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Affichage des articles du août, 2020
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Lundi 31 août - Empêché demain 1er septembre premier jour du mois pour la traditionnelle photo commentée je le fais aujourd'hui avec cette photo de "Victor Hugo et son petit fils Georges" . Photo prise quelques temps avant sa mort (1885) chez Albert Capelle (1854-1910) 45 rue Lafitte à Paris. J'ai retrouvé ces informations car les musées de la Ville de Paris en possède au moins un exemplaire. Histoire de l'exemplaire en m'a possession. Il provient de mon grand-père maternel - Parisien de toujours comme il aimait le répéter. Victor Hugo faisait partie de son panthéon. Je l'ai toujours connu. Était-il dans un tiroir du chiffonnier de la salle à manger de la rue Custine ? Avec quelques souvenirs de famille... comme ce projectile tombé dans l'appartement de ses parents lors de la Commune et un morceau de pain rassis provenant du siège de Paris où le peuple était affamé. Peut-être. Comment m'est-il parvenu ? Par mon père qui l'avait récupéré au B
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Dimanche 30 août - Visite de l' église Notre-Dame-des-Victoires fondée en 1629 par le "roi très Chrétien" [sic] Louis XIII pour célébrer ses victoires sur les protestants. La Place des Petits-Pères avec la façade XVIIe de cette église a, encore, tout le charme du vieux Paris. La rue du Mail où mon grand-père travaillait donne sur cette place. Dédiée à la Vierge par le roi lui-même elle fut élevée au rang de Basilique en 1927. Le célèbre musicien italien Lully fut inhumé dans cette église , reste un beau cénotaphe avec son buste. C'est l'histoire de France. Le culte de Marie reste impressionnant. Alors que les églises sont le plus souvent désertes, ici, beaucoup de personnes priaient... Et surtout des milliers d'ex-voto sur les murs, les marches, etc. Partout. Par exemple "Remerciements à Marie pour mon diplôme d'infirmière. C.P 30 novembre 2007" . Autre exemple "Ma fille était gravement malade. J'ai imploré Marie et elle a été sauvée
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Samedi 29 août - Avec "Citoyens du monde" Gianni Di Gregorio a réalisé une comédie tendre et subtile dans le quartier populaire de Trastevere. Deux amis vivant seuls, retraités se plaignent de leur pension modeste et de la vie chère [deux "bonnes têtes"]. Ils font le projet de partir dans un pays où ils pourraient vivre mieux . Mais où ? Où quand on a toujours vécu dans ce quartier ? Ils vont entraîner un antiquaire grande gueule qui va un temps les motiver et prendre les choses en main. Dès la première image on est embarqué par ce trio éminemment sympathique - on les voit là essayant d'apprendre le portugais... Vraiment des bonnes têtes... Le réalisateur Gianni Di Gregorio, qui joue un des retraités, ancien professeur de grec et latin, filme avec empathie ses acteurs. Il nous les rend attachants. Il est de plus bon acteur. Je ne le connaissais pas mais j'apprends qu'il n'en est pas à sa première comédie. Une belle comédie à l'italienne.
Vendredi 28 août - Chronique de la Covid-19. 85% des français souhaitent le port obligatoire du masque. Toujours ce principe de précaution stupide d'un peuple frileux. Et bien ça y est : le port du masque est obligatoire à Paris en toutes circonstances à compter de huit heures ! Des petites polémiques, petites, toutes petites ce matin, comme on les aime.. Dans un premier temps les cyclistes devaient en porter, finalement ils pourront s'en dispenser... Discussions minables et stériles qui occupent les TV et radios. Toujours est-il que la majorité des gens croisés aujourd'hui le portait. Le feuilleton continue.
Jeudi 27 août - Chronique de la Covid-19. Les parisiens, ils rentrent doucement cette année, me semblent en attente. Ils parlent en buvant un verre aux terrasses qui envahissent la ville. De quoi ? Sinon tout semble à l'arrêt. Curieuse impression. Néanmoins j'entends à nouveau des enfants jouer dans la rue et cela me réconforte.
Mercredi 26 août - Lecture de "Manon Lescaut" de l'abbé Prévost . Les aventures de ce Chevalier des Grieux, aristocrate de province, promis par sa famille à la vie religieuse et tombant amoureux de la charmante [au sens du XVIIIe] Manon sont passionnantes. Des rebondissements incessants. Fuite des amants à Paris où l'argent manquera vite aux besoins du couple. Des gains au jeu prendront le relais avant d'être volés par les domestiques... Le frère de Manon trouvera alors un riche "amant" que le couple grugera mettant la police aux trousses du couple... L'un sera emprisonné à Saint-Lazare tandis que l'autre sera emmenée à la Salpêtrière... Il arrivera à s'échapper... Les aventures vont continuer... Des phrases courtes traduisant à merveille cette vie trépidante et amorale. Cette force de l'amour passion me laisse souvent haletant et on comprend que le livre fit scandale lors de sa parution en 1731 - condamné au feu par le parlement de Pa
Mardi 25 août - 76ème anniversaire de la Libération de Paris. On a tous vu les photos, les films du Peuple de Paris en liesse en cette fin août 44 lorsque les allemands quittent la ville alors que la guerre était loin d'être terminée. Epoque où l'on pouvait encore parler du "Peuple de Paris". Peuple légendaire qui finira par disparaître lentement. Il y avait des ouvriers, des artisans, des commerçants, etc... Et même des usines ! C'en sera vite fini... Le temps à compter de 1945 s'accélèrera. [ A l'heure où j'écris ce petit billet les cloches des églises de Paris résonnent au loin comme il y a 76 ans pour fêter la Libération. C'est très beau.]
Lundi 24 août - Je n'ai pas entendu dire que la Maire de Paris allait éteindre la Tour Eiffel en raison de la défaite du club de foot de la ville "le PSG" - comme elle le fait en cas d'attentat, etc - mais je suis sûr qu'en cas de victoire, hier soir, on aurait eu droit à une Tour Eiffel aux couleurs du dit club - comme elle l'a fait lors de l'arrivée de Neymar! Et de belles manifestations démagogiques comme elle les aime ! Là elle , est restée silencieuse. Tant mieux.
Dimanche 23 août - Comme un dimanche je vais "voir la Seine" - j'en ai besoin. Les danseurs de tango du quai Saint-Bernard puis les bouquinistes rive gauche entre le pont de Sully et de la Tournelle tous ouverts le dimanche et bien achalandés en littérature. J'ai trouvé les trois tomes en livre de poche des "Essais" de Montaigne, j'en avais aucun exemplaire à la maison et je souhaite les lire. J'ai un excellent souvenir de l'étude de Montaigne en classe de seconde. Notre professeur de français Monsieur Oriou savait nous passionner. On l'aimait.
Samedi 22 août - Le samedi quand je n'ai rien de prévu je file par le Boulevard Voltaire jusqu'à la Place de la République où très souvent des communautés diverses se réunissent. Aujourd'hui ce sont les ivoiriens de Paris - très nombreux. Réunion en soutien au président sortant Alassan Ouattara "ADO" qui est contraint à se représenter aux présidentielles d'octobre alors qu'il avait annoncer qu'il n'en ferait rien... De la joie de se retrouver ensemble. Des discours. Des slognans. [les Kurdes de Turquie du PKK - Parti des travailleurs du Kurdistan -manifestaient de leur côté, comme il le font très régulièrement, pour demander la libération de leur leader Abdullah Öcalan, prisonnier politique depuis des années en Turquie.]
Vendredi 21 août - Le temps encore. Cette fois le temps qu'il fait... Hier une lourdeur étouffante. Aujourd'hui encore 30°C. Un soleil de plomb. C'est sûr que les records de chaleur pour ce mois d'août seront battus. Cela ne fait pas mon affaire. Cette après-midi, une seule solution , aller boire un demi panaché bien frais chez Jojo... ( 2,40 € le demi.... imbattable... certainement un des rares à Paris à ce prix...)
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Jeudi 20 août - Le cinéaste chinois Wang Quan'an a tourné son dernier film en Mongolie (moins de tracasseries administratives dit-il) comme il l'avait fait pour son merveilleux "Le Mariage de Tuya". Un long plongeon dans la steppe mongole balayée par le vent et ses nuits froides dont il faut se protéger. Immensité de la steppe. Le jour, la nuit. Omniprésente. Une très belle photo. C'est très beau. Le titre du film ? "La femme des steppes, le flic et l'œuf." 0ù l'on suit la vie d'une jeune bergère vivant seule dans une yourte dans cette nature immense avec son troupeau de moutons. Elle se déplace à chameau ou à cheval. Pour tuer le mouton ou le vêlage d'une vache elle fait appel à un ami - elle a un portable seul lien avec le village que l'on ne voit jamais. Il faut de la force pour tirer le veau ! Ami, amoureux d'elle. Il veut même se marier et avoir un enfant... [œuf]. Rôle jouée par Dulamjav Enkhtaivan , une vraie bergère m
Mardi 18 août - Ça y est ! Je suis bien rentré à Paris, plus triste que jamais en cette année-Covid. Vide comme une coquille. Poussiéreux. Une saleté incroyable. Des travaux incessants toujours renouvelés sans que l'on y voit l'intérêt.
Lundi 17 août - Pendant ces deux semaines de vacances c'est Paul Morand avec "Venises" publié en 1971, peu avant sa mort, qui m'a accompagné. Une relation passionnelle jamais déçue entre Venise "haut lieu de la religion de la Beauté " [dixit Proust] et l'auteur depuis 1908. Beaucoup de diversions magistrales en particulier dans la première partie "Le Palais des Anciens" - j'ai trouvé la deuxième partie plus inégale. Un petit chef d'œuvre de la littérature dans une langue claire, précise. Pour terminer un extrait (p.14 de la collection l'Imaginaire) : "J'ai toujours ressenti l'enfance comme un état inférieur. J'étais sage, habitué à l'immobile, respectant l'économie, vertu théologale. J'arrivai à l'âge d'étudiant sans avoir rien aimé, rien compris, rien vu, rien senti. La vieillesse est-elle réservée aux grandes découvertes ?" Je ne le fais pas souvent - c'est un peu facile mais, là
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Dimanche 16 août - Bernard Boesch (1914-2005) , architecte et peintre, grand travailleur a légué sa villa, sise au Pouliguen, à la ville de La Baule pour en faire un musée vivant. Musée devant gérer et faire vivre le fonds de l'artiste qu'il tente même d'enrichir (1800 pièces - tableaux, dessins, etc...), accueillir un artiste en résidence (cet été un taïwanais), présenter des artistes contemporains. Je ne manque pas d'y aller à chaque séjour à La Baule et de discuter avec l'un ou l'autre des responsables de ce lieu magique. Une terrasse donnant sur la baie avec quelques sculptures contemporaines. Quelques aquarelles dès l'entrée font penser à Matisse comme ici cette Odalys - fenêtre ouverte, papier peint. Un grand coloriste qui a traversé le siècle et en a subi les influences. Un peu plus loin c'est une œuvre intitulée "Les oiseaux" où apparaissent les oiseaux bleus de Georges Braque sans supercherie... Un peintre que j'aime ! Dufy l'
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samedi 15 août - Retour ce soir de La Baule. La Baule c'est une plage magnifique plein sud. On a eu chaud comme partout. Une photo ? Cet "Autoportrait au soleil couchant" pris hier soir sur cette plage où nous allions nous promener le soir après le dîner.