Jeudi 31 août - "Une brève libération" de Félicité Herzog est une saga de deux familles pendant l'occupation allemande jusqu'à la Libération puis l'après-guerre. Une famille aristocratique vivant dans un bel Hôtel particulier au 36 Cours Albert-Ier dont la fille Marie-Pierre 15 ans en 1940 cherche à s'émanciper de ce milieu traditionaliste, collaborationniste s’accommodant fort bien de l'occupation. Un père autoritaire, antisémite virulent. L'autre famille est celle de Gaston Nora, grand médecin à l'hôpital Rothschild – juif, patriote, héros de la Grande Guerre. Il sent très vite le danger, il mettra sa famille à l'abri en zone libre. Le fils aîné Simon se heurtera à son père qu'il ne suivra pas – il entrera dans la Résistance pour finir sur le plateau du Vercors avec Jean Prévost. Il sera l'un des rares rescapés. A la Libération ces deux jeunes, héritiers de grandes familles, tomberont amoureux. Se fianceront. Et malgré l'opposition des deux familles finiront par se marier à la Mairie de Méaudre – petit village où la famille Nora s'était réfugié pendant la guerre. Le nouveau monde espéré par la jeunesse à la Libération triomphera. Récit bien enlevé, plaisant où l'on s'amuse à retrouver des lieux, des acteurs de l'époque. Époque qu'elle fait revivre d'un façon originale et vivante.
Félicité est l'héritière d'une grande famille – de Brissac, Schneider - son père n'est autre que Maurice Herzog, grand alpiniste et ministre de de Gaulle. Elle avait écrit un livre présentant son père sous un jour assez détestable....

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