Mardi 24 janvier - J'ai envie de parler des hommes qui ont façonné Firenze – tant ils sont partout présents. En premier évidemment Filippo Brunelleschi (1377-1446) - architecte, sculpteur, peintre, et orfèvre – qui réalisa le dôme et la lanterne de la Cathédrale Santa Maria del Fiore (le Duomo 1420-1436) – prouesse technique, symbole de la ville. Mais aussi, entre autres, San Lorenzo (1419) - où nous passions tous les jours- la basilique Santo Spiroto (1434) mais encore la chapelle des Pazzi de Santa Croce – avec toujours une coupole aérienne (cf photo) dont je suis admiratif. Et puis Dante qui a contribué à la naissance de la langue italienne en choisissant le dialecte toscan plutôt que le latin pour écrire
son chef-d'œuvre. "La divine comédie" – il est partout: imposante sculpture devant Santa Croce, dans le Duomo (avec le tableau ci-contre où l'on distingue ce même Duomo), son masque mortuaire se trouvant au musée de Bargello, aux Offices, etc... Giotto - encore des fresques... Donatello - le sculpteur maître du bronze doré... Botticelli, évidement avec "La nascitata di Venere"... Lorenzo Ghiberti qui passa des années pour réaliser les portes du Baptistère - que nous avons très longuement contemplé il y a onze ans... Benvenuto Cellini orfèvre, sculpteur, fondeur, médailleur, dessinateur et écrivain né et mort à Florence dont on a admiré un bijou au musée Bargello et une sculpture monumentale en bronze
"Persée tenant la tête de Méduse" en la Loggia dei Lanzi... Sans oublier les premières oeuvres de jeunesse de Michel-Ange présentées au Musée Bargello... et enfin n'oublions pas la Sciences, à laquelle les Florentins étaient attachés avec Galilée - un cénotaphe imposant en la Basilique de San Marco et un musée dédié... etc...
Pour finir quelques mots sur Fra Angelico, ce moine qui passa son temps dans la réalisation de fresques, essentiellement sur la vie de Jésus et son martyr bien sûr, dans les cellules des moines du couvent de San Marco. Un ensemble unique de 44 cellules très bien conservées. Un coloriste dont je me souviens avoir vu ses œuvres dans quelques livres scolaires (livre de Français? au lycée sans doute ). Ci-contre une des fresques au sujet peu fréquent. Laissons Jean le présenter :" Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Écriture fût accomplie: J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit."

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog