Dimanche 16 juillet - Encore un pèlerinage à Pantin... De la Mairie au lycée par l'avenue Édouard-Vaillant. Le pont du chemin de fer laissant la gare et son esplanade sur le côté droit. Puis passage devant la salle Jacques Brel. Toujours là entourée d'un square. Je me souviens avoir vu dans cette salle Serge Reggiani avec un public populaire – sans doute beaucoup d'italiens à l'époque. Habillé de noir, dans le faisceau lumineux il a commencé son récital par"L'Italien"...."C'est moi, c'est l'Italien" ... Un souvenir inoubliable. Puis les Quatre-Chemins approchant la saleté incroyable augmente. On sent la misère. Beaucoup d'hommes dehors en ce dimanche. Je me souviens des Quatre-Chemins et des Galeries Tomy où l'on allait se promener le dimanche. J'arrive au lycée Marcelin Berthelot. Que de souvenirs. Rien de changé ! Monsieur Macron allez faire un tour aux Quatre-Chemins. De l'autre côté de la Nationale 2 c'est Aubervilliers. Et peut être, mais j'en doute, que la chanson de Léo Ferré (1949) Monsieur Tout blanc – chanson pour dénoncer le silence du Pape Pie XII pendant la guerre. - résonnera à vos oreilles... Monsieur Macron je me permets de vous donner le début... Que je connais par coeur...
Monsieur Tout-Blanc
Vous enseignez la charité
Bien ordonnée
Dans vos châteaux en Italie
Monsieur Tout-Blanc
La charité
C'est très gentil
Mais qu'est-ce que c'est ?
Expliquez-moi
Pendant c' temps-là moi j' vis à Aubervilliers
C'est un p'tit coin perdu au bout d' la misère
Où l'on a pas tell'ment d' questions à s' poser
Pour briffer faut bosser mon p'tit père
Monsieur Tout-Blanc
Vous enseignez la charité
Bien ordonnée
Dans vos châteaux en Italie
Monsieur Tout-Blanc
La charité
C'est très gentil
Mais qu'est-ce que c'est ?
Expliquez-moi
Pendant c' temps-là moi j' vis à Aubervilliers
C'est un p'tit coin perdu au bout d' la misère
Où l'on a pas tell'ment d' questions à s' poser
Pour briffer faut bosser mon p'tit père
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