Dimanche 25 juin - Trop chaud (34°C) pour sortir, arte.tv me sauve avec "Deux ou trois choses que je sais d'elle" (1967) de Jean-Luc Godard . Très beau portrait des années 60 – appelées, peut-être bien à tort, les Trente Glorieuses. Juliette (la jolie Marina Vlady) mariée, deux enfants vit dans un grand ensemble de la banlieue parisienne tout juste fini. Construction à tout va sous la direction du Préfet Paul Delouvrier. Des chantiers partout filmés parfois sans prise de son. Construction du périphérique. Avec deux arrière-plans la guerre du Vietnam contre laquelle Godard s'est tant battu et la prostitution occasionnelle des jeunes femmes. Société de consommation effrénée qui a abouti à Mai 68. Godard est un visionnaire. Le dernier plan – ci-contre – résume l'époque...

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Image
Mardi 11 février - Une ancienne collègue a eu la bonne idée de nous demander de se joindre à elle pour assister à l'enregistrement public de "Portrait de famille" de Philippe Cassard au studio 104 de la Maison de la radio – émission qui sera diffusée sur France Musique en mai.Philippe Cassard fête ses 10 ans d'émission en invitant des amis - du beau monde -qui vont se succéder après une présentation amicale. Et chacun après donnera une anecdote sur la façon dont il est arrivé ou un souvenir. Je donne la liste des intervenants ; Natalie Dessay, soprano -Karine Deshayes, mezzo-soprano -Anne Gastinel, violoncelle -François Berléand, comédien ( que l'on voit ici lire des poèmes)- Pierre Génisson, clarinette -Shicong Li, violoncelle -Quatuor Hermès -Les pianistes Michel Beroff,Cédric Pescia,Gabriel Durliat,Sacha Morin,Ilan Zajtmann et Philippe Cassard. Une soirée sympathique comme je les aime...Ci-dessous le lien renvoyant au programme de l'émission . https://www...
Lire la suite
Mardi 2 mai - Les violences policières tout le monde en parle – sauf le principal responsable le narcissique pervers Macron – au lendemain d'un 1er mai où encore une fois la police parisienne s'est distinguée par sa brutalité – comme on peut le voir sur les vidéos et les reportages. Et encore une fois la France est montrée du doigt. Ce n'est, hélas, pas la première fois. Lu ce jour sur Le Figaro.fr: "Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les États membres des Nations unies. …  Les violences policières lors d'opérations de maintien de l'ordre ont également été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark par exemple. Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, le Luxembourg a demandé que la France «repense sa politique en matière de...
Lire la suite
Image
Dimanche 28 janvier - Hier 27 janvier c'était la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Date marquant l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945. Le monde découvrait l'horreur absolue. Et l'inimaginable. J'en ai souvent parlé. Le Mémorial de l'Holocauste de Malines présente un très bel ensemble de dessins de David Olère – juif polonais, naturalisé français en 1937 comme tant de juifs réfugiés. Il fut déporté à Auschwitz en 1943 jusqu'au 6 mai 1945. Il a survécut. Il n'aura de cesse de témoigner par ses dessins – uniques. Scènes de sélection, de gazage, de violences de la part des gardiens. Il travaillait dans une équipe de "Sonderkommando" chargée de traiter les cadavres gazés. Grâce à ses dessins il parvint à échapper aux SS lors de la panique de l'évacuation par les nazis avant l'arrivée des soviétiques.
Lire la suite