Samedi 18 janvier -Avec "Les Feux sauvages" Jia Zhang-ke montre la modernisation ultrarapide de la Chine de ces 20 dernières années. Il le fait à partir de son œuvre en reprenant des archives personnelles, seule la dernière partie (un peu faible) est récente. Il part de 2001 à Datong avec les mineurs de charbon et leurs femmes qui dansent et chantent. Et sa muse Zhao Tao entre en scène en jeune danseuse.... Dans la deuxième partie en 2006 autour du fleuve Yangzi et le fameux barrage des Trois Gorges on retrouve bien des plans de "Still Life". En particulier la démolition de la ville de Fengjie et sa reconstruction plus haut. Pour finir en 2023 avec l'épidémie de Covid-19 dans un Datong méconnaissable où l'on voit Zhao Tao [plus belle que jamais] dialoguer avec un robot humanoïde. Le lien est l'histoire d'amour entre Zhao Tao et Bin ( Zhubin Li ) qui se déchire , se perd de vue quand Bin décide d'aller dans le sud de la Chine gagner sa vie pour se retrouver vingt ans après. Film sympathique sans plus. Ce n'est pas le grand Jia des des premiers films...

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