Mercredi 2 mars - Réjouissante exposition au Musée Cognacq-Jay "Boilly - Chroniques Parisiennes". Louis Boilly (1761- 1845) tomba amoureux de Paris dès son arrivée dans la capitale. Il privilégia le spectacle de la rue, la joie de vivre des cafés, des théâtres, des grands boulevards. Scène de Carnaval, scène de représentation de Guignol, scène à l'entrée du Théâtre de l'Ambigu-Comique où la foule se presse pour une représentation gratuite. Scène d'intérieur aussi - un souper, une représentation de marionnettes pour les enfants d'une famille bourgeoise. Il s'est souvent mis en scène parmi la foule des badauds, des spectateurs en particulier pour "L'arrivée d'une diligence dans la cour des Messageries (1803)" - où il s'agit de l'accueil de sa famille. Très belle composition. Un mur entier est occupé par les portraits présentés dans un cadre toujours identique qu'il a pu faire (1000 sont connus paraît-il !). En face les lithographies - il en fut un précurseur - de la série des "Grimaces " - un dentiste arrachant une dent à un patient a attiré mon attention ainsi que celle - ci-contre- où il se représente rieur pointant du doigt son père et ce n'est pas la seule... D'ailleurs l'exposition s'ouvre sur deux "huiles" de même format l'une avec lui "Jean qui rit" et l'autre "Jean qui pleure" pour son père... Il ne manquait pas d'humour pour se moquer de lui-même...
Un grand artiste qui gagne à être connu...
Un grand artiste qui gagne à être connu...
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