Vendredi 25 août - J'ai lu avec plaisir "Le dernier jour d'un condamné"de Victor Hugo. Une centaine de pages pour dénoncer la peine de mort. Écrit en 1828,il faudra attendre bien longtemps pour qu'elle soit supprimée en France. Dans sa préface Robert Badinter, le père de la loi abolissant la peine de mort en octobre 1981, donne quelques éclairages expliquant l'horreur de Victor Hugo pour cette barbarie. L'auteur, enfant, avait vu des condamnés à mort en route pour le garrot. Et le cri épouvantable d'une suppliciée marquée au fer rouge sur la Place du Palais de Justice. Il avait seize ans... Suit un joli petit texte "Claude Gueux" – très engagé comme on dit aujourd'hui.... La citation (p.182 du Livre de Poche Classique ) résume et donne l'état d'esprit de ce court texte : "Voyez Claude Gueux. Cerveau bien fait, cœur bien fait, sans nul doute. Mais le sort le met dans une société si mal faite, qu'il finit par voler ; la société le met dans une prison si mal faite, qu'il finit par tuer. Qui est réellement coupable ? Est‑ce lui ? Est‑ce nous ?"

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