, là, je reproduis son dernier paragraphe - une belle ode à la vie...: "Le monde existe à travers nos sens avant d’exister de façon ordonnée dans notre pensée et il nous faut tout faire pour conserver au fil de l’existence cette faculté créatrice de sens : voir, écouter, observer, entendre, toucher, caresser, sentir, humer, goûter, avoir du goût pour tout, pour les autres, pour la vie."
Vendredi 28 janvier - Hier c'était la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste - correspondant à la découverte d'Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945. J'ai regardé sur arte.tv le documentaire saisissant de Virginie Linhart " Les marches de la mort - Printemps 1944 - Printemps 1945" - épisode mal connu de l'horreur des camps de concentration. Les nazis ont procédé à l'évacuation des camps de l'Est vers l'Allemagne au fur et à mesure de l'avancée des troupes soviétiques dans la plus grande précipitation - à pied ou en wagons de marchandises ouverts. Beaucoup de déportés seront morts dans des conditions épouvantables. [lien ci-dessous ] https://www.arte.tv/fr/videos/095173-000-A/les-marches-de-la-mort/
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Jeudi 27 janvier - Journée de grèves et manifestations lancée par l'intersyndicale habituelle - CGT, FO, FSU, Solidaires, lycéens et étudiants - en l'absence de la CFDT qui ne croît pas, à juste titre, à ce genre d'action. Belle manifestation joyeuse et fournie partant de la Bastille avec les "ballons" des syndicats, de la musique, des slogans. Ce n'est pas le "grand soir" mais cela remonte le moral de se retrouver ensemble pour exprimer son mécontentement. Et puis cela faisait bien longtemps qu'une manifestation bon enfant a pu se dérouler sans violences... Paris n'est jamais aussi belle que lors de ces journées. C'est le Paris que j'aime.
Mercredi 26 janvier - Le dernier film d' Edouard Baer "Adieu Paris" nous montre quelques vieux amis (Pierre Arditi, Jackie Berroyer, Bernard Le Coq, Bernard Murat, Daniel Prévost) se réunissant pour un déjeuner annuel dans un restaurant (La Closerie des Lilas). Sont-ils heureux de se retrouver ? Ce n'est pas sûr, l'un d'enttre eux - Gérard Depardieu - hésite, hésite pour ne pas y aller... Mauvais jeux de mots, humour à la française, du cabotinage pas toujours drôle. Ce sont vraiment des gloires passées... prenant tous leurs pilules, médicaments divers au début du repas dans une belle unanimité. Ce sera la seule ! Ce sera sans doute la dernière fois qu'ils se réuniront ainsi. Edouard Baer regrette la fin de la convivialité des bistrots parisiens à laquelle il est très attaché. Arditi "en fait des tonnes"... Pour ma part c'est Daniel Prévost qui tire son épingle du jeu. Cela sent le film écrit rapidement...
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Mardi 25 janvier - Déjeuner avec André et Candido au "Bouillon Julien" choisi par Candido pour son cadre magnifiquement conservé dans ce quartier si populaire du Faubourg Saint-Denis. Nous sommes amis depuis nos études de PC2ème année à la Faculté des Sciences de Paris. Eté 1969 visite de Prague et grand tour de la Pologne en voiture. Les vendanges avec Candido. La Hongrie avec André. De vieux amis avec lesquels on se retrouve comme si c'était hier ! Arrivé à 12h30 nous sommes sortis vers 15h ! On a parlé, parlé, parlé...
Lundi 24 janvier - Encore un bon tarot "à la maison" à quatre cette fois. Le vrai comme on dit... Et bien je n'ai pas eu plus de jeu qu'à l'habitude, je me retrouve bon dernier...
Dimanche 23 janvier - Comme un dimanche. Des fois je n'ai rien à "raconter", rien sortant de l'ordinaire. Peut-être redire que le temps passe vite. Encore une semaine...
Samedi 22 janvier - Je parlais, hier, de l'admiration que j'ai pour le peuple chinois - en particulier les villageois - luttant contre un pouvoir communiste corrompu. Et bien j'ai la même admiration pour ces "Gilets Jaunes" qui samedi après samedi manifestent contre le président Macron - ne valant guère mieux... Je les vois souvent traversant tout Paris encadrés par des CRS casqués, armés, protégés, équipés de radios... La garde prétorienne d'un président pas très courageux. Aujourd'hui ils sont partis de la Bastille puis le Faubourg Saint-Antoine pour arriver Place d'Italie. En tête j'ai reconnu Jérôme Fernandez qui a perdu en oeil atteint par une balle de LBD. J'admire le courage de ces gens qui sont l'honneur du Peuple Français.
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Vendredi 21 janvier - Très beau documentaire "Guanzhou, une nouvelle ère" de Boris Svartzman. Photographe, sociologue il a suivi pendant 7 ans l'expropriation forcée de 2000 villageois sur l'île fluviale de Guanzhou comme des millions le sont chaque année en Chine. Reste quelques familles qui résistent malgré les pressions, les descentes de police et de "mafieux" comme le raconte un paysan qui fut tabassé. Les protestations restent vaines. Et les tours, les hôtels de luxe, les petits immeubles prétentieux fleurissent. Les derniers réfractaires cultivent de petits lopins de terre pour survivre. Je suis toujours surpris par le courage du peuple chinois face à l'arbitraire d'un Parti Communiste corrompu, autoritaire et sans pitié pour les petits. Les maisons des chinois d'outre-mer ne seront pas détruites - le Parti craint les protestations ? - comme celle que l'on aperçoit ici - ce qui permet de suivre l'évolution des travaux. Documentair
Jeudi 20 janvier - Jean-Michel Aphatie dans "Les Amateurs - Les coulisses d'un quinquennat" dresse un bilan du quinquennat vu des coulisses... et même de l'arrière-cuisine... Visiblement l'auteur n'apprécie guère la façon dont les affaires du pays ont été gérées. Les passages les plus intéressants sont ceux consacrés aux rapports - plus conflictuels que l'on a pu l'imaginer - entre ce jeune président et son premier ministre Edouard Philippe. Ils ne se connaissait pas et, chose incroyable, ils n'auront aucun contact en tête à tête, ni déjeuner ou dîner en couple ! Le burn-out de Collomb ministre de l'intérieur, dépassé, qui démissionnera... L'échec de Buzin... Et tout est à l'avenant. La détestation entre les uns et les autres, la suffisance de Hulot...et l'ENA, l'ENA toujours et encore.
Mercredi 19 janvier - Enfin, enfin... J'apprends par Le Monde que Anne Hidalgo signe la fin des "permis de végétaliser" à Paris... Il aura fallu sept ans pour que le bon sens finisse par triompher et que la Mairie reconnaisse son échec... Maintenant il va falloir remettre en état tous les pieds d'arbre transformés en dépôt d'ordures... Son premier adjoint, un apparatchik sans conviction ni idée, annonce même le grand retour des grilles en fonte ajourées chères au baron Haussmann !
Mardi 18 janvier - Le sel de la vie – Le sel n'est pas que ce condiment donnant du goût aux aliments c'est aussi – sens figuré – ce qui donne du sens à nos vies... Françoise Héritier dans "Le sel de la vie"  a dressé une longue liste de tout ce qui permet de dire que sa vie vaut d'être vécue... 90 pages commençant par ce qui vient simplement la promenade le nez en l'air, les excursions, les voyages, le jardinage p.14 puis les coups de fil à bâtons rompus, les lettres manuscrites, les repas de famille (certains) ou entre amis, les bières au comptoir p.15 Liste qui deviendra de plus en plus pointue en suivant la méthode des surréalistes : associations d'idées... croquer des radis, faire des compotes de pomme et des tartes à la pâte brisée, p. 41. Livre trouvé je ne sais où que je vais garder et je vais tenter de dresser, de temps à autre, moi aussi mon propre "sel de la vie". Chacun peut en faire autant.
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Lundi 17 janvier - arte.tv propose "Senses" de Ryūsuke Hamaguchi. - série-cinéma de près de cinq heures en cinq parties – les cinq sens – qui dresse un portrait de la société japonaise en suivant quatre jeunes femmes, amies récentes ou plus anciennes, autour de la trentaine. Disons le tout de suite c'est un chef d’œuvre de sensibilité, de mélancolie. Les quatre actrices sont formidables - primées au Festival de Locarno. Elles m'ont vraiment scotché. On vit leur quotidien, pas toujours très facile dans une société restée très traditionaliste et patriarcale. Etre femme divorcée, infirmière, comme Akari - Sachie Tanaka – n'est pas facile malgré une très forte personnalité. Quand à Jun - Rira Kawamura – enceinte,le tribunal ne lui accordant pas son divorce elle préfère se réfugier dans un lieu inconnu, loin de Kobé où elles vivent. La troisième Fumi - Maiko Mihara - se sent aussi mal en couple, elle demande à son mari le divorce... alors que la quatrième Sakurako -
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Dimanche 16 janvier - De ma fenêtre - Référence évidente au récit de Xavier de Maistre "Voyage autour de ma chambre" qui veut nous montrer que l'on peut voyager même enfermé comme lui, lorsque militaire,il fut mis aux arrêts. Texte plein d'ironie pour nous apprendre à regarder notre décor quotidien – seul sans la jalousie des hommes. Faire marcher notre imagination. On a beaucoup reparlé de ce livre au moment du confinement du au Covid-19 Je le fais souvent de mon balcon. J'y fais des photos comme celle prise ce dimanche soir. Je ne l'avais jamais fait. Et je fus frappé par l'aspect lugubre de cette rue déserte mal éclairée le soir. On aperçoit même un slogan des "colleuses" luttant contre les féminicides "Elle le quitte, il l'a tue". J'ai l'impression que l'on sent l'humidité hivernale...
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Samedi 15 janvier - Je me souviens de la fête foraine de Barbès. Le 1er janvier 1972, après le repas de Nouvel An, chez ma grand-mère de rue Custine, nous en avons fait le tour avec mon père. Au stand de tir, bon tireur, j'ai fait "mouche" comme le montre la photo ci-contre. Un souvenir pour toujours. Par ailleurs combien de fois ai-je pu faire à pied le trajet Barbès-Anvers avant de rejoindre la rue Chappe où j'habitais ? Voilà pourquoi j'ai été si long, hier. Par ailleurs "Neige" est un bon film de la fin de la Nouvelle vague en immersion dans ce quartier de Barbès. Juliet Berto fut découverte par Godard avant de devenir son actrice fétiche.
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Vendredi 14 janvier - Neige (1981) de Juliet Berto , version restaurée, m'a replongé dans ce quartier entre Barbès et Anvers des années 80 où j'ai vécu deux ans. Le personnage central est Anita barmaid dans un grand café – merveilleuse Juliet Berto. Le quartier se retrouve autour du zinc. Elle s'inquiète pour un petit dealer antillais. Dans ce quartier populaire tout le monde se connaît. Prostitués, travelos, le Pasteur antillais d'un Temple, le projectionniste du cinéma (Raymond Bussières). Cinémas, cabarets, on aperçoit le "Moulin Rouge". Et puis surtout il y a la fête foraine de Barbès sur le terre-plein - je l'ai fréquenté, par exemple le 1er janvier 1972 avec mon père... Baraque à strip-tease où se faufile le petit dealer pour être à l'abri des regards de deux flics de la brigade des stups, auto-tamponneuses, stands de tir, baraque de catch où un compère se portait volontaire pour se frotter au catcheur maison, etc... Une caméra qui suit les acte
Jeudi 13 janvier - Trouvé à la bibliothèque un livre intitulé "Nice-Ville" de Patrick Besson. Ecrivain prolixe que je ne connaissais pas. Là il s'agit de souvenirs sur Nice accumulés au long des années et de nombreux séjours dans cette ville qu'il aime. Ville de ses amitiés, de ses amours, de ses lectures comme il est dit en quatrième de couverture. Succession de remarques, d'aphorismes. Souvent très brefs. Le Cours Saleya, les grands hôtels, Estrosi, Rauba Capeu, lea rue de France, Carras, La Buffa, l'ancienne avenue Jean Médecin et l'actuelle avec le Tram, etc... Et comme j'ai dit à Jing lors de notre dernier séjour à Nice : "on ne vient pas assez souvent à Nice ! " Moi aussi j'y ai plein de souvenirs.
Mercredi 12 janvier - Achat d'un graveur externe de CD. J'arrive à graver mon 90ème CD de chansons françaises en attente depuis longtemps. CD consacré à Paris. 25 chansons sur Paris – de Philippe Katerine à Joe Dassin en passant par Serge Reggiani, Zaza Fournier, et même la japonaise – au phrasé si charmant – Miharu Koschi avec son "Voyage à Paris". Avec une belle interprétation de "Paris ma Rose", un petit chef d'oeuvre de Serge Reggiani, par Marc Ogeret: Où est passé Paris que j'aime Paris que j'aime et qui n'est plus. .... ... C'est sûr que le Paris populaire n'est plus....
Mardi 11 janvier - Ci-dessous le lien de la bande-annonce du film de Boris Svartzman "Guanzhou, une nouvelle ère". Il montre la vérité de la Chine, et non une Chine rêvée... Une Chine soumise à une spéculation foncière qui fait fi des habitants, de l'environnement... Il restera confidentiel même dans nos pays donneurs de leçons - ne parlons pas de la Chine. C'est une belle critique dans "Le Monde" qui me l'a fait connaître et j'espère pouvoir le voir - sa sortie,même à Paris est confidentielle. J'invite mes lecteurs à regarder cette bande-annonce très bien faite. https://vimeo.com/272387734
Lundi 10 janvier - Sympathique après-midi de tarot "à la maison" - à cinq, même si je préfère à quatre "le vrai tarot" comme on dit toujours... Notre Club étant fermé, crise sanitaire oblige, on se débrouille avec Jean, Madeleine, l'ami Didier et un charmant voisin André. Petite pause à quatre heures pour manger une galette de chez Magali, que l'on a trouvé très bonne, avec un verre de jus de pomme. Tout le monde était content.
Dimanche 9 janvier - Un peu de politique – très peu car on a eu une pré-campagne avant les fêtes de fin d'année médiocre mais là depuis le début de l 'année on est en pleine nullité. A tel point que l'on finit par se demander si l'élection présidentielle aura lieu...Des candidats sans conviction... Un niveau jamais atteint. Rappelons que la France n'étant pas , comme je le dis souvent, une véritable démocratie le Président élu décide de tout et de rien... Le Président actuel incompétent, méprisant le Peuple, a créé un climat de violence, dans notre pays, inimaginable. On est face à un champ de ruines.... Et il est en bonne voie de se faire réélire pour cinq ans.... Je suis plus qu'inquiet.
Samedi 8 janvier - Chronique du Covid-19 - C'est reparti de plus belle avec le nouveau variant "Omicron", très contagieux paraît-il ! Suppression de TGV faute de réservations, de même pour les Intercités faute de conducteurs. Des queues impressionnantes pour se faire tester. PCR, autotests. Un 1er ministre content de prendre la tête du nombre de tests en Europe ! Grande discussion sur les masques FFP2. Sont-ils meilleurs que les masques chirurgicaux ? Tout le monde donne son avis... C'est la grande pagaille comme on aime ! [Je pourrais en faire des pages mais la règle c'est de faire court ]
Vendredi 7 janvier - Le dernier film de Arnaud Desplechin "Tromperie" - adaptation de "Deception" de Philip Roth (1994) m'a plutôt ennuyé... Je reprends le synopsis qui se trouve sur Internet en le complétant avec les noms des acteurs. "Londres - 1987. Philip – Denis Podalydès - est un écrivain américain célèbre exilé à Londres. Sa maîtresse – Léa Seydoux - vient régulièrement le retrouver dans son bureau, qui est le refuge des deux amants. Ils y font l’amour, se disputent, se retrouvent et parlent des heures durant des obsessions de Roth – qui a participé au scénario - des femmes qui jalonnent sa vie, de sexe, d’antisémitisme, de littérature, et de fidélité." Malgré les deux acteurs le long dialogue entre cet écrivain et sa maîtresse découpé en chapitre comme un livre manque diablement d'action... Ce n'est pas du cinéma...
Jeudi 6 janvier - Leïla Slimani dans "Le pays des autres" se lance dans une saga familiale – il y aura trois tomes. Une jeune alsacienne Mathilde tombera amoureuse d'un soldat marocain Amine combattant de l'armée française en Alsace en 1944. La guerre finie elle le suivra au Maroc où ils s'installèrent dans un vaste domaine qu'il faut valoriser. Amine s'y investira totalement délaissant Mathilde. S'ensuit un beau tableau du Maroc des années 50 où la vie de Mathilde, jeune femme européenne est loin d'être facile, comme toutes les femmes... La jeune soeur d'Amine sera ainsi mariée de force par Amine. Leîla Slimani nous montre un pays rétrograde à tous égards. C'est encore un protectorat français créant une hostilité supplémentaire vis à vis des européens... D'ailleurs un des frères d'Amine, en 1955, participe à la lutte pour l'indépendance - qui n'aboutira qu'en 1956 ce sera sans doute pour le tome 2.
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Mercredi 5 janvier - Dans une interview au Parisien d'aujourd'hui le Président-candidat déclare : "Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder . Donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout, c'est ça la stratégie." Toujours la violence. Incapable de faire preuve d'autorité. Encore la violence qui aura marqué tout son mandat. Apparemment il ne sait qu'utiliser la violence - marque des faibles. A-t-il élu pour cela ? Matraquer les français. User de LBD mutilant des innocents. Et il continue. Et bien j'espère que le peuple le remerciera et que l'on ne verra plus jamais de scènes - comme sur cette photo. Cinq ans ça suffit !
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Mardi 4 janvier - Exceptionnelle exposition au Musée Cernuschi des chefs-d'oeuvre de la collection Chih Lo Lou conservées à Hongkong intitulée "Peindre hors du monde - moines et lettrés des dynasties Ming et Qing". Des oeuvres du XIVe au XVIIIe sur rouleau, sur feuilles d'album ou sur éventail très fragiles, mais en bon état de conservation, quittant rarement Hongkong Hymne à la nature - les pins tourmentés, les bambous, des rochers formant fenêtre. Hymne à la solitude, à la méditation - un homme seul dans l'immensité du paysage - des montagnes entre ciel (haut du rouleau) et terre (bas du rouleau). Des montagnes, au bord de l'eau - source de vie - tumultueuse. Selon les saisons - printemps, hiver - les pêchers seront en fleur, la neige tombera. Des oeuvres à regarder de près, comme les lettrés chinois le voulaient, pour voir les détails - parfois estompés avec le temps. Et puis un poème calligraphié accompagne ces oeuvres. La calligraphie étant en Chine un
Lundi 3 janvier - Covid 19 - On pensait être tranquille et bien non...ça continue. L'an III commence. Ce matin on apprend que le Club MGEN des retraités de Paris est fermé jusqu'au 31 janvier....
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Dimanche 2 janvier - Hier visite de l'exposition "Le Paris de Dufy" au petit musée de Montmartre dans un cadre unique. Je connaissais le peintre grand coloriste, ses sujets mondains (les courses, les cérémonies, etc )ou populaires (bal du 14 juillet, les bords de Marne,etc) mais j'ignorais l'étendue de son talent qui lui a permis d'aborder entre autres la mode, la création de tissus, la tapisserie, le dessin, la décoration d'appartement. Cinquante ans d'activité (de 1901 à 1950). Au cœur de la peinture contemporaine de l'époque comme cette œuvre de jeunesse (1901) "30 ans ou La vie en Rose".Inspirée par Matisse, confondant. D'ailleurs l'expo ouvre sur « Le Moulin de la Galette (1939) hommage à Renoir. Pour montrer son talent et son éclectisme, j'ai choisi ce dessin "Robe de la Maison Poiret" (1920) . Une composition qui me plaît traduisant à merveille l'insouciance des années 20. La robe Charleston, les coiffure
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Samedi 1 janvier - Ça y est on est en 2022 ! 2022 ! Je me souviens de mes parents, tous les deux, très étonnés quand l'an 2000 sonna. Surpris du temps qui passe... Et l'Euro qui a déjà vingt ans... Alors "Bonne et heureuse année" à tous mes lecteurs imaginaires ou réels. Et comme me l'écrit une ancienne collègue souhaitons nous "une nouvelle année que l'on espère sans Omicron et sans O'Macron..."