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Affichage des articles du juin, 2021
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Vendredi 25 juin - Derniers préparatifs avant le départ demain pour Saint-Jean-de-Luz... Enfin. Demain en cours d'après-midi nous serons arrivés à l'Hôtel des Goëlands. Peut-être trouvera-t-on le temps de profiter de ces magnifiques magnolias ? De toute manière nous irons "voir la mer".... Enfin, enfin.
Jeudi 24 juin - De ma fenêtre j'entends les collégiens crier de joie à la sortie du dernier jour de classe. "On est en vacances... On est en vacances." Je ne les verrai plus de mon balcon vers 8h15 quand ils arrivent calmement. Une de mes petites joies matinales. Il faudra attendre maintenant la rentrée de septembre.
Mercredi 23 juin - Bruno Podalydès avec "Les 2 Alfred" a réalisé une belle comédie sur notre monde "moderne"... Encore un film réussi en collaboration avec son frère Denis. Une comédie digne de Jacques Tati dans sa critique de la "modernité". Ubérisation, précarité, numérisation, mensonges et faux-semblant. Dès le premier plan où Denis Podalydès - dont la femme sous-marinière en mission ne le quittera pas s'il arrive à trouver un travail et s'occuper des deux enfants - cherche à trouver une entente impossible avec son banquier Michel Vuillermoz je suis parti à rire... Cela fait du bien. Un rire sain. Finalemnt il sera pris à l'essai dans un boîte d'événementiel "The Box"! Il aura pour supérieur Sandrine Kiberlain rendue complétement hystérique par ce travail "H24" où le personnel se trouve convoqué à 21 heures pour une galette des rois ! Je ne l'ai jamais vu aussi drôle et bonne. Quand au frère, rencontré par hasa
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Mardi 22 juin - Visite de l'expo "Eugène Atget Voir Paris" à la Fondation HCB en partenariat avec le Musée Carnavalet. Eugène Atget a photographié le Vieux-Paris (après les travaux d'Haussmann que l'on ne voit pas) à compter de 1897 jusqu'à sa mort en 1927. Ses séries sur les petits métiers de Paris - colporteurs, cardeurs, rétameurs, bitumeurs, vendeurs de glaces, de fleurs, de paniers d'osier, etc...- sont les plus connus. Sinon il a photographié le Paris-1900 - les rues et les cours des quartiers populaires, les hôtels particuliers, les heurtoirs, les enseignes, la Bièvre traversant le 13e, etc... Ci-contre il s'agit d'une "Vieille Ferme" au 262 rue Saint-Jacques 5e (1903). Le Musée Carnavalet possède un fond de plusieurs milliers de tirages (9164) de ce photographe dont le travail ne fut reconnu qu'après sa mort dans les années 30. C'est Berenice Abbott - photographe américaine - qui par l'intermédiare de Man Ray dont e
Lundi 21 juin - Premier jour de l'été - Une demi-fête de la musique, on ne sait pas trop si on a le droit ou si on n'a pas le droit...Je ne bougerai pas, comme j'ai pu le faire d'autres années. En fait je suis comme les "gosses" j'attends maintenant le départ en vacances à Saint-Jean-de-Luz. J'ai vraiment besoin de me changer les idées et de me baigner...
Samedi 19 juin - Levées des dernières "restrictions"... Le port du masque n'est plus obligatoire dehors ! Et ce soir à 23 heures se sera le dernier couvre-feu... Par contre je me souviens l'année dernière on parlait du "monde d'après" - plus rien ne sera pareil on vivra dans un monde merveilleux. Difficile de voir un changement. C'étaient de belles paroles. Les violences policières frappent les jeunes à une rave-party à Redon de manière scandaleuse. Notre Président se lance dans un populisme pas drôle - il n'a aucun humour. Il fait des selfies avec ses dents de carnassier - je viens de m'en apercevoir... Les italiens ont eu le populiste Beppe Grillo qui était drôle - ils l'ont remercié assez vite. Nous n'avons même pas eu cette chance...
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Vendredi 18 juin - Belle expo "L'Empire des sens de Boucher à Greuze" à Cognacq-Jay petit musée que j'adore. Musée accueillant le legs d'Ernest Cognacq à la Ville de Paris formé d'oeuvres essentiellement du XVIIIe. Des prêts de musées du monde entier montrent la richesse de la production de François Boucher (1703-1770). Toujours dans ce style licencieux et joyeux caractéristique du règne de Louis XV. Bien en Cour il a marqué la peinture et l'art du siècle. Des oeuvres qui devaient suggérer le désir, l'érotisme pour échapper à la censure. Choisir une de ses oeuvres n'est pas facile, peu être "Léda et le cygne "(1742) provenat du musée de Stockholm - moins connu que les Odalisques (une très belle au Louvre). Inspirée du mythe de Jupiter qui prend la forme d'un cygne pour séduire Léda (d'après Homère). Une voyeuse est ajoutée à la scène dont la position magnifie son fessier. Et le bec de l'animal est plus que suggestif...! [
Jeudi 17 juin - Grosse chaleur hier qui finit par un temps lourd que j'ai du mal à supporter. Et cela continue en ce banal jeudi. Marché d'Aligre et l'après-midi tarot au Club Colbert avec Jean où nous retrouvons René et Blanche.
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Mercredi 16 juin - Je me souviens de mon grand-père ecrivant ses commentaires sur les publicités de la Vie Catholique - j'ai réussi à en sauver quelques unes. Pour telle brune qu'il ne trouvait pas spécialemnt belle qui souriait bêtement il se plaignait que sa "jolie blonde" porte "la boîte à excréments" - dans son langage fleuri unique- c'est à dire la poubelle... Il était scandalisé. Pour ma part j'ai constaté que les publicitaires français font appel très souvent à une asiatique - nécessairement mignonne et souriante - pour promouvoir leurs produits. Image de sérieux. De bonne humeur. Recherche de la diversité - mais pas trop marquée... C'est le cas de bred.fr qui ouvre avec cette asiatique pas trop marquée.
Mardi 15 juin - "Suzanna Andler" de Benoît Jacquot avec Charlotte Gainsbourg et Niels Schneider. Adaptation d'une pièce de Marguerite Duras - qui n'a pas eu un grand succès ! Suzanna Andler - merveilleusement interprétée par Charlotte Gainsbourg - cherche à louer pour l'été une grande villa donnant sur la Méditerranée. On ne quittera pas la pièce principale de cette villa. Unité de lieu, mais aussi de temps on y passera une journée. Mariée à un mari qui gagne de l'argent mais qui la délaisse depuis des années, elle s'est décidée à avoir un amant [Niels Schneider] depuis quelques mois. Elle n'est pas plus heureuse. Et le beau texte - plus ou moins monologue - très durassien dit par Charlotte Gainsbourg et filmé en gros plan par Benoît Jacquot nous touche et nous embarque. J'ai passé un très bon moment.
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Lundi 14 juin - Samedi Don Mei et Christelle passent me dire bonjour en coup de vent. Sans prévenir, au dernier moment, juste pour faire plaisir. M'offrir un magnifique coffret "Godiva" - pour mon anniversaire...Et m'annoncer les dernières bonnes nouvelles - fiançailles en juillet de Christelle (25 ans) et l'achat d'un bar-tabac à Choisy-le-Roi (signature chez le notaire aujourd'hui). Le travail reprendra le 15 juin après des mois. J'ai trouvé Don Mei en forme. Ils ont eu beaucoup de chance de vendre leur grand restaurant juste avant le confinement ! Sinon que d'argent perdu... C'est vraiment ma famille d'adoption... Une belle surprise même s'il m'arrive de leur téléphoner.
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Dimanche 13 juin - Retour aux Archives Nationales. La façade, dont je ne me lasse pas, de l'Hôtel de Soubisse avec son péristyle entourant la cour d’honneur est unique (datant de 1705-1709). Un joyau du XVIIIe. En restauration depuis des années je souhaitais voir les jardins, fermés au public pour la plus grande partie. La restauration de l'appartement du Prince au rez-de-chaussée avance. Un beau petit bureau avec deux panneaux de François Boucher dans des camaïeux de bleu sur la chasse et la pêche. Sinon beaucoup de boiseries sauvées et en particulier des panneaux dessus-de-porte de François Boucher. Je les admire à chaque fois comme cette Diane... Bois doré, stuc, etc.
Samedi 12 juin - 73 ans aujourd'hui ! Le temps, le temps. Je poursuis la lecture du "Voltaire" en alternance avec le dernier Régis Debray "D'un siècle l'autre" . Il fait le bilan - en se laissant guider par ses propres ouvrages - de sa vie de Normale Sup' à son passage comme conseiller de Mitterrand sans oublier son aventure [Castro - Che Guevara !]en Colombie qui le conduira en prison ! Très érudit. Beaucoup de références. Le temps étant évidemment le fil directeur avec le changement de siècle si marqué - pour des gens de notre génération. Désabusé ? Sans doute. Peut-être. C'est quand même un vieux grognard... J'en ai souvent parlé. Il termine ce livre par le constat suivant : "J'ai fait mon temps, mais n'ai rien fait du temps qui m'a fait? J'ai dû me tromper de thème astral, la clé n'était pas la bonne. Promis, on fera mieux la prochaine fois."
Vendredi 11 juin - Maintien de l'ordre : le sévère désaveu du Conseil d'Etat à Gérald Darmanin. Le Conseil d'Etat a annulé des dispositions phares du schéma du maintien de l'ordre, dont la technique de la "nasse" et l'obligation faite aux journalistes de quitter les manifestations. [lexpress.fr] Mon commentaire: enfin une réaction politique pour mettre un terme aux techniques de la nasse, chère au Préfet Lallement [spécialement appelé par Macron pour sa brutalité], où les manifestants se trouvent dans l'incapacité de quitter une manifestation. La police pourra les brutaliser tranquilleemnt s'il n'y avait pas ces sacrés journalistes...d'où l'idée assez simple de les empêcher d'assister aux violences exercées par la police... Il fallait y penser.
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Jeudi 10 juin - Yan Pei-Ming - peintre chinois, vit en France qui l'a bien accueilli puisqu'il fut même pensionnaire de la Villa Médicis- est "commercialisé" par la Galerie Thaddaeus Ropac rue Debelleyme dans le 3ème. Il y expose des autoportraits réalisés pendant le confinement. Très actif, il beaucoup. C'est sa vie. Je suis son travail - puissant comme on le voit. La galerie proposait aussi des oeuvres de Sean Scully. Américain réputé. De la peinture abstraite à la recherche de l'harmonie des couleurs et de la matière. J'ai profité de ce quartier que j'aime pour circuler en passant par la rue Gravilliers, autrefois consacrée à l'argenterie, où ils restent quelques ateliers, la rue Pastourelle puis la rue Charlot. Sans oublier, bien sûr, la rue au Maire occupée par des commerçants et restaurateurs chinois. Un véritable voyage en Chine. J'aime à voir l'agitation de cette courte rue de Paris.
Mercredi 9 juin - Matin ménage (9h - 12h). L'après-midi la grosse chaleur nous pousse jusqu'au "Penty" boire un demi-panach'. Bistrot d'habitués dans ce quartier d'Aligre - rien à voir avec les terrasses "éphémères" qui envahissent rues et trottoirs. On y est "comme chez soi" !
Mardi 8 juin - Un peu de politique. Très peu... Les faits : Emmanuel Macron a été giflé par un homme lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage, dans la Drôme, aujourd'hui même. Deux personnes ont été interpellées, a annoncé la préfecture peu après les faits. Toute la classe politique a aussitôt crié au scandale, au crime d'état, etc... Des larmes de crocodile. C'est à celui qui donnera son plus grand soutien à ce pauvre Président. Commentaires : Encore une fois la classe politique française a montré sa médiocrité (rappelons qu'ils veulent tous être Président de la République). Pour ma part je trouve qu'il l'a bien cherché en "faisant son malin" et en ayant manifesté aucune empathie pour le peuple français. Par ailleurs si violence il y a il en est à l'origine... Un quinquenat où les violences se sont succédées. N'oublions pas les Gilets Jaunes tabassés par la Police. Prisonnier des syndicats de policiers il ne peut rien dire. Mais visi
Lundi 7 juin - Une nouvelle semaine commence. J'essaie de reprendre mes activités. Courses au Casino de la Nation et tarot au club Colbert.
Dimanche 6 juin - Chronique du déconfinement. Je me déconfine à mon rythme selon mon idée... Pas besoin des conseils de nos énarques. Je suis allé jusqu'à La Villette à vélo sans plus de mal que cela. Très heureux de revoir ce parc où il se passe toujours quelque chose. Un monde fou. Qui pique-niquant en famille, entre amis, qui jouant au ballon, qui se musclant sur les barres fixes et les appareils installés à cet effet, etc... Pour la première fois j'ai même vu deux gamins se baigner dans le bassin de la Villette. Sans oublier les "percus", les manèges, les bateaux à louer. Création de nouveaux jardins. Un parc verdoyant bien entretenu et des arbres variés et nombreux. On l'a compris j'aime ce parc que je fréquente depuis son inauguration en 1987.
Samedi 5 juin - Chronique du déconfinement. Notre bon Président-Roi a demandé à son bon peuple d'aller en terrasse pour consommer - mais pas plus de six par table. Les bistrotiers ont bricolé des terrasses le long des trottoirs, sur les trottoirs, n'importe où, n'importe comment pour beaucoup... Les Parisiens, badauds comme ils sont, ont envahi en masse tout l'espace public sans souci des poussettes, des passants... Toujours le sens civique. C'est incroyable. Un monde fou, fou. Du jamais vu. Ces bistrotiers sont entrain de faire fortune. Aujourd'hui samedi après-midi les queues se forment devant les magasins du Faubourg Saint-Antoine... On consomme comme si de rien n'était en attendant le 9 juin où le couvrfe-feu sera assoupli et les restaurants pourront servir en salle.
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Vendredi 4 juin - Une invitation du Monde nous a permis de visiter la "Bourse de Commerce - Pinault Collection" ouverte récemment. Je connaissais ce bâtiment circulaire dont on ne savait que faire et je souhaitais voir assez vite le résultat du projet de François Pinault qui cherchait à présenter ses nombreuses oeuvres d'art contzmporain. L' architecte japonais Tadao Ando a su garder le charme de ce bâtiment (1889) et de sa coupole métallique (1813) en y introduisant un cylindre de béton créant une circulation astucieuse. Un mariage réussi ! Du sous-sol au troisième étage tout est d'une modernité que je n'avais jamais vu - même imaginé pour un lieu ouvert au public. La toile marouflée autour de la coupole majestueuse symbolise les continents - une toile tout à fait IIIe République. Pour l'inauguration une installation de Urs Fischer - une oeuvre éphémère occupant l'espace dsous la rotonde - constituée de sculptures en cire très réaliste qui se liqu
Jeudi 3 juin - Avec "Des hommes" Lucas Belvaux a réalisé un grand et très beau film sur "la guerre d'Algérie". Et des films sur ce sujet il n'y en a pas beaucoup. Il a fallu attendre bien longtemps pour que l'on parle de guerre - on parlait des événements d'Algérie. L'Algérie était la France. Ce n'est pas une magnificence de la guerre, bien au contraire. Ennui, peur, violence, corvées et gardes marquent la vie des appelés d'une position fortifiée en pleine montagne ponctuée par des opérations de ratissage. Quelques permissions à Alger permettent de s'échapper, de rêver à se marier, de discuter avec des anciens combattants des deux guerres algériens. On revient après deux ans, on ne parle pas des atrocités auxquelles on a assisté ou participé. La souffrance s'accumule. Depardieu dans le rôle d'un de ces appelés qui va "exploser" est formidable. Sa soeur - Catherine Frot- 60 ans après se plonge dans les lettres de so
Mercredi 2 juin - Hier retour après des mois de "confinement" au Club Colbert pour une belle après-midi de tarot avec l'ami Jean ! Peu de monde, ni café pour se mettre en forme ni pose-goûter à 16h ! On sort progressivement des restrictions... Aujourd'hui demi panaché au Penty.
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Mard i 1er Juin - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Là il s'agit du couple de pigeons ramiers qui s'est installé sur le balcon du voisin. C'est l'ami Jean qui lors d'une partie de tarot m'a appris qu'il s'agissait de ramiers - appelés palombes dans le sud de la France. En effet ils sont plus gros et élégants que le pigeon parisien qui nous envahit et que je n'aime pas... Photo prise hier soir lors d'une parade nuptiale. Couple qui est là depuis un bout de temps. C'est une espèce grégaire et en principe ils restent où ils sont nés (Jean nous a raconté tout cela). Ils peuvent rester longtemps sur la barre du balcon, immobile, au soleil. Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pigeon_ramier