Dimanche 15 septembre - Je viens de terminer "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Très grand livre publié en 1960 alors que l'auteur, révassant sur la plage de Big Sur a déjà les cheveux blanchis, bien après ses exploits comme aviateur durant la seconde guerre. Quelle fierté de porter ce manteau de cuir et la casquette des aviateurs ! Exploits auxquels il a échappé – grave blessure et surtout une typhoide contractée en Afrique lorsqu'il menait des combats aériens en Ethiopie contre les italiens. Mais il a la fierté d'avoir ainsi tenu la promesse faite à sa mère en devenant diplomate français et écrivain renommé.
Il écrit p.453 (Folio) ; "Je n 'ai pas démérité, j'ai tenu ma promesse et je continue. J'ai servi la France de tout mon cœur, puisque c'est tout ce qui reste de ma mère, à part une petite photo d'identité. J'écris des livres, j'ai fait carrière et je m'habille à Londres."
Il terminera ce grand et beau roman en écrivant : "J'ai vécu."
Ce "J'ai vécu" est très beau et me touche.
Il écrit p.453 (Folio) ; "Je n 'ai pas démérité, j'ai tenu ma promesse et je continue. J'ai servi la France de tout mon cœur, puisque c'est tout ce qui reste de ma mère, à part une petite photo d'identité. J'écris des livres, j'ai fait carrière et je m'habille à Londres."
Il terminera ce grand et beau roman en écrivant : "J'ai vécu."
Ce "J'ai vécu" est très beau et me touche.
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