Jeudi 23 novembre - Je termine "Les derniers Indiens" de Marie-Hélène Lafon. Un petit bijou comme elle sait le faire. Unique. Jean et Marie, frère et sœur, non mariés, sont les derniers de la famille Santoire. Ils restent là où ils sont nés ! Le père est mort ainsi que le frère aîné Restait la mère, l'âme de cette grande maison dans la vallée de la Santoire, en plein Cantal, qui disparaîtra aussi... Marie y pense toujours. Le décor est planté dès la 1ère page. Je cite :" Les armoires sont pleines. On ne va plus dans les pièces du haut, on dort en bas, on vit en bas ; c'est assez grand, ça suffit pour deux". Page 15 un peu plus loin "Les bancs sont comme avant, ils ont toujours étaient là, dans cette maison. Changer est inutile." 160 pages pour décrire avec justesse la fin de ce monde rural de moyenne montagne. Monde qui disparaît J'ai vécu avec cette fratrie dans cette grande maison. Je les ai entendus, vus vivre. Bravo Marie-Hélène Lafon ! [J'ai évidemment pensé à ma grand-mère maternelle dans son grand pavillon où rien ne devait bouger...]

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