Mercredi 12 octobre - Je viens de finir la longue biographie de l'Impératrice Eugénie de Raphaël Dargent – sous titrée L'obsession de l'honneur. Une vie incroyable – exceptionnelle. Difficile d'en parler en quelques mots. Née en 1826 en Espagne d'un père ayant participé à l'épopée Napoléonienne, elle décédera à l'âge de 94 ans en 1920 dans son pays natal avant que sa dépouille regagne la crypte Impériale de Farnborough où se trouve son mari Napoléon III et son fils adoré Louis Napoléon.
Eugénie de Montijo par son mariage avec l'Empereur fut Impératrice des Français pendant 17 ans jusqu'au désastre de Sedan (1970). Elle y joua un rôle de premier plan. Admirée avant d'être calomniée lors de la chute du Second Empire.
Après les année fastes - comme on le voit dans ce tableau de Wintherhalter de 1855 entourée de ces dames de compagnie. La Cour était à la hauteur. Ce sera un long exil anglais où elle perdra son mari (9 janvier 1873), son fils tué par les Zoulous en 1879, puis sa sœur à laquelle elle était très attachée et enfin sa mère. Son dernier acte public sera d'aider la France à récupérer l'Alsace-Lorraine en 1918 en fournissant une lettre du roi de Prusse Guillaume 1er du 26 octobre 1870 à Clemenceau.
Une belle traversée du XIXe siècle où les nombreuses lettres et documents retracent la vie de ses familles royales, régnantes ou pas, qui intriguaient pour construire l'Europe – l'exemple le plus connu étant celui de l'Italie. Sinon il reste beaucoup de souvenirs de ce Second Empire et de la famille impériale – la statue de Carpeaux "Le Prince Impérial et son chien Néro"conservée au Musée d'Orsay en est un des plus émouvants. Le berceau de Louis, don de l'Impératrice, est au Musée Carnavalet. Les bijoux au Louvre.... Un destin hors du commun.
Après les année fastes - comme on le voit dans ce tableau de Wintherhalter de 1855 entourée de ces dames de compagnie. La Cour était à la hauteur. Ce sera un long exil anglais où elle perdra son mari (9 janvier 1873), son fils tué par les Zoulous en 1879, puis sa sœur à laquelle elle était très attachée et enfin sa mère. Son dernier acte public sera d'aider la France à récupérer l'Alsace-Lorraine en 1918 en fournissant une lettre du roi de Prusse Guillaume 1er du 26 octobre 1870 à Clemenceau.
Une belle traversée du XIXe siècle où les nombreuses lettres et documents retracent la vie de ses familles royales, régnantes ou pas, qui intriguaient pour construire l'Europe – l'exemple le plus connu étant celui de l'Italie. Sinon il reste beaucoup de souvenirs de ce Second Empire et de la famille impériale – la statue de Carpeaux "Le Prince Impérial et son chien Néro"conservée au Musée d'Orsay en est un des plus émouvants. Le berceau de Louis, don de l'Impératrice, est au Musée Carnavalet. Les bijoux au Louvre.... Un destin hors du commun.
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