Dimanche 28 février - Russies (suite)- Dominique Fernantez écrit à propos de "l'âme russe" p. 93: "Il lui faut pour s'épanouir de grandes étendues informes sous un ciel blanc et laiteux, des horizons dilatés jusqu'à l'infini,... Des couleurs vives, un ciel d'azur ... des rivières sans brouillard,..." La semaine dernière je rangeais quelques cartes postales achetées par mon grand-père, avant 1914, quand il se trouvait à Saint-Petersbourg. Je choisis celle qui me semble le plus en accord avec les propos de Fernandez sur les paysages russes qu'il aime à la passion. Pour lui le Russe s'identifie aux paysages qu'il regarde; il ne contemple pas la nature... C'est le seul pays où les paysages ont une âme.
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Affichage des articles du février, 2021
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Samedi 27 février - Je viens de dévorer - lecture en deux jours c'est rare - "Russies" de Dominique Fernandez . En 200 pages l'académicien clame son amour pour la Russie et le peuple Russe. Il le fait sans emphase avec sa grande culture - art, paysage, langue, etc. Pour lui tout s'explique par l'attachement viscéral qu'a le peuple Russe à sa terre - la terre, la vraie. Il donne l'exemple des églises orthodoxes couvertes de cinq bulbes destinées à rapprocher les fidèles de la terre - pas besoin de grandes envolées vers le ciel comme dans le culte catholique. Il insiste sur l'immensité des paysages, infinis, l'uniformité quand on s'y déplace - le chemein est d'ailleurs plus important que le but pour le Russe..noir Tout cela vient du destin tragique de la vie envahissant chacun. Sinon il passe en revue las grands de la littérature, de la musique - une passion Russe - et jusqu'au "Carré noir sur fond blanc" de Malévitch... P
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Jeudi 25 février - Pourim – c'est le carnaval juif. Commémoration joyeuse de l'échec de la tentative d''extermination des juifs au IVe siècle avant J.-C. Les enfants se déguisent à l'occasion – comme le montre l’image du Mahj - alors que les adultes - famille et amis - se retrouvent autour d'un repas de fête et l'on peut boire du vin jusqu'à s'enivrer... Il faut être heureux - danser, pourquoi pas, aux sons de la musique Klezmer... Et c'est aussi un moment d'amitié, comme souvent chez les juifs. On oublie personne. On envoie des cadeaux aux proches – ils doivent contenir au moins deux types de nourriture [ ce sont ces beaux paniers préparés par les traiteurs et boulangers du quartier]. .
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Mardi 23 février - L'historien Eric Anceau spécialiste du XIXe et du Second Empire dont j'ai lu avec intérêt la biographie de Napoléon III a eu la bonne idée de prolonger celle-ci en écrivant "Ils ont fait et défait le Second Empire" où il passe en revue 25 personnalités ayant traversé le XIXe siècle. De Georges Sand au Prince Napoléon son cousin en passant par Mérimée, Eugénie bien sûr, le grand Pasteur, Victor Hugo le grand opposant, le Pape Pie IX au plus long règne (31 ans et 6 mois), etc... C'est passionnant. On est au coeur du Second Empire qui en 20 ans a fait la France Moderne - des réalisations, des réformes, des innovations par centaines. [ A comparer au bilan que nos présidents peuvent présenter en cinq ans...]
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Lundi 22 février - J'ai découvert par hasard "Le Moranbong Band" un groupe féminin de musique populaire nord-coréen. On se doute qu'il fut créé, en 2012, avec l'autorisation du leader Kim Jong-un1. Ci-dessous un lien donnant accès à un morceau "Courons vers le futur (달려가자 미래로)". Une merveille. Un talent à revendre. De l'enthousiasme. De la grâce. J'ai vraiment plaisir à les écouter en ces temps où nos pays occidentaux sont vraiment englués dans des crises sans fin, de toutes sortes. Sans illusion, néanmoins sur les conditions de vie des plus pauvres... https://www.youtube.com/watch?v=AOH41w7M2tU
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Dimanche 21 février - La Seine a regagné son lit, libérant ainsi les quais envahis par une foule de jeunes heureux de se retrouver. Du jamais vu. Plus un cm² de libre... On a même eu droit à une belle fanfare d'étudiants comme j'aime. Ils ont eu du succès. Je crois que les "restrictions" - c'est de l'énarque qui signifie privation de liberté - commencent à peser... La pointe de l'Ile Saint-Louis - baptisée par la Mairie de Paris Place Louis Aragon ! - avec le pont Louis-Philippe.
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Samedi 20 février - Depuis hier certaines paroles des chansons de Philippe Chatel me reviennent comme dans cet extrait de "la Chanson d'Emilie Jolie et du Grand Oiseau". Un texte d'une incroyable beauté et surtout de justesse - ... ta vie ne fait que commencer ... Y a tant de choses à voir... tu es au début de ta vie... J'ai tant de choses à voir ... Paroles tournant en boucle depuis hier où j'ai appris la mort de Philippe Chatel. ...[Le grand oiseau] Tu t'appelles Émilie Jolie, tu rêves de voler la nuit Partir rejoindre le soleil et même la lune sur nos plumes Faire un p'tit tour au paradis [Emilie]: Oui c'est ça vous m'avez comprise alors, dites-moi oui! [Le grand oiseau]: Mais y a tant de choses à voir avant de partir pour le firmament Y a tant de pages à tourner, ta vie ne fait que commencer Y a tant de choses à voir avant de partir pour le firmament Y a tant de jours et tant de nuits tu es au début de ta vie [Émilie]:J'ai tan
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Vendredi 19 février - Je me souviens avoir vu la comédie musicale "Émilie Jolie" au Cirque d'Hiver – ce devait être en 1985. C'était vraiment dans une autre vie. Si lointaine..On nous apprend la mort de l'auteur de cette comédie musicale, le chanteur Philippe Chatel. Il avait écrit cette comédie pour sa fille Émilie avec la complicité d'artistes comme Georges Brassens, Julien Clerc, Henri Salvador, Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Sylvie Vartan etc. Ce fut un immense succès qui se poursuit. Restera de beaux textes accompagnés de mélodies charmantes - Émilie jolie, Émilie jolie... résonnera toujours dans ma tête...
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Jeudi 18 février - Alain Baraton dont je finis la lecture de son livre "Mes jardins de Paris" est, comme je peux l'être, amoureux des arbres anciens, témoins majestueux de l'histoire de Paris et même de France. Il a, évidemment, une connaissance savante des végétaux et des arbres que je n'ai pas mais pour moi c'est la beauté qui va m'attirer. Je vais maintenant regarder ces squares, jardins avec plus d'attention. Hier dans le jardin des Rosiers - Joseph Migneret j'ai fait de belles photos d'un alignement de bouleaux et de ce figuier rampant exceptionnel. On a envie d'aller le retrouver cet été quand il sera recouvert de ces grandes feuilles si caractéristiques.
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Mercredi 17 février - Promenade autour de la rue des Rosiers où la "fringue" gagne mais quelques traiteurs traditionnels vendent encore des pirojkis et des strudels. Le beau temps après tant de froid rend le quartier très animé. On oublie le Covid, on est entre amis on parle, on boit ensemble. Le jardin des Rosiers - Joseph Migneret avec ses femmes se chauffant au soleil tout en surveillant de loin les enfants jouant me transporte à Jérusalem [où je n'irai sans doute jamais...]. On sent que le printemps va arriver... Je fais un beau petit reportage photo - comme d'habitude difficile de choisir, peut-être cette façade du 27 rue des Rosiers, construit en 1700 ! Le Paris que j'aime. [Trouvé sur Internet : Au no 27 se trouve depuis 1865 une boulangerie-pâtisserie de spécialités ashkénazes, tenue par la famille Haarscher d'origine alsacienne, puis par la famille Birman, puis par la famille Finkelsztajn depuis 1946.]
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Mardi 16 février - Mardi Gras. Le froid glacial ayant pris fin je peux enfin refaire un tour à vélo - mon tour. Je laisse le vélo accroché aux grilles du square Paul-Painlevé, à côté de la statue de Montaigne en face de l'entrée principale de la Sorbonne pour "remonter" à pied jusqu'au Luxembourg. Promenade immuable... Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait ce grand classique... Sidéré par le Boul'Mich désert, boutiques vacantes en nombre. La place de la Sorbonne vide de toute animation. Incroyable. Je regarde la chapelle de la Sorbonne. Magnifique. J'arrive dans un Luxembourg méconnaissable. Tous les vieux arbres malades autour du kiosque à musique abattus et remplacés par des arbres plus jeunes et résistants. Un gros travail bien fait. Je m'assois néanmoins dans un bon fauteuil de l'esplande surplombant le grand bassin pour observer les mouettes, le ciel nuageux avec la Tour Montparnasse au loin. Un bon moment que j'apprécie. J'a
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Lundi 15 février - - Chronique du Covid- La radio annonce ce matin qu'il y a un an le coronavirus - on ne disait pas encore le Covid puis la Covid !- faisait son premier mort en France, un touriste chinois... Tout a été très vite après... Où en sommes-nous un an après ? Je ne sais... sinon que je n'ai plus le droit d'aller au cinéma, aux musées, de jouer aux tarot, etc...
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Dimanche 14 février - Chronique de la Saint-Valentin - La seule liberté qui nous reste est de manger ! Ce matin la queue devant la pâtiserie du médiatique Cyril Lignac est impressionnante... Toujours plus de monde...Mais aujourd'hui il me semble que c'est encore plus ... Je ne comprends pas que l'on puisse faire ainsi la queue pendant longtemps pour un simple gâteau, certes exceptionel mais très cher... Notre monde est fou...
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Samedi 13 février - Je me souviens des festivités organisées par la communauté chinoise de Paris à l'occasion du Nouvel An chinois. Danse du Lion au son des cymbales, tambours et gongs aux quatre coins de Paris finissant dans le bruit asourdissant et la fumée des pétards devant des badauds parisiens - étonnés et heureux ! Sans parler des grands défilés du dimanche après-midi du 13ème et celui du 3ème - plus authentique. La communauté a toujours souhaité garder spontanéité et authenticité - une police discréte - bien qu'ils soient devenus "institutionnels" [toujours les politicards voulant récupérer ce genre d'initiatives ]. J'aimais cette ambiance bon enfant et joyeuse... Cette année, Covid oblige, rien de tout cela... La ville ne sortira pas de sa tristesse.
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Vendredi 12 février - Nouvel An chinois - Marque le début de l'année du Buffle (ou boeuf). C'est le deuxième animal du zodiaque chinois - le premier étant le Rat. C'est le symbole de la force tranquille, de la persévérance, de la réflexion et de la détermination dans son travail. Chacun y va de ses interprétations... Je ne vais pas parler des prédictions ou prévisions pour cette année qui commence... On verra. Les questions se bousculent. Qu'en sera-t-il après cette affreuse année ? On verra. J'aime bien parler, en ce Nouvel An, de Fête du Printemps . J'ai constaté que souvent on sortatit de l'hiver. Depuis quelques jours les jours rallongent nettement et en sortant tout à l'heure j'ai entendu le couple de merles siffler joyeusemnt dans le jardin. C'est réjouissant. De fait toutes les vieilles civilisations vivaient au rythme de la nature et cela me plaît.
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Jeudi 11 février - Ce soir c'est le réveillon du Nouvel An chinois. Mais, Covid oblige, rien à voir avec les réveillons d'antan... Pas de grandes réunions entre amis ou en famille où l'on parle fort en buvant des "Tsingtao". Pas de rire cette année, le Covid veille ! Et ce jusqu'en Chine où des millions de chinois ne pourront pas rentrer chez eux voir la famille comme ils le font chaque année - et souvent c'est la seule fois que l'on a l'occasion de la revoir...Restera le super show télévisé à CCTV ! Triste. Triste. Bonne année à tous mes lecteurs imaginaires ou non - 新年快乐 Xīnnián kuàilè !
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Mercredi 10 février - Trouvé "Tous les hommes désirent naturellemnt savoir" de Nina Bouraoui . Livre structuré en courts paragraphes - parfois une ou deux pages - intitulés "Se souvenir" et "Devenir". [Quelques uns "Savoir" et à la fin "Etre"]. Se Souvenir de son enfance passée à Alger - les odeurs, la mer, le soleil, les voyages avec sa mère bretonne et sa soeur et un père algérien un peu lointain ayant une vie de diplomate. Devenir c'est son adolescence à Paris où elle se sent mal à l'aise en raison de son origine et de son attirance pour les femmes. Elle parle de sa fréquentation de boîtes réservées aux homosexuelles. Un désir qui la ronge et la rend bien triste. On va sans cesse de l'un à l'autre - la lumière du Sahara et de la côte algérienne à la nuit parisienne de l'époque. C'est toujours sensible et beau avec Nina.
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Mardi 9 février - Moi qui regarde très peu la télévision je prends plaisir à regarder un film sur mon ordinateur. Je viens de regarder "Masques" de Chabrol sur le site mis à disposition par MK2 - mk2curiosity.com. Un animateur de jeux télévisés pour retraités interprété par Philippe Noiret, mène grand train - des domestiques dévoués et même une masseuse interprétée par Bernadette Laffont. Il possède une propriété pas trop loin de Paris où il a une emprise complète sur sa filleule -Anne Brochet- qu'il va chercher à faire disparaître pour s'emparer de sa fortune. Un journaliste - Robin Renucci - sous prétexe de réaliser une biographie sur ce présentateur plein de fausse bonhommie pour son public va découvrir, en tombant amoureux de la filleule, qu'il avait déjà fait disparaître une jeune femme (sa soeur). Après un beau suspens les masques tombent ... L'animateur sera arrêté lors d'une émission en direct. Un excellent Chabrol qui n'est jamais aussi bon
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Lundi 8 février - Le 8 février 1962 la police parisienne selon son habitude charge brutalemnt la foule de manifestants - qui manifestaient contre l'OAS et pour la paix en Algérie. Une violence inouie qui fera 8 morts par étouffement au métro Charonne - une neuvième mourra à l'hôpital. Le Préfet de Police de Paris était, à l'époque, le sinistre Papon [Il livra des juifs aux allemands pendant l'occupation] - il avait interdit la manifestation. Un million de Parisiens participeront aux obséques - Je me souviens très bien que mon grand-père en était...On dit souvent que l'histoire ne se répète pas et bien il y a parfois des similitudes avec l'actuel Préfet de Police Lallement qui réprime violemment toutes manifestations à Paris. J'ai découvert récemment qu'une plaque apposée dans la station rendait hommage à ces morts. Je l'ai montré à Jing qui a pris cette photo.
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Dimanche 7 février - Hier pluie incessante, cet après-midi ce n'est guère mieux mais un tour à vélo est possible. On va jusqu'au pont de Sully avec une des vues sur la Seine en crue que j'aime - ce petit coin a ma préférence. Je me souviens qu'étudiant c'était le Vert-Galant que j'ai pris en photo tant de fois... On fait le tour de l'Ile Saint-Louis sans traîner.
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Samedi 6 février - Nina Bouraoui avec "Otages" a encore écrit un petit bijou. Dans ce livre de 150 pages elle nous transporte dans son monde - elle écrit à la première personne - ce monde qui est aussi le notre. Le monde d'aujourd'hui tel qu'il est... Reprenons la présentation du livre faite par Jérôme Garcin au "Masque et la plume": "Sylvie Meyer, 53 ans, mère de deux jeunes fils, séparée de son mari depuis un an, qui travaille dans une entreprise de caoutchouc, où le patron lui demande de faire des heures supplémentaires et de surveiller les autres salariés, ce qu’elle accepte comme elle n’a pas bronché quand son mari est parti. Jusqu’à ce jour où, après que son patron l’a engueulée et humiliée, elle se révolte." Avec cette histoire, banale, elle nous touche au coeur. Les mots résonnent. Un rendu incroyable. Et quand elle parle de vacances de jeunesse les sons nous envahissent et même les odeurs (l'été a une odeur)... Je ne peux que r
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Vendredi 5 février - Vu sur Arte.tv "La petite voleuse" (1988) de Claude Miller avec un scénario de François Truffaut. Encore un petit chef-d'oeuvre comme le cinéma français sait le faire. C'est l'histoire d'une très jeune adolescente Janine - interprétée à merveille par Charlotte Gainsbourg (toute jeune) - au lendemain de la guerre dans une petite ville de province. Père inconnu, abandonnée par sa mère, élévée par un oncle et une tante ne l'aimant guère, elle est malheureuse. Elle rêve de cinéma, de luxe et de bas nylon (avec la couture on est au début des années 50). Tout cela en fera une révoltée. Ses vols , nombreux, l'obligeront quand elle sera prise à se placer comme "bonne à tout faire". Mais rien à faire malgré sa liaison avec Michel - interprété par Didier Bezace - un homme marié qui tentera sans succès de l'aider. Elle continue à n'en faire qu'à sa tête. Même sa "rééducation" par les bonnes soeurs en internat
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Jeudi 4 février - La célèbre Galerie Jeanne Bucher Jaeger de la rue de Seine a acquis au 5 rue de Saintonge dans ce quartier dédié de plus en plus aux galeries un local magnifiquement aménagé. C'est Jeanne Bucher qui a découvert Mark Tobey (1890-1976) . Elle deviendra sa représentante en Europe. Après la première exposition de 1955 qui le fera connaître, elle présente une rétrospective d'une quarantaine d’œuvres. Un article du Monde et un souvenir de cartes des "Nouvelles Images" qui font partie de mon musée imaginaire (ensemble de cartes) m'invitent à y aller. La série des "Sumis"- 1957(encre de chine japonais) m'a rappelé le travail de Michaux-Zao Wu-Ki et se rapproche du Tobey que j'avais en tête. Laissons parler Mark Tobey dans une lettre du 1 février 1955 : " Sur les pavés des rues et sur les écorces des arbres, j’ai découvert des univers entiers. Je suis très peu au fait de ce que l’on appelle généralement "abstrait". L’ab
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Lundi 1 février - Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Je poursuis avec des objets qui m'accompagnent et me parlent comme ces couverts de mon grand-père Pierre Richard. C'est l'histoire de ces couverts qui m'intéresse. Ils se trouvaient dans un lot quelconque de couverts et je ne pense pas que mon père lui-même ne les connaissait... Je vais raconter leur histoire. Seuls ces deux couverts, identiques, portaient les chiffres P R - initiales entrelacées de Pierre Richard. Ce sont les couverts du trousseau du jeune homme de bonne famille de province montant à Paris comme mon grand-père le fit au début du XXe siècle - après son service militaire. Tous les hommes à l'époque avait leur couteau dans la poche... Ils étaient accueillis dans des pensions de famille, des hôtels pour étudiants, etc... Il faut relire "La Rabouilleuse" de Balzac [Saga familiale placée en 2003 par le critique britannique Robert McCrum en 12e place des "100 pl