Dimanche 20 février - Très heureux d'avoir eu, enfin, des places à un spectacle de Bartabas au Théâtre équestre Zingaro du Fort d'Aubervilliers. "Cabaret de l'Exil" célèbre la culture yiddish – Bartabas a même trouvé un comédien, Rafaël Goldwasser intervenant en cette langue morte... Dès l'entrée dans le théâtre un troupeau d'oies immobiles nous accueille au bruit du marteau d'un forgeron sur l'enclume. Tous les spectateurs sont saisis. Scène qui m'a fait penser à la puszta hongroise - souvenir d'août 1974! On sent que la magie va opérer. La scène finale avec ce chariot montrant un village emballé – pour l'amener avec soi?- auquel on mettra le feu rappelle le destin des juifs d'Europe de l'Est. On est au cœur du drame de ces populations qui vivront dans la nostalgie du pays jamais oublié. Nostalgie ne veut pas dire tristesse, loin de là... Des cavalcades incessantes, avec trois jeunes voltigeurs prodigieux sur des chevaux d'une beauté incroyable. Des étoiles de David. Des colombes. Des corbeaux. La vie. L'amour. La mort. Un corbillard. Mais aussi un couple de mariés s'envolant comme dans un tableau de Chagall. - toujours sur des chevaux beaux, beaux. - au son de la musique Klezmer de l'ensemble "Le Petit Mish-Mash". Quoi de mieux pour voyager que cette musique émouvante, joyeuse, nostalgique. ..
La troupe, avec au centre Bartabas, crâne rasé, saluant le public.
La troupe, avec au centre Bartabas, crâne rasé, saluant le public.
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