Lundi 9 juin - Lundi de Pentecôte. Je viens de terminer "Les lépreuses" de Montherlant (1939) – quatrième roman du cycle des "Jeunes Filles (1936-1939)". Les deux premiers m'avaient emballé. Là je l'ai dévoré. Vaiment de la grande littérature. On suit encore les réflexions de l'écrivain à succès Costals sur les femmes, l'amour, le mariage et même les hommes. Avec l'apparition d'une jeune maîtresse au Maroc qui ne l'ennuie pas, peu bavarde mais ils ont un bon accord physique. - c'est elle qui a la lèpre... Personnage qui n'attire pas la sympathie – il en est heureux... Les femmes c'est pour le désir, la jouissance certainement pas pour le mariage. La question que l'on se pose est de savoir la part de l'auteur qu'il y a dans son héros. Eternelle question. Je pense que c'est un homme de son temps et que la boucherie de la Première Guerre à laquelle il a voulu participer en combattant l'a marqué à jamais. Il fut blessé en 1918 par des éclats d'obus – qui restèrent dans son corps. Un sacré personnage.

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