Jeudi 5 janvier - J'ai pris plaisir à lire le petit pamphlet (75 pages) de Régis Debray "Contre Venise". J'aime ce vieux grognard, érudit, drôle parfois, sans illusion [il connaît la vie.]. Il vise souvent juste en décriant Venise et louant Naples. Il écrit p.18 "En un mot comme en cent, je « suis » Naples et non Venise." P.20 "Venise n'est pas une ville mais la représentation d'une ville." Mais toujours dans la dialectique il écrit aussi p.15 "Il m'est moi-même arrivé d'être saisi sur place d'une sorte d'ambivalence, ne sachant comment extraire la pépite de la gangue. J'ai rêvé quelquefois non de la mort à Venise mais d'une Venise bien morte". Ce qui est sûr c'est qu'il règle son compte au tourisme de masse et qu'il m'a donné envie de revoir encore une fois Naples....

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