Vendredi 30 juin - Belle visite guidée de la Tour Saint- Jacques (XVIe) – ancien clocher de l'église Saint-Jacques -de-la- Boucherie vendue comme bien national pendant la Révolution pour faire le commerce de ses pierres. Seul le clocher subsiste propriété de la Ville de Paris qui organise des viites aux beaux jours. Haute de 52 m elle offre, en raison de sa position centrale, une vue splendide sur Paris. On voit comment Haussmann, le père du Paris moderne, a tracé les nouvelles artères au cordeau – en particulier le Boulevard de Sébastopol jusqu'à la Gare du Nord.et la rue de Rivoli puisqu'on se trouve au croisement de ces deux artères. Haussmann qui pour la mettre en valeur réalisa le premier square de Paris – tracé à l'Anglaise – au pied de cette tour. Jardin inauguré par l'Empereur Napoléon III lui-même en 1856.(très bien restauré d'ailleurs). Une statue de Pascal placée au bas de la Tour pour rappeler les expériences réalisées par ce grand savant sur la p
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Affichage des articles du juin, 2023
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Jeudi 29 juin - Effaré par le climat de violences régnant en France – montrée du doigt par la communauté internationale depuis bien longtemps. [J'avais 14-15 ans quand notre cousin belge en parlait avec mon père.] Après deux nuits de violence on attend la troisième.... un peu partout en France. Des scènes de violences extrêmes et ignobles sont devenues banales. Et je n'ai pas entendu grand monde protester devant ces scènes... [Les responsables sont toujours libres, décorés et promus...] [Je ne veux pas faire plus de commentaires. Je laisse les yakafokons le faire.]
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Mercredi 28 juin - Un jeune de 17 ans conduisant sans permis hier à Nanterre refuse d'obtempérer aux policiers désirant le contrôler. L'un des policiers tire. Le jeune est tué. Une nuit d'émeutes suivra. Émoi général des bonnes âmes.... Macron en tête qui joue à la vierge effarouchée. "Inexplicable, inexcusable...." dit-il. J'aurais aimé l'entendre sur les violences policières quand le Préfet de Police de Paris – un voyou – matraquait, mutilait, gazait les opposants au régime. Depuis son élection de 2017 notre pays vit dans une violence quotidienne – dès l’élection de ce gars – il a vraiment une sale tête.... Il gouverne par la violence et le mépris du peuple. Gardes à vue arbitraires, arrestations, dissolution d'associations qui déplaisent. Il fait condamner les manifestants. Il n'a cessé de transformer les policiers en robocops armés jusqu'aux dents pour sa protection personnelle et faire taire toute contestation – sans un mot pour la prot
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Mardi 27 juin - Gravure de mon 100ème CD – 24 chansons consacrées à Paris. Ouverture avec le Paris Canaille de Colette Renard. Belle chanson interprétée par de nombreux artistes. Alibert vient ensuite avec ses trottins, ses midinettes du Faubourg Saint-Martin. Un Paris disparu mais qui me parle. La nostalgie d’Édith Piaf : Paris c'était la gaîté, c'était la douceur... Ne pas oublier Ménilmontant interprétée par Miharu Koshi merveilleuse japonaise qui a repris dans un album Froufrou des chansons du répertoire français d'une manière remarquable. Je l'adore. Je redécouvre Bourvil, bourré de talent. Et Philippe Katerine, Juliette, Reda Caire, etc... Je peux écouter des chansons françaises – un texte, une mélodie, un interprète – sans me lasser... [Par contre je crois que je vais ralentir "ma production" - elle devient difficile pour se renouveler.]
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Dimanche 25 juin - Trop chaud (34°C) pour sortir, arte.tv me sauve avec "Deux ou trois choses que je sais d'elle" (1967) de Jean-Luc Godard . Très beau portrait des années 60 – appelées, peut-être bien à tort, les Trente Glorieuses. Juliette (la jolie Marina Vlady) mariée, deux enfants vit dans un grand ensemble de la banlieue parisienne tout juste fini. Construction à tout va sous la direction du Préfet Paul Delouvrier. Des chantiers partout filmés parfois sans prise de son. Construction du périphérique. Avec deux arrière-plans la guerre du Vietnam contre laquelle Godard s'est tant battu et la prostitution occasionnelle des jeunes femmes. Société de consommation effrénée qui a abouti à Mai 68. Godard est un visionnaire. Le dernier plan – ci-contre – résume l'époque...
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Samedi 24 juin - Marche des Fiertés – Les festivités du mois de juin se poursuivent. Il fait beau, très chaud, et comme de nombreux badauds parisiens (c'est sa nature) on y va. Beaucoup de monde après les années de confinement.... L'écologie de pacotille a banni, cette année, les gros camions avec des sonos surpuissantes distribuant préservatifs, bonbons, invitations diverses, etc... Ce n'est pas plus mal. On marche. Je suis toujours impressionné par le nombre de jeunes filles – très jeunes pour certaines – au côté de couples de vieux homos du Marais ( souvent des caricatures à qui sait les reconnaître... crâne rasé, short, pieds nus, tee-shirt). Moins de drag-queens et de seins nus.... Comme dirait Céline j'observe........ nos sociétés – que chacun interprétera comme il l'entend – décadence g&n&rale ou au contraire sursaut contre je ne sais quoi....
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Vendredi 23 juin - "Un an dans la forêt" de François Sureau – qui vient d'entrer à l'Académie française – est un livre bien étrange qui m’a laissé sur ma faim. Court récit de 92 pages où le premier tiers est consacré à la forêt Ardennaise où l'auteur a effectué son service militaire à Sedan. Il écrit : "Je revois les forêts que j'ai aimées...." Nostalgie du temps qui passe. J'ai eu tout de suite envie d'aller dans les Ardennes....Puis voilà Blaise Cendrars qui y passe en 1938, juste avant la déclaration de guerre, un an en compagnie d'Élisabeth Prévost dont on ne sera pas grand chose sinon, qu'originaire des Ardennes, elle y possède une maison. Riche héritière, écrivaine, visiblement non-conformiste. Une rencontre qui se fait à Paris où Cendrars, 51 ans, un peu désespéré retrouvera des forces pour reprendre son œuvre – une fois invité à la rejoindre. La guerre arrivera. Ils se quitteront pour ne pas se revoir. Livre qui me don
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Jeudi 22 juin - - Fête des bateaux dragons. Hier, 21 juin, c'était le solstice d'été- la journée la plus longue de l'année. Pour les chinois l'arrivée des chaudes journées consacrées à la moisson et aux récoltes c'est aujourd'hui ! Journée fixée au cinquième jour du cinquième mois du calendrier lunaire. C'est un jour férié où l'on manche le gâteau de riz gluant pour une vie heureuse. [cf mes posts du 25 juin 2020 et 3 juin 2022]. Et cette année des milliers de spectateurs vont assister aux courses de bateaux dragons. Magnifiquement décorés par une tête de dragons à leurs proues. Et ce dans toute la Chine du sud – Shanghai, Fuzhou, Guangzhou, Hong-Kong,
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Mercredi 21 juin - Fête de la Musique pour l'arrivée de l'été - Après-midi Place Lépine – devant le marché aux fleurs dont on aperçoit un pavillon très Napoléon III qui aurait besoin d'être repeint – où la Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police joue. En revenant tout autre chose... On passe par Aligre - notre cher Aligre - où des jeunes ont installés sur des vélos cargos une très bonne "sono" avec une DJ embarquée pour partir en délégation – assez fournie – jusqu'à la rue Saint-Maur en faisant un tour dans ce quartier populaire. Fauboourg Saint-Antoine, Place de la Nation, boulevard de Charonne. On fait un bon bout de chemin avec eux.... Après l’institutionnel ce genre de manifestation hors système nous plaît. Après-dîner on va rue Cotte où le petit commerce, les artisans du Faubourg ont disparu pour laisser place à des bars, restaurants. On prend un verre au "Nul Bar Ailleurs" – qui semble un bar d'habitués – accompagné p
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Mardi 20 juin - Toujours très chaud. Trop. Depuis des jours on étouffe. On va s'asseoir sur notre banc Place des Vosges (je devrai dire, en fait Square Louis XIII) à l'ombre d'arbres très feuillus cette année. Des groupes de jeunes étrangers se reposent. Des collégiens du quartier s'amusent et chahutent gentiment....On fait nos petits commentaires. Le spectacle de la rue est le grand plaisir des parisiens. Ça nous change les idées.
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Lundi 19 juin - Ginette Kolinka 97 ans, née dans une famille juive non pratiquante, père ukrainien tailleur, mère au foyer d'origine roumaine qui aura six filles et un garçon. Arrêtée en mars 1944, déportée à Birkenau, codétenue avec Simone (Simone Veil) et Marceline (Marceline Loridan-Ivens). Son père et son jeune frère arrêtés avec elle n'auront pas sa chance, ils seront gazés dès l'arrivée au camp. Habitante le même appartement depuis qu'elle a dix ans dans le XIe populaire. A vingt ans en revenant de déportation, en 1945, elle vend de la lingerie, des bas et chaussettes aux Quatre Chemins, le marché populaire entre Pantin et Aubervilliers, été comme hiver. Une santé incroyable. S'est mariée, a un fils Richard Kolinka le célèbre batteur du groupe "Téléphone". Depuis l'an 2000, comme beaucoup de rescapés elle témoigne dans les lycées et collèges – elle s'y était refusée avant.Pour ne pas oublier. Elle parle de sa vie dans un court récit "
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Dimanche 18 juin - Le temps qui passe... 18 juin déjà. La fin de l'année approche. Encore une. Les collégiens seront en vacances et ne passeront plus bruyamment dans la rue. J'aime les voir et les entendre.... comme les enfants de maternelle et du primaire dans la cour de récréation. J'ai toujours vécu au rythme des vacances scolaires....
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Samedi 17 juin - Après bien des années de tâtonnements,où visiblement les moyens manquaient le Palais de la Porte Dorée a enfin son Musée de l'Histoire de l'Immigration. Inauguration ce week-end. J'y vais – j'aime ce Palais Art Déco – vestige de l'exposition coloniale internationale de 1931. Bâtiment et collections se mettent en valeur.. quand on a connu le bricolage antérieur. C'est une belle réussite. Présentation chronologique de 1685 à nos jours. C'est l'Histoire de France. La France sans immigration ne serait pas la France – Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais, Vietnamiens, Chinois, Turcs, Arméniens, Serbes, Croates, Ukrainiens, Russes, Biélorusses, Roumains, Hongrois, Sénégalais, Ivoiriens, etc... Un très beau panneau montre des dessins de Daumier – les types, les métiers, les usages, les coutumes,... Des objets, des photos, des documents pour retracer la vie de ces étrangers arrivés en france pour travailler - avec, parfois, de belles réu
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Vendredi 16 juin - Wahou ! de et avec Bruno Podalydès. Catherine (Karin Viard) et Oracio (Bruno Podalydès) sont conseillers immobiliers à l'agence Wahou de Bougival. Ils ont deux biens, très différents, une maison ancienne, magnifique, avec un beau parc "piscinable" donnant au fond sur la voie ferrée et un appartement en cours d’achèvement dans le triangle d'or de Bougival. Ils voient passer les "bobos" de notre temps, en couple le plus souvent – hormis le frère de Bruno, Denis Podalydès qu'on aperçoit, juste avec un "bof"... On sent le mal être de l'époque que l'on expose à la conseillère. C'est aussi un document sur les mobilités de chacun : le jeune stagiaire en planche à roulettes, le jeune couple casqué à l'identique en vélo pliable "Brompton" , le gros 4x4 de luxe pour le mari d'une visiteuse intéressée par la maison, le scooter de la conseillère, la moto à trois roues.... Bien des travers de notre époque s
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Jeudi 15 juin - Remarquable conférence d' Yves Bruley "La diplomatie de Napoléon III. Ombres et lumières" à la Mairie du IXe proposée dans le cadre du cent cinquantenaire de l'Empereur par les "Amis de Napoléon III." Visiblement ce professeur à l’École Pratique des Hautes Études aime son sujet qu'il continue à étudier. Il dresse une liste de tout ce qui est à porter au crédit de l'Empereur – avoir fait accepter très rapidement l'Empire – l’alliance Franco-Anglaise dès 1855 avec la Reine Victoria – le congrès de Paris de 1856, apogée de l'action impériale – l'exposition universelle de 1867- le canal de Suez, etc. Pour les parts d'ombre il cite la diplomatie secrète en 1968 avec Cavour, la question mexicaine, l'échec du rattachement du Luxembourg par achat. Mais surtout son instabilité traduisant une difficulté à trouver une ligne directrice à sa diplomatie, son manque d'idéologie qui l'empêche d'appliquer sa doctrine
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Mercredi 14 juin - Je viens de finir un livre que je n'avais jamais lu dont tout le monde parle "1984" de Georges Orwell. Cette histoire où toute la population d'un pays se trouve soumise à un Parti Politique avec à sa tête "Big Brother". Parti imposant brutalement son emprise sur les esprits. La population doit adhérer à la politique du parti.et aimer ce Big Brother. La première partie où l'on suit Winston fonctionnaire du Ministère de la Vérité, déviant, et tentant d'échapper à ce système m'a maintenu en haleine. Il entretiendra même une idylle avec Julia – ce qui est parfaitement interdit. La deuxième partie sur la théorie du parti m'a paru un peu longue avant la troisième partie où Winston sera violemment soigné. Je cite la fin :" Mais ce n'est rien, tout est bien, la lutte s'achève. Il a remporté la victoire sur lui-même. Il aime Big Brother." [C'est l'actualité qui a remis ce livre en lumière. ]
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Mardi 13 juin - Matinée de travail – comme je dis d'une manière abusive. Préparation des médicaments pour la semaine. Puis des maths – les fonctions, les statistiques en classe de troisième. Rangement des chemises à manches longues – je n'en mets plus guère. De toute manière la chaleur est là ( 30°C ) et donner une couette au teinturier. Du fourbi....
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Lundi 12 juin - Quand, hier, Sampion Bouglione a ouvert son musée tout le monde a poussé des cris d'admiration"Wahou !"J'ai tout de suite vu les riches costumes de clown blanc, tous plus beaux le uns que les autres. Et depuis je me souviens des numéros de clown – jouant un air de saxo à faire pleurer – avec son comparse l'Auguste... J'en ai des souvenirs très précis avec Alexis Gruss – en clown majestueux, digne et son père Dédé Gruss en faire valoir. Il jouait du saxo avec une émotion incroyable. . Et c'était une belle façon pour son père de rester en contact avec sa passion, après une carrière bien remplie. Un monde disparu dont seuls les amoureux du cirque se souviennent....Reste la nostalgie. Une belle affiche ancienne montrant un dompteur avec un groupe important de lions et tigre et même un ours.... Maintenant les enfants Bouglione ne peuvent plus faire leurs numéros avec des poneys. Les terroristes antitout les ont menacé.... [ Sampion en parle
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Dimanche 11 juin - Après-midi au Cirque d'Hiver (14h-18h) pour l'AG des "Amis de Napoléon III". Après le rapport moral, le rapport financier la vice-présidente nous a fait un petit exposé sur l'historique de ce bâtiment exceptionnel. Dès décembre 1851, quelques jours après le coup d'état le Duc de Morny intervient pour que le projet de construire un cirque en dur à Paris se réalise. En huit mois Hittorff, l'architecte du Second Empire construit un bâtiment de 42 m de diamétre, 27 m de haut, avec une charpente en bois, une coupole avec 24 lustres périphériques, un lustre central non remplacé après sa chute....Une merveille – très bien restaurée par la famille Bouglione propriétaire depuis 1934 Impossible de citer tous les spectacles vivants accueillis dans cette salle – avec une parenthèse en 1907 avec le cinéma. Sempion Bouglione – 5ème génération – nous fera la visite des lieux et nous ouvrira même son petit musée privé. Un passionné sympathique..
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Samedi 10 juin - Après-midi trop chaud pour s'éloigner on va simplement jusqu'au square Trousseau. Beaucoup de monde et même un orchestre amateur qui joue sous le kiosque Napoléon III. On se repose. On observe le jeu des enfants. On commente les allers et venues des gens. J'ai toujours aimé les squares. Souvenirs, souvenirs quand je parlais pendant des heures avec le gardien du square de Pantin.... un sacré personnage. Il faut que je retrouve sa photo.
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Vendredi 9 juin - "Moana", le film de Robert J Flaherty, a été un choc. De voir ces Polynésiens vivant heureux en exploitant la nature pour répondre à leur simple besoin. Pas plus. En osmose avec la nature.... Comment a-t-on pu nous éloigner à ce point de notre environnement ? J'ai eu envie d'aller vivre avec eux.... mais on ne revient pas en arrière. La Planète "Terre" est en péril de toute part. L'humanité s'acharne – mégafeux, sécheresses suivie de précipitations anormales, chaleur extrême, épuisement des ressources minières, etc.... Là on y est !
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Jeudi 8 juin - Encore un grand film sur arte.tv "Moana" (1926) de Flaherty – un des pères du cinéma, en particulier du documentaire. C'était au temps du cinéma muet – le film a été sonorisé plus tard. Après son "Nanouk l'esquimau" (1922) – son premier film qui a fait date dans l'histoire du cinéma il va vivre dans l'hémisphère sud en Polynésie à Samoa où il filme la vie des Polynésiens. Une poésie formidable. La nature luxuriante, la mer avec les embarcations traditionnelles. Et comment ce peuple menait une vie heureuse. Cueillette, chasse, pêche. Travail artisanal pour fabriquer les tissus traditionnels, les bijoux, les outils. Le temps que l'on passait à préparer les repas que l'on faisait chauffer sur des pierres chaudes – la scène ci-contre montre la préparation en famille... Importance de la vie communautaire. Le film se termine par le mariage de Moana – avec les danses rituelles, après le tatouage rituel de celui-ci. Je suis resté bo
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Mercredi 7 juin - La chaleur arrive.... On profite du balcon. Et l'après-midi tour à vélo jusqu'au Luxembourg. Les jardiniers ont bien travaillé. Tous les arbres malades autour du kiosque à musique ont été remplacés par une espèce, que j'espère plus résistante. Gros chantier que les jardiniers ont bien mené. Grand plaisir de revoir "mon" cher Luxembourg.... où j'ai passé tant de temps.....
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Mardi 6 juin - 14ème journée anti-Macron. On est là ! On est là ! Même si Macron ne le veut pas ! Surpris encore par le nombre des manifestants – des travailleurs. Ce sont eux qui vont marcher notre pays.... Travailleurs que j'oppose aux retraités, aux riches soutenant le régime. Et entonner une "Internationale", poings levés, avec la CGT ne fait pas de mal – plutôt du bien.... Nous ne sommes rien, soyons tout ! C’est l’éruption de la fin. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout ! [ Il y avait du monde – Les journalistes vont encore disserter... Des vendus au pouvoir.]
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Dimanche 4 juin - Une ancienne collègue m'a invité au récital de sa chorale "Chante à Bajo " en l'église Nptre-Dame d'Espérance rue de la Roquette. J'y vais. Un choix de chansons françaises, pour l’essentiel, dans des arrangements donnant une belle couleur jazzy à l'ensemble. Des textes de Nino Ferrer, Dalida, Charles Aznavour, Gainsbourg, et quelques jeunes Angèle, Juliette Armanet,..etc. Joie et bonne humeur. Une cheffe de chœur Isa Somparé formidable – dynamique, passionnée et très professionnelle. J'ai passé un bon moment tout comme la quarantaine de choristes qui apprécient leur cheffe de choeur... |Bajo c'est Bagnolet – le l'ignorais – où se trouve l'association.]
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Vendredi 2 juin - Le temps qui passe. Courses dans le quartier. On profite de notre balcon et des géraniums que l'on vient de replanter. J'ai réinstallé le transat pour profiter du soleil et du calme du jardin.. Encore une année de passée.... Et quand les mauvais jours reviendront je rangerai ce transat....
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Jeudi 1er juin - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. J'en ai souvent parlé, il s’agit de la planche de ma bibliothèque juste derrière moi quand je suis à mon bureau. Chaque objet ou photo doit me parler – c'est à dire avoir une histoire. J'y tiens par-dessus tout. Photos de famille – famille de Chine, mes grands parents, ma sœur – les bustes de André Chenier, La Fontaine et Mgr Affre -etc. Un œuf de bagnard. Etc.... J'ai voulu réunir l'ensemble dans cette photo. Ensemble constituant une espèce de "trésor". Pour certains j'en ai déjà fait un post, pour d'autres je le ferai sans doute....